preloader

Article

Franc CFA et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le DGA de l’ex-SGBCI magnifie les avantages de la parité fixe.
Franc CFA et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le DGA de l’ex-SGBCI magnifie les avantages de la parité fixe.

Franc CFA et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le DGA de l’ex-SGBCI magnifie les avantages de la parité fixe.

20230928_112712_mfnr-1536x981
Franc Cfa et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le Dga de l’ex-Sgbci magnifie les avantages de la parité fixe

Franc CFA et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le DGA de l’ex-SGBCI magnifie les avantages de la parité fixe.

Franc Cfa et environnement bancaire en Côte d’Ivoire / Le Dga de l’ex-Sgbci magnifie les avantages de la parité fixe

Dans sa politique de relations publiques, l’Université populaire de Côte d’Ivoire (Upci), dirigée par Pr. Séraphin Prao, s’engage dans des partenariats ou organise des rencontres instructives au profit de ses étudiants.
Le 28 septembre 2023, le Directeur général adjoint (Dga) de Société générale Côte d’Ivoire, ex-Sgbci a donné une conférence dans les locaux de cette université sise à Yopougon millionnaire, sur le thème : « Enjeux de l’environnement bancaire en Côte d’Ivoire’’.
Un sujet qui lui a permis d’aborder la lancinante question du Franc Cfa dans un contexte ivoirien où l’économie est essentiellement soutenue par l’exportation de matières premières agricoles.
Olivier Nazareth, français d’origine et grand connaisseur de l’environnement socioéconomique de la Côte d’Ivoire n’a pas usé de la langue de bois pour disséquer un sujet qu’il vit au quotidien en tant que dirigeant de la première banque en Côte d’Ivoire en termes de clients, de dépôts et de crédits à l’économie.
De son exposé liminaire, l’on apprendra que la Côte d’Ivoire compte plusieurs banques établies mais présente paradoxalement un faible taux de bancarisation n’excédant pas 25 %.
Ces différentes banques, fait-il savoir totalisent moins de mille agences sur l’ensemble du territoire avec comme difficulté majeure, l’accessibilité géographique qui fait que l’essentiel des agences reste concentré à Abidjan et alentour, c’est-à-dire  dans la partie du pays la plus viable pour elles.
Les taux d’intérêt restent très élevés, analyse-t-il encore justifiant ce fait par des risques très élevés pour le crédit .
« Il y a encore des a priori sur la bancarisation. La banque c’est pour les riches », telle est selon M. Nazareth l’opinion dominante qui constitue l’un des freins à la bancarisation.
Pourtant dit-il, la banque ne prête pas qu’aux riches mais à ceux qui ont la capacité de rembourser quel que soit leur niveau de revenu.
L’une des failles de l’environnement bancaire dans toute économie est selon le Dga de la Sgci, la volatilité des prix. C’est ici que s’apprécie selon lui, la monnaie Franc Cfa.
« Aujourd’hui, la seule contrepartie d’avoir une stabilité du Fcfa est financièrement une bonne affaire pour la Côte d’Ivoire’‘, fait savoir l’invité de l’Upci qui relève entre autres avantages, la forte stabilité des prix et la stabilité du taux de change qui est selon le dirigeant de banque, un enjeu majeur pour les établissements financiers de la zone Cfa.
Poursuivant ses analyses sur l’environnement économique qui va de pair avec l’environnement bancaire, il fait observer que la forte dépendance de nos économies de matières premières agricoles est un danger.
« La valeur ajoutée ne se crée pas en vendant des matières premières brutes. Elle se crée en vendant des produits transformés », prend-il position.
Olivier Nazareth n’a pas occulté la question de la fermeture de banques non ivoiriennes sur le territoire national à l’image de la Bicici du groupe Bnp-Paris Bas ou encore Citybank, Diamond Bank ou Standard Chartered Bank.
Ceci, dit-il est le résultat de la trop forte réglementation et de l’imposition de conformités à respecter surtout de la part de l’administration américaine protectrice du dollar, monnaie internationale.
« Les banques ivoiriennes sont de plus en plus soumises à des conformités internationales et une réglementation stricte.
Ce sont des normes internationales pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. (…) Des 29 banques en Côte d’Ivoire, la plupart des banques non ivoiriennes sont parties », révèle-t-il, pointant une supervision bancaire de la part de la commission bancaire de l’Uemoa de plus en plus rigoureuse et qui n’hésite pas à sanctionner lourdement les contrevenants à la réglementation.
Tout aussi contraignantes, les règles de l’administration américaine très regardante sur les flux financiers des clients à qui on demande souvent des informations difficilement supportables.
Selon le conférencier, toutes ces contraintes dans un environnement interconnecté affaiblissent financièrement les banques qui préfèrent fermer les filiales africaines. La conférence de l’expert bancaire fut appréciée par les étudiants de l’Upci.
Le recteur Pr. Prao Séraphin s’est félicité de la disponibilité d’Olivier Nazareth qui a accepté d’ajouter une plus-value à la formation de ses étudiants.
« Olivier Nazareth nous a enseignés les valeurs sur lesquelles nous devons nous agripper pour la transformation de notre pays », a-t-il fait valoir.
Pour lui ces conférences sont une manière de créer des passerelles entre le monde professionnel et celui de la formation. Un crédo pour l’Université populaire qu’il dirige. SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr       Connectionivoirienne

Verified by MonsterInsights