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Côte d’Ivoire : Yopougon, 02 individus accusés dans l’affaire « article 125 » où 03 personnes ont été brûlées vives présentés devant le juge 11 ans après.
Côte d'Ivoire : Yopougon 02 individus accusés dans l'affaire « article 125 » où 03 personnes ont été brûlées vives présentés devant le juge 11 ans après

Côte d’Ivoire : Yopougon, 02 individus accusés dans l’affaire « article 125 » où 03 personnes ont été brûlées vives présentés devant le juge 11 ans après.

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Côte d'Ivoire : Yopougon, 02 individus accusés dans l'affaire « article 125 » où 03 personnes ont été brûlées vives présentés devant le juge 11 ans après.

Que veut dire "Article 125" : Des personnes en fonction de leur tenue vestimentaire ou de leur nom sur une carte d’identité. Nombre d’entre elles sont sauvagement battues puis aspergées d’essence, avant d’être brûlées vives sur un tas de pneus et de bois. La pratique est connue sous le nom d’« article 125 » : essence, 100 francs CFA (0,15 €), boîte d’allumettes, 25 francs CFA (0,04 €).

L’« article 125 » est une référence à une pratique et des motifs justifiant des exécutions sommaires ayant eu lieu en Côte d’Ivoire par des partisans de l’ex-président, sous sa présidence et lors de la crise ivoirienne de 2010-2011.

Pourrait-on croire à un l'épilogue d'une affaire qui a beaucoup marqué des familles dans la commune populaire de Yopougon ?

Onze (11) années après, l'affaire devra connaître son dénouement le 11 mai prochain au tribunal de Yopougon.

En effet, lors de la crise postélectorale de 2010-2011, deux (02) individus, Amadou et Ahmed ont été enlevés dans une boutique au quartier Niangon pour être retrouvés brûlés vifs dans un caniveau à l'aide de pneus.

Ces deux jeunes boutiquiers avaient en leur compagnie un autre homme lui, aussi enlevé à son domicile devant son épouse par les deux présumés auteurs de « l'article 125 ». Cet acte qui avait été surnommé « article 125 » est non moins d'avoir marqué des familles.

Pour cause, c'est le propriétaire de la boutique dont les frères ont été enlevés qui porta plainte. L'homme sans avoir été témoin de la scène s'est appuyé sur les dires de certains témoins. La dame dont le mari a été enlevé, elle affirme avoir supplié les ravisseurs de le laisser en vie.

11 ans donc après ces faits, les deux présumés auteurs qui étaient détenus à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) ont été présentés devant le juge le mardi 4 mai 2021 au tribunal de Yopougon.

Ces derniers ont été défendus par leurs avocats qui dans la plaidoirie ont tenté de démontrer les insuffisances de preuves et de dépositions de témoins.

Les avocats des deux jeunes accusés ont plaidé pour que leurs clients ne soient pas condamnés sur la base des suppositions en soutenant que les affaires pénales ont besoin de preuves irréfutables établissant leurs culpabilités.

Alors que Maître Mobio, l'un des avocats des accusés, a demandé au tribunal la relaxation de ses clients, la procureure quant à elle a requis 20 ans d'emprisonnement pour les deux accusés. L'affaire a été mise en délibéré et le verdict des juges sera connu le 11 mai 2021.

Crise post électorale / Prétendues irrégularités au Nord - Al Moustapha fait de graves révélations.

Superviseur pour le candidat Laurent Gbagbo au Nord de la Côte d’Ivoire lors du deuxième tour de l’élection présidentielle, Al Moustapha Touré a donné sa part de vérité sur le contentieux postélectoral, depuis Dakar, sur la chaîne de télévision RTS.

L’annulation des 7 départements

Il n’y a pas eu de fraudes. Avant même le 2ème tour, le Président Laurent Gbagbo a exigé que l’armée se déploie au Nord pour superviser, pour surveiller les élections afin que ça se passe bien. Mais personne n’a contesté.

On ne peut pas supprimer les résultats de 7 départements. J’étais là quand on était en train de les supprimer.

Ils ont d’abord supprimé 4, nous avons vu qu’Alassane Ouattara était toujours en tête. A 5 départements supprimés, c’était toujours le candidat Ouattara qui était en tête. Par la suite, ils sont passés à 6, idem.

Ce n’est qu’après que le département de Bouaké a été ajouté à la liste des départements à supprimer.

A ce niveau, je me rends compte que les choses sont faites de façon malhonnête.

Le slogan de campagne : On gagne ou on gagne

On gagne ou on gagne, ça veut dire que soit Gbagbo gagne ou si l’adversaire gagne, on refuse et on s’impose.

On dira que c’est nous qui avons gagné. A partir de ce moment, des plans d’actions ont été élaborés.

Toute chose que je ne partageais pas. Nous avions une salle de crise où nous avions toutes les données des résultats et là le lendemain vers 10 heures, nous avons tenu une réunion pour voir comment empêcher la CEI de proclamer les résultats. C’est en ce moment que je me suis mis en désaccord.

Puisqu’on nous avait donné instruction en tant que jeunes patriotes de marcher sur la CEI, d’attaquer les agents de la CEI. C’est moi qui aie découragé mes amis.

J’ai appelé Blé Goudé et je lui ai dit : « mais Charles, la presse internationale est là, la télévision nationale est là. Si nous marchons sur la CEI, on dira que c’est Gbagbo qui nous a envoyé ».

A propos des négociations?

Le président Gbagbo n’a pas peur et il ne va jamais lâcher. Mais je pense que les émissaires de la CEDEAO aurait dû associer quelques personnes proches, intimes de Gbagbo.

Il est urgent que la communauté internationale puisse s’organiser le plus rapidement possible pour aller déloger Gbagbo.

Moi, je me dis que la légitimé prime sur la légalité. Et cette légitimité, c’est le peuple qui la donne. Le peuple de Côte d’Ivoire a décidé de confier sa destinée à Alassane Ouattara.

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