Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien a évoqué la situation des 46 soldats ivoiriens condamnés à 20 ans de prison  assortie d’une amende de 2 millions de FCFA chacun, à l’issue du procès qui a eu lieu les jeudi 28 et vendredi 29 décembre 2022 devant la Cour d’assise de Bamako.

C’était ce mercredi 4 janvier 2023 lors du traditionnel compte rendu du Conseil des ministres.

La voie de la diplomatie, seule alternative

Répondant à la question d’une consœur de la presse étrangère, qui souhaitait avoir la position de l’État ivoirienne concernant cette lourdes peines, l’officiel ivoirien a déclaré :

“ Nous ne commentons jamais les décisions de justice ici même en Côte d’Ivoire, il n’ y a pas de raison que nous commentions une décisions de justice à l’étranger”, a réagi le porte-parole du gouvernement.

Il a exhorté les uns et les autres à faire confiance au président Alassane Ouattara, optimiste et confiant quant au dénouement heureux de cette affaire.

“Il faut faire confiance au chef de l’ État. Sur ce dossier, nous avons noté beaucoup d’évolution.

Vous avez noté que pour la première fois, une délégation ivoirienne s’est rendue de façon officielle au Mali et a pu avoir des échanges avec les autorités maliennes.

La Côte d’Ivoire a choisi la voie de la négociation et de la diplomatie comme voie de résolution de cette affaire

Le président Faure Gnassingbé qui est le médiateur dans cette affaire est actuellement au Mali.

Tout cela pour dire qu’il faut faire confiance au chef de l’ Etat”, a-t-il exhorté.

Rappelant que la Côte d’Ivoire a choisi la voie de la négociation et de la diplomatie comme voie de résolution de cette crise et elle ne compte à aucun moment s’en détourner.

“Le chef de l’ État s’est montré optimiste, je voudrais que chacun de nous, à commencer par les familles de ces soldats fassent confiance au chef de l’ État et garde le même optimisme”, a réitéré M. Coulibaly.

Il faut noter que Faure Gnassingbé, le président Togolais a été reçu en audience par son homologue malien,

Assimi Goïta dans le cadre des poursuites des négociations pour la résolution de cette affaire à l’origine de la crise diplomatique qui oppose la Côte d’Ivoire au Mali depuis 6 mois.