
Allègement de la dette ivoirienne : Gbagbo ne pouvait jamais atteindre le point d’achèvement du PPTE (Publié le mercredi 27 juin 2012).

Allègement de la dette ivoirienne : Gbagbo ne pouvait jamais atteindre le point d’achèvement du PPTE (Publié le mercredi 27 juin 2012).
Pour la jeunesse de Côte d'Ivoire et pour ceux qui veulent comprendre, visualiser la vidéo ci-dessous et vous allez connaître la vérité de l'histoire non fabriquée de notre pays. Car ne dit-on pas que pour savoir où l'on va il faut savoir d'où l'on vient. (Le mensonge et la manipulation ne peuvent-être des outils de gouvernance : les population vont comprendre.)
Les éminences grises de ce parti abonné à l’intox font comme si ce n’est que sous le désormais pensionnaire de La Haye que ce programme a été initié.
Le véritable père du PPTE, tout le monde le sait, est l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Alassane Ouattara).
Le programme PPTE, c’est au moins le respect des droits de l’Homme, la rigueur, la transparence dans la gestion des finances publiques, la lutte contre la corruption et le respect de la démocratie.
La marque déposée du régime FPI était les enlèvements et assassinats politiques. Tuer était devenu la règle, la détention l’exception. Laurent Gbagbo a initié son pouvoir dans le sang. Il l’a exercé dans le sang.
Les grilleurs d’arachides ne prenaient plus la peine d’enlever la coque avant de les manger. 100 milliards de nos francs volatilisés du côté de Fulton à New York, dans d’une usine dont les contours restent encore flous aujourd’hui. Plus de 900 milliards détournés dans la filière café-cacao en moins de 10 ans. Au détriment des pauvres paysans. Quant aux ressources pétrolières, une véritable nébuleuse. Elles étaient devenues la tontine personnelle de l’ancien président de la République et de son entourage.
Quand on interrogeait l’ancien chef d’Etat sur la question, il répondait invariablement : « Je prends l’argent du pétrole pour construire Yamoussoukro ».
La décrépitude morale dans laquelle Laurent Gbagbo avait plongé la société ivoirienne était à son comble et continue malheureusement aujourd’hui de plomber certaines actions initiées par le président Ouattara et son gouvernement.Pendant dix ans, on a habitué les Ivoiriens à la facilité.On a fait croire à beaucoup d’Ivoiriens qu’on peut devenir riche sans travailler ou en trichant.
Sous Laurent Gbagbo, la morale et la bonne gouvernance n’étaient au rendez-vous et étaient le cadet des soucis des caciques du régime.
Laurent Gbagbo lui-même par son mutisme, n’a-t-il pas encouragé cette course effrénée à l’enrichissement illicite ? N’est-il pas celui qui envoyait en villégiature ces hôtes de marque à la célèbre et sulfureuse rue Princesse ?
Et pourtant, Laurent Gbagbo avait l’occasion en or de se racheter après le second tour de l’élection présidentielle de 2010.
Mais il a décidé, par son refus de reconnaitre sa défaite, de rentrer dans l’Histoire à reculons.
Pour espérer atteindre le point d’achèvement du programme PPTE, il faut respecter les règles de la démocratie dont l’expression achevée est le jeu électoral.
La Côte d’Ivoire ne pouvait jamais avoir le point d’achèvement du programme PPTE sous Laurent Gbagbo.
Tout simplement parce que l’ancien chef de l’Etat avait décidé de se maintenir coûte que coûte au pouvoir.
Partout où les autorités s’étaient rendus pour défendre le dossier ivoirien devant les institutions de Breton Woods et les partenaires au développement, la décision du point d’achèvement était ramenée à l’organisation d’élections juste, libres et transparentes.
Ce qui signifie que même si, par la force des armes, Laurent Gbagbo avait réussi à s’imposer aux Ivoiriens, l’on ne serait pas là actuellement en train de parler du point d’achèvement.
Bien au contraire.
Jean-Claude Coulibaly
P.S. (à lire)

Déconstruction de la réécriture de l’histoire concernant le PPTE par l’ex- pensionnaire de la Haye. Merci Alassane Ouattara au ministre des finances M. Charles Koffi DIBY : Avril 2007 – Novembre 2012 (vidéo de Johnny Patchéko).
