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Soldats ou mercenaires ? La mauvaise question de RFI à l’ONU.
Soldats ou mercenaires ? La mauvaise question de RFI à l'ONU.

Soldats ou mercenaires ? La mauvaise question de RFI à l’ONU.

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Les soldats des forces spéciales de la Côte d'Ivoire.
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Le conseil National de Sécurité de Côte d'Ivoire (12/07/2022).

Soldats ou mercenaires ? La mauvaise question de RFI à l'ONU.

Les forces spéciales Ivoiriennes

L’élément de RFI me gêne en tant que journaliste.

Ils ont posé une mauvaise question, ils ont eu une réponse et ils l’ont prise pour réponse à une bonne question.

Les 49 ne pouvaient pas être dans les registres de l’Onu puisqu’ils n’étaient pas encore arrivés au camp. C’est comme si on demandait à un ministre de l’Intérieur si des gens arrêtés à l’aéroport disposent de cartes de séjour.

La question que RFI devait poser était : est-ce que ceux que les 49 partaient relayer figurent sur leur liste et s’ils sont en fin de mission et en attente de relève ?

Ce à quoi l’Onu, qui les a décorés samedi dernier, aurait répondu : oui.

La cérémonie de décoration et d’aurevoir du contingent ivoirien à eu lieu samedi au camp de l’Onu.

Un camp que j’ai visité personnellement lors de reportages au centre du Mali.

Lors du départ des premiers contingents, la presse, y compris Rfi, a couvert la cérémonie.

La Côte d’Ivoire a perdu des soldats au Mali qui ont eu des obsèques nationales.

Relayées par les médias.

Comment peut-on parler de contingent mercenaire ?

 

 Mathieu Blesson

Côte d’Ivoire : 49 militaires détenus au Mali : « Il y a une forme de banalisation des institutions qui ne saurait être acceptable »

Le gouvernement ivoirien s’est prononcé sur la détention des 49 militaires ivoiriens au Mali depuis le dimanche 10 juillet 2022. Son porte-parole, Amadou Coulibaly, n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer au cours de la conférence de presse, qu’il a animé consécutivement au Conseil des ministres du mercredi 13 juillet, qu’il y a « une forme de banalisation » des institutions du pays « qui ne saurait être acceptable ».

Pour le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, le gouvernement ne peut cautionner que les conclusions du Conseil national de sécurité soient banalisées, pour ne pas dire remises en cause.

« Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le Conseil national de sécurité est l’instance suprême qui se prononce sur les questions de sécurité nationale. Ce conseil est présidé par le Chef de l’Etat.

Vous pouvez comprendre que nous ne pouvions tolérer que soit mis en doute les conclusions de ce Conseil de sécurité, si ce n’est que par ailleurs on veut chercher à banaliser la parole de l’Etat ivoirien.

Cela est inacceptable et je tiens à le signaler ici », a martelé le ministre Amadou Coulibaly.

Faisant un bref commentaire des propos tenus par les autorités maliennes, il a déclaré : « au Mali, ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui sont des militaires, dont certains sont des forces spéciales.

Ils savent comment on renverse un régime.

Ce ne sont pas des touristes qui arrivent dans un aéroport, qui rassemblent leurs passeports pour aller remplir des formalités de police… ».

Pour rappel, il faut noter que 49 militaires ivoiriens, sont retenus au Mali, depuis le dimanche 10 juillet, par les autorités locales, qui les traitent de mercenaires.

Ils se sont rendus dans ce pays, au titre de la rotation des troupes, devant intervenir pour la sécurisation de la base logistique de la société allemande Sahel Aviation Service (SAS), au compte de la Mission des Nations-Unies au Mali (MINUSMA).

Junior Jeremy

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