Cinq sociétés minières viennent de bénéficier de nouveaux permis de recherche attribués par les autorités ivoiriennes.
L’information émane du compte-rendu du dernier conseil des ministres tenu le 17 avril dernier à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Dans le détail, il s’agit de quatre permis de recherche pour l’or et d’un permis de recherche pour les terres rares à la fois pour l’ilménite, le rutile, le zircon et la sillimanite.
Les permis pour l’or concernent les sociétés ‘’Tchologo Exploration SA » dans les départements de Niakaramandougou et de Korhogo (Nord de la Côte d’Ivoire) ; ‘’Aucrest SARL » dans les départements de Zuénoula, de Vavoua et de Kounahiri (Centre-Ouest) ; ‘’Smart Mineral Explorer (SMEX) SARL » dans les départements de Kouto, de Tengréla et de Kaniasso (au Nord) ; et ‘’Glory gold ressources SARL » dans les départements de Tiassalé, de Taabo et de Divo (au Sud).
Pour les autres minerais, à savoir l’ilménite, le rutile, le zircon et la sillimanite, c’est la société ‘’Shilo Mineral Côte d’Ivoire SARL » qui en est bénéficiaire du permis de recherche, et ce dans les départements de San Pedro et de Tabou (Sud-Ouest).
L’ilménite est un matériau contenant du fer utilisé dans la fabrication de produits nécessitant une résistance thermique élevée.
Le rutile est quant à lui présenté comme le meilleur minerai pour l’obtention de titane métal qui est utilisé dans l’industrie spatiale et aéronautique en raison de sa résistance thermique.
Le zircon est un minerai utilisé principalement pour la production d’énergie nucléaire, servant notamment de matériau de gainage pour les longues barres de combustible cylindriques placées dans les réacteurs nucléaires.
Enfin, la sillimanite, est utilisé principalement dans la fabrication de matériaux réfractaires, tels que le verre et les céramiques.
Elle est également utilisée pour la production de métaux et de ciment, ainsi que pour la fusion du fer et de l’acier.
Il faut signaler que ces cinq permis de recherche sont délivrés pour ‘’une durée de validité de quatre ans, conformément aux conditions techniques et environnementales requises ».
Narcisse Angan