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Ado ,une garantie de stabilité …
Ado une garantie de stabilité …

Ado ,une garantie de stabilité …

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Le président Alassane Ouattara avec le premier ministre Japonais à Abidjan blessé par balle lors d'un discours et décédé ce jour en pleine campagne des sénatoriales au Japon Shinzo Abe (qu'il repose en paix).
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Ado ,une garantie de stabilité …

Les lignes bougent et le pays ne voit plus rouge. Partout, l’on voit plutôt des chantiers de grande ampleur. L’autoroute du nord a été prolongée. C’était l’un des rêves du père fondateur Félix Houphouët-Boigny.

Un troisième pont a été construit à Abidjan, un quatrième pont est en construction, alors que le pays avait connu, 50 ans durant, seulement deux ponts construits par le même père fondateur, Nanan Houphouët-Boigny.

Les échangeurs se multiplient à Abidjan.

A l’intérieur du pays, les routes ne se comptent plus où le bitume a colonisé les crevasses.

Les lignes bougent et les populations bougent mieux.

La Décennie au pouvoir du président Alassane Ouattara, si elle a été une garantie de développement, elle a surtout été une garantie de stabilité politique.

Depuis le premier président Félix Houphouët-Boigny, le sage de Yamoussoukro, le pays n’avait pas connu dix ans de stabilité d’affilé.

Finies donc les controverses politiques qui aboutissent à des conflits récurrents.

La marre politique ivoirienne vit.

Mais elle est plutôt calme.

Elle n’est plus agitée par ces maudits vents tumultueux qui ont engendré les regrettables marées hautes des années 1993, 1995, 2000, 2002, 2010.

Dernière illustration en date, Alassane Ouattara rencontrera bientôt ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

« Le président Ouattara parle régulièrement avec les anciens présidents. Ce sont des personnes qui se parlent régulièrement.

Il faut juste mettre cette rencontre dans le cadre du dialogue politique », analyse le porte-parole du gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly. Dialogue, le mot est dit. N’était-ce pas, pour l’apôtre de la paix, le mot fétiche, le mantra préféré ?

L’on pourrait même dire que la garantie de stabilité en Côte d’Ivoire profite à toute la sous-région. A preuve, le retour annoncé dans son pays, d’un certain Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabé. Blaise Compaoré a été évincé par un coup d’Etat, il y a 8 ans.

En avril dernier, il a été condamné à perpétuité par le tribunal militaire de son pays pour son implication présumée dans l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara.

Dans ces conditions, Blaise Compaoré qui a trouvé refuge sur les terres ivoiriennes depuis sa chute et acquis la nationalité ivoirienne, n’aurait pas pu retourner à Ouagadougou, sans l’implication politique et diplomatique fructueuse du président ivoirien.

La Côte d’Ivoire bouge et la sous-région aussi bouge.

En politique, il ne suffit pas de vouloir le développement. Encore faut-il pouvoir l’instaurer. Idem pour la paix.

Et si la paix et le développement sont les deux piliers les plus sûrs dans l’existence et la bonne marche d’une nation, alors les ivoiriens devraient s’accorder à admettre que le pays de Félix Houphouët-Boigny n’a jamais eu autant de chance de développement et de paix qu’avec celui qui a été son unique premier ministre.

Alassane Ouattara s’affiche, à tous points de vue, comme une garantie de stabilité au bénéfice de son pays, mais aussi à l’avantage de la communauté internationale. Pays en développement qui aspire à l’émergence, la Côte d’Ivoire est, en effet, un vivier de possibilités d’investissements.

Benoit Hili (lebanco.net)

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