CONTEXTE
Exploitant une information anonyme, relativement à la circulation de plusieurs véhicules arborant de fausses plaques diplomatiques, les éléments de l’Unité de Lutte contre la Grande
Criminalité ont procédé à l’interpellation de FOFANA YANN MOHAMED, BOTTY PAULIN ELIE et DIAKITE ABOUBACAR.
Les enquêtes préliminaires conduites par la brigade de recherche et l’ULGC, en appui opérationnel, ont permis la réalisation de plusieurs saisies et perquisitions qui ont permis de découvrir l’existence faux commis dans des documents administratifs, de décrets de déclination de la nationalité ivoirienne, de pièces d’identité fausses, de passeports faux, ainsi que des faits de détention, de cession et de transport d’armes et de munitions de la première catégorie.
Face à ces nouveaux développements, les investigations se sont poursuivies et ont abouti à l’interpellation de plusieurs individus de nationalité ivoirienne, libanaise et syrienne.
QUESTIONS DES INTERNAUTES & RÉPONSES APPORTÉES
Q1- Quelle a été la durée de l’enquête et de l’instruction préparatoire ?
L’instruction préparatoire a duré plusieurs mois, au cours desquels le magistrat instructeur a procédé à plusieurs commissions rogatoires et interpellations.
Au total, ce sont trente (30) personnes qui ont été interpellées et inculpées au cours de l’instruction de la procédure.
Une autre interpellation, celle de M. ALKHAKAS IBRAHIM, a eu lieu pendant que le dossier était en cours de jugement.
Un autre grand pan de ce dossier est encore en instruction.
Q2- Combien de temps a duré le jugement de cette affaire ?
Cette procédure a été jugée par la première chambre, dite chambre présidentielle, du Pôle Pénal Economique et Financier. Un dispositif particulier et sécuritaire a été mis en place par la présidente du PPEF, en vue de la tenue de l’audience.
Ainsi, un détachement de sous-officiers de l’école de gendarmerie a été envoyé pour la sécurisation de l’enceinte et des alentours du PPEF.
Il est bon de préciser que les audiences de cette chambre se tiennent tous les mercredis.
Toutefois, au vu de l’importance du dossier, les magistrats de la chambre présidentielle ont tenu les audiences sur plusieurs jours d’affilée, de 08h30 à 18h.