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LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE

Les travaux d’hercule de Ado.

Centre Hôpitalier Régional (CHR) bientôt à Katiola
Loisirs : Un parc urbain Baptisé Dominique Ouattara inauguré à Abidjan-Cocody
Logements sociaux à Gagnoa et à Daloa
Lycée Ste Marie Côte-d’Ivoire : Ouattara encourage ses « concitoyens » à accomplir leur « devoir civique ».
Logements Sociaux à Daloa.
Centre Hospitalier Générale de Gagnoa.
Réhabilitation du Lycée technique de Bouaké
Réhabilitation du Pont Félix Houphouët-Boigny (FHB)
Travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan.
Législative ivoirienne : Cathérine Koné élue à Niakara avec 59,79% des voix.
Abobo : les travaux de construction de l’échangeur de la mairie avancent très bien (image).
CEI : Le Président Coulibaly-Kuibiert dévoile les trois conditions pour justifier l’annulation d’une élection.
La CEI annonce le report du scrutin dans la circonscription de Tortiya (Hambol) après le décès d’une suppléante.
La SICOGI a lancé le vendredi 05 avril à la préfecture de Man.
Observation Electorale : Plus de 500 agents déployés par  » Indigo Côte d’Ivoire  » pour le scrutin législatif.
Politique – Koumassi/Élections municipales : Cissé Bacongo à ses partisans : « Soyez parmi les premiers à voter ».
Pont de Jacqueville (Philippe Grégoire Yacé)
Côte d’Ivoire-AIP/Elections locales 2023 : la CEI appelle au strict respect des dispositions règlementaires.
Législatives ivoiriennes : La victoire de Bictogo confirmée à Agboville.
Les « Ciments de l’Afrique (Cimaf)» à San-Pédro.
Inaugurations du nouvel Hôpital général de Danané et du nouveau CHR de Man : les populations remercient le Gouvernement.
Chateau d’eau d’Anyama.
Autoroute Abidjan Grand-Bassam
La Ministre Mariatou Koné pose la première pierre du Centre des impôts de Boundiali et Kouto
President-Alassane-Ouattara-Forces-defense-securite-0003
Voeux au corps diplomatique, aux forces armées, suite à l'allocutions du chef suprême des armées, SEM Alassane Ouattara
La cérémonie de baptême et de prestation de serment des officiers-élèves et des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan, le 20 juillet 2018
Suite à la cérémonie de baptême et de prestation de serment des officiers-élèves et des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan
LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE : UN MOYEN D’AMELIORATION DE LA GOUVERNANCE DES OUTILS DE DEFENSE ET DE SECURITE
Parrainant la cérémonie de baptême et de prestation de serment des officiers-élèves et des élèves sous-officiers de l’école de gendarmerie d’Abidjan, le 20 juillet 2018, le Vice-Président ivoirien , Daniel Kablan Duncan, a indiqué que la loi de programmation militaire consacre le renforcement de la gouvernance des outils de défense et de sécurité.
« Cette importante loi consacre l’objectif de renforcement de la gouvernance de nos outils de défense et de sécurité au travers d’une action de planification et de programmation plus forte, telle que voulue par le Président de la République, Alassane Ouattara, Chef suprême des armées », a déclaré le Vice-Président de la République.
Les corps constitués et les composantes de la société ivoirienne présentent leurs vœux au chef de l’Etat
Le Chef d'état Major des armées de Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une Loi de Programmation Militaire pour la période 2016-2020. Quels en sont les objectifs clés ?

La Loi est née de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’un outil de défense capable de faire face aux menaces internes et externes. Sa mise en œuvre permettra aussi à notre armée d’être outillée pour participer aux Opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies dans le monde. Cette vision s’articule autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, la détermination des missions et des budgets sur cinq ans, la réorganisation du commandement, la consolidation du cadre institutionnel, la professionnalisation et la maîtrise des effectifs.

Quels sont les défis majeurs auxquels l’Armée ivoirienne fait face aujourd’hui ?

Les défis sont nombreux et seront relevés progressivement. Nous pouvons citer, entre autres, la pyramide des grades et des âges. Actuellement, les effectifs par catégorie des Armées sont disproportionnés et incohérents par rapport aux missions principales qui leur sont confiées. La norme est de 5 %
d’officiers, 25 % de sous-officiers et 70 % de militaires du rang. Mais, dans notre armée, ces ratios sont respectivement de 6 %, 53 % et 41 %. Par ailleurs, la moyenne d’âge par catégorie, à savoir 45 ans, est beaucoup trop élevée pour les militaires du rang et les sous-officiers. Ces réalités ont donné lieu au plan de départs volontaires, afin de réduire et rajeunir les effectifs. Un autre défi est celui de la formation pour mettre à niveau l’ensemble des soldats recrutés sans avoir reçu la formation de base. Il y a aussi les questions de l’amélioration des conditions de vie et de travail, de l’équipement des unités et de la cohésion pour bâtir une nouvelle armée républicaine.
Quel bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la Loi ?
Le bilan à mi-parcours est positif à bien des égards. Tout d’abord parce que cette Loi a engendré une nouvelle et unique chaîne de commandement. En outre, une ordonnance relative à l’exécution des sanctions disciplinaires, telles que les radiations, a été signée et mise à exécution. Ensuite, deux opérations de départs volontaires ont permis le retrait des effectifs de 3 157 soldats (991 en 2017 et 2 166 en 2018). Un Bureau d’Accompagnement et de Reconversion des Militaires a été créé pour aider les partants à mieux s’insérer dans leur nouvelle vie professionnelle et sociale. Il faut également noter la participation effective de l’Armée ivoirienne aux Opérations de Maintien de Paix des Nations Unies. Une compagnie de 150 hommes est en ce moment déployée au Mali. Enfin, la Loi a favorisé la réforme de l’enseignement militaire et la création de nouvelles institutions de formation. De manière générale, l’amélioration des conditions de travail et de vie des militaires est perceptible, à travers la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de matériels et équipements.
La réforme suffira-t-elle à réhabiliter l’image de l’Armée aux yeux des populations ?
Il s’agit d’un processus. Les actions sont menées aujourd’hui, mais l’impact ne sera visible que dans quelques années. Il faut un changement de comportement et de mentalités qui prendra forcément du temps. La réforme en cours permettra à l’Armée de renouer avec ses principes. Et cela lui fera bénéficier de crédibilité vis-à-vis de la population, à travers des actions telles que la protection et le secours. Lors des inondations de juin 2018, toute l’armée s’est mobilisée pour sécuriser les quartiers sinistrés et porter assistance aux familles. Elle a aidé à nettoyer les domiciles et les rues. Cela est déjà un très bon signal.
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