Le président ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien président Henri Konan Bédié ont voté à l’occasion du référendum sur le projet de nouvelle Constitution en Côte d’Ivoire, un référendum voulu par Ouattara.
Côte d’Ivoire- Référendum pour la Constitution, au bureau N°2 du lycée Sante Marie, le Président du Présidium du RHDP demande à ses concitoyens de voter massivement OUI pour la nouvelle constitution.
La Côte d’Ivoire adopte une nouvelle Constitution par référendum
Selon le pouvoir, la nouvelle Constitution prévoit notamment la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat. Elle évacue notamment le concept d’« ivoirité » en clarifiant les conditions d’éligibilité du président. Cette dernière disposition, gravée dans le marbre de la Constitution du 23 juillet 2000, a été à l’origine de moult déchirements. Elle prévoit que le président de la République « doit être ivoirien d’origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine » – article 35 de l’actuelle loi fondamentale.
Côte d’ivoire, La campagne du référendum lançée ce 22 octobre 2016
Côte d’ivoire, La Cour constitutionnel valide les résultats du référendum
La nouvelle Constitution Ivoirienne adoptée à 93,42% du suffrage exprimé avec un taux de participation de 42,42%.
Les Ivoiriens ont adopté, mardi, à une écrasante majorité, la nouvelle constitution voulue par le président Alassane Ouattara. Malgré le boycott de l'opposition, le taux de participation, enjeu principal du référendum, a atteint plus de 42,42%.
La nouvelle constitution ivoirienne a obtenu sans surprise 93,42 % des suffrages lors d'un référendum organisé dimanche 30 octobre, a annoncé mardi soir le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko. Le scrutin avait été boycotté par l'opposition. La grande inconnue était le taux de participation : il a été de 42,42% selon la CEI.
"C'est un score moyen, mais qui cache d'énormes disparités entre le Nord et le Sud, selon la correspondante de France 24, Anna Sylvestre-Treiner. Traditionnellement acquis à Ouattara, la participation s'élève à plus de 60 % dans le nord. Le sud a boudé ce référendum, dans certaines régions, la participation est de moins de 20 %."
L'adoption du texte voulue par le président Alassane Ouattara ne faisait aucun doute. Selon le pouvoir, cette nouvelle constitution clarifie les conditions d'éligibilité du président en évacuant notamment le concept d'"ivoirité" – ce qui obligeait jusqu'ici les candidats à la magistrature suprême à être nés d'un père et d'une mère d'origine ivoirienne. Les détracteurs d'Alassane Ouattara lui reproche son origine burkinabè et conteste son éligibilité (il n'avait pu se présenter que grâce à un décret).
La nouvelle Loi fondamentale prévoit également la création d'un poste de vice-président et d'un Sénat.
La nouvelle constitution ivoirienne a obtenu sans surprise 93,42 % des suffrages lors d'un référendum organisé dimanche 30 octobre, a annoncé mardi soir le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Youssouf Bakayoko. Le scrutin avait été boycotté par l'opposition. La grande inconnue était le taux de participation : il a été de 42,42% selon la CEI.
"C'est un score moyen, mais qui cache d'énormes disparités entre le Nord et le Sud, selon la correspondante de France 24, Anna Sylvestre-Treiner. Traditionnellement acquis à Ouattara, la participation s'élève à plus de 60 % dans le nord. Le sud a boudé ce référendum, dans certaines régions, la participation est de moins de 20 %."
L'adoption du texte voulue par le président Alassane Ouattara ne faisait aucun doute. Selon le pouvoir, cette nouvelle constitution clarifie les conditions d'éligibilité du président en évacuant notamment le concept d'"ivoirité" – ce qui obligeait jusqu'ici les candidats à la magistrature suprême à être nés d'un père et d'une mère d'origine ivoirienne. Les détracteurs d'Alassane Ouattara lui reproche son origine burkinabè et conteste son éligibilité (il n'avait pu se présenter que grâce à un décret).
La nouvelle Loi fondamentale prévoit également la création d'un poste de vice-président et d'un Sénat.
Nouvelle constitution: Bédié donne des consignes de vote aux populations de sa région.
Les présidents Ouattara et Bédié ont animé samedi à Abidjan un meeting en faveur du "OUI", à l`occasion du lancement de la campagne référendaire
L’ancien chef de l’Etat ivoirien Henri Konan Bédié, également président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a donné, jeudi, des consignes de votes aux populations de sa région natale, Daoukro (Centre-Est) du pays afin que le ‘’oui’’ remporte sans appel le scrutin référendaire de dimanche pour ainsi consacrer la troisième République avec l’adoption de la nouvelle constitution.
‘’Chers frères et sœurs, élus, cadres et tous les militants du Rhdp et sympathisants de la Côte d’Ivoire. Vous avez dimanche prochain à vous prononcer sur une nouvelle constitution. La constitution de la 3e République. Certains volets de cette constitution vous ont été présentés et commentés tout à l'heure par le ministre Niamien N’Goran et le ministre Thierry Tanoh’’ a expliqué M. Bédié.
Toutes ces interventions, a-t-il poursuivi lors d’une rencontre à sa résidence avec ses parents, ‘’démontrent clairement que pour cette constitution nouvelle, vous avez mille et une raison de voter oui’’.
Dans le même élan, il a invité ces derniers à un déplacement massif dimanche pour le oui. « Que personne ne reste à la maison en disant, c’est une affaire déjà bouclée (…) Il faut faire le déplacement. Allez au bureau de vote et votez massivement oui », a-t-il conclu.
Le ministre délégué auprès du Président de la République chargé des finances, Thierry Tanoh, a pour sa part expliqué les enjeux de cette constitution. Selon lui, elle permet à la Côte d'Ivoire de faire un pas en avant.
Il est revenu sur le volet du foncier rural en rappelant qu’en 1998, la Côte d'Ivoire avec à sa tête le président Bédié a voté une loi sur cette question que la nouvelle constitution a intégrée. M. Tanoh a également ajouté que cette constitution met en avant la chefferie traditionnelle en reconnaissant le droit de sagesse des rois et chefs.
‘’Je souhaite que le score de l'Iffou (Daoukro) soit le plus élevé de Côte d'Ivoire. Montrons au reste de la Côte d'Ivoire que nous sommes derrière Ouattara et Bédié. D'ailleurs, dimanche la Côte d’Ivoire doit être au vert’’, a-t-il conclu.
Le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.
L’ancien chef de l’Etat ivoirien Henri Konan Bédié, également président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a donné, jeudi, des consignes de votes aux populations de sa région natale, Daoukro (Centre-Est) du pays afin que le ‘’oui’’ remporte sans appel le scrutin référendaire de dimanche pour ainsi consacrer la troisième République avec l’adoption de la nouvelle constitution.
‘’Chers frères et sœurs, élus, cadres et tous les militants du Rhdp et sympathisants de la Côte d’Ivoire. Vous avez dimanche prochain à vous prononcer sur une nouvelle constitution. La constitution de la 3e République. Certains volets de cette constitution vous ont été présentés et commentés tout à l'heure par le ministre Niamien N’Goran et le ministre Thierry Tanoh’’ a expliqué M. Bédié.
Toutes ces interventions, a-t-il poursuivi lors d’une rencontre à sa résidence avec ses parents, ‘’démontrent clairement que pour cette constitution nouvelle, vous avez mille et une raison de voter oui’’.
Dans le même élan, il a invité ces derniers à un déplacement massif dimanche pour le oui. « Que personne ne reste à la maison en disant, c’est une affaire déjà bouclée (…) Il faut faire le déplacement. Allez au bureau de vote et votez massivement oui », a-t-il conclu.
Le ministre délégué auprès du Président de la République chargé des finances, Thierry Tanoh, a pour sa part expliqué les enjeux de cette constitution. Selon lui, elle permet à la Côte d'Ivoire de faire un pas en avant.
Il est revenu sur le volet du foncier rural en rappelant qu’en 1998, la Côte d'Ivoire avec à sa tête le président Bédié a voté une loi sur cette question que la nouvelle constitution a intégrée. M. Tanoh a également ajouté que cette constitution met en avant la chefferie traditionnelle en reconnaissant le droit de sagesse des rois et chefs.
‘’Je souhaite que le score de l'Iffou (Daoukro) soit le plus élevé de Côte d'Ivoire. Montrons au reste de la Côte d'Ivoire que nous sommes derrière Ouattara et Bédié. D'ailleurs, dimanche la Côte d’Ivoire doit être au vert’’, a-t-il conclu.
Le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.