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Déconstruction des propos d’un ignare téléguidé assis aux Etats-Unis initiateur de la marche supposée du 25/11/2022.
Déconstruction des propos d'un ignare téléguidé assis aux Etats-Unis initiateur de la marche supposée du 25/11/2022.

Déconstruction des propos d’un ignare téléguidé assis aux Etats-Unis initiateur de la marche supposée du 25/11/2022.

Johnny_Patcheko_deconstruction_Boulanger
Déconstruction des propos d'un ignare téléguidé assis aux Etats-Unis initiateur de la marche supposée du 25/11/2022.

Déconstruction des propos d'un ignare téléguidé assis aux Etats-Unis initiateur de la marche supposée du 25/11/2022.

Les propos inexacts d’un incompétent agissant depuis les Etats-Unis et qui est prêt à boire encore une fois le sang des Ivoiriennes et Ivoiriens. « la déconstruction avec des preuves » ‘ – Dernier conseil aux marcheurs du boulanger (déconstruction de Johnny Patchéko). [Cette fois-ci, nous marcherons à vos côtés en conséquence aucun jeune Ivoirien ne sera mené à l’abattoir.]

Achat de l’usine de Fulton: Firmin Kouakou accable Gbagbo

 
Usine appartenant à Nestlé FULTON, Comté d’Oswego, dans l’Etat de New York (Cette usine a été un gouffre financié des refondateurs).
Publié le 
Comme convenu, le procès contre les anciens barons de la filière café- cacao a repris le 9 juillet 2012, au Tribunal de première instance du Plateau.

Au menu de l’audience d’hier, l’achat de l’usine de Fulton, aux Etats-Unis d’Amérique.

Le fait marquant est que les dirigeants du Fonds de régulation et de contrôle café-cacao (Frc) ont tous été frappés d’amnésie lorsqu’on leur a demandé combien a coûté cette acquisition.
« Je ne m’en souvients pas », ont-ils répondu l’un après l’autre. Même Okaigni Okaigni, administrateur au Frc et président de Nyccc (une société créée par le Frc à l’effet de gérer cette usine de chocolat) n’a pas pu renseigner le Tribunal.

Firmin Kouakou, Dg du Frc a dit que l’idée de ce projet lui a été suggérée par l’ancien président de la République.

« Un après- midi, j’étais à mon bureau quand j’ai reçu Léïla N’Diaye et Amon Jean Claude, des conseillers du président de la République.

Ils m’ont dit qu’ils avaient été saisis d’un projet intéressant concernant la filière et qu’ils en avaient parlé au Président et que c’est lui qui leur a dit de me voir. J’ai mené moi-même mes investigations et le président m’a reçu à déjeuner au palais présidentiel où il m’a confirmé l’option », a-t-il soutenu.

Par cela, Laurent Gbagbo, selon lui, le mettait « en mission » et il lui était alors difficile de s’y soustraire.

Une explication qui a soulevé des réactions de la part de la partie civile notamment.

Me Essis a objecté qu’il était trop facile de vouloir ainsi se dédouaner quand on n’apporte pas la preuve que l’initiative viendrait du chef de l’Etat d’alors.

Une observation que n’a pas appréciée son confrère, Me Diomandé qui assure la défense de Firmin Kouakou.

Le petit « pugilat » qui s’en est suivi a été vite maîtrisé par le président Coulibaly Ahmed.

Par ailleurs, l’ancien Dg du Frc a soutenu mordicus que ce projet était viable avec un marché potentiel.

Selon lui, le montage de l’usine au plan technique était achevé en juin 2005 et que ces essais avaient été réalisés avec succès.

Il ne manquait plus que l’argent soit injecté pour l’approvisionner en matières premières.

Ce qui n’a pas suivi. « Je suis allé voir le président de la République accompagné du ministre de l’Economie et des Finances.

Il a donné des instructions au ministre de décaisser l’argent.

On lui a dit oui mais une fois sortis, nous n’avons pas eu l’agent », s’est-il plaint.

Pourtant, plus de 5 milliards de francs CFA ont été virés pour l’entretien de cette usine.

« Si on nous avait donné cet argent au moment où nous demandions, l’usine aurait fonctionné et on aurait pu rentabiliser l’investissement », a-t-il regretté.

Firmin Kouakou a également accusé les multinationales dans l’échec de ce projet.

Ce sont elles, au fond, qui l’auraient fait capoter, pour préserver leurs intérêts. « Personne ne nous laissera faire ce que nous voulons de bien pour notre filière.

Ceux à qui ont a confié la filière, quand ils voudront aller de l’avant, ils rencontreront des problèmes », a-t-il prévenu, avant de lancer un appel à la prise de conscience.

« Nous devons nous battre, être un peu plus décomplexés, avoir plus audace sinon demain ne sera pas autre chose qu’hier.

Si les multinationales étaient des philanthropes, elles nous achèteraient nos produits à un meilleur prix », a-t-il laissé entendre.

Quant à Angeline Kili, présidente du Frc, elle a confirmé les propos de son Dg relativement aux conditions d’acquisition de cette usine et des « misères » que leur aurait fait subir Ousmane Gbané, leur représentant aux Etats-Unis.

Jonas BAIKEH

ÉCONOMIE Publié le mardi 10 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan - Procès café-cacao / Okaingy Louis, Pca de l’usine de Fulton : ‘‘Nous avons acheté une usine dépiécée’’

Les sous de la seule usine de chocolat à l’époque de Côte d’Ivoire sise à Fulton aux Etats-Unis aurait servi pour la villa de la fille de l’ex-président à New-York.

Le tribunal a repris, hier lundi 9 juillet 2012, l’audition des ex-barons de la filière café-cacao avec le Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) et procédé à des confrontations directes.

«Nous avons acheté à 23 milliards de francs Cfa une usine en vrac, en pièces détachées puis, nous avons cherché à la reconstituer parce que certaines parties ont été achetées par d’autres personnes, car tous les compartiments ont vendus aux enchères. »

Telle est la réponse que Okaingy Okaingy Louis, Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) sous le nom de la société ‘’Nyccc’’ a donné au Tribunal. Dans son élan, le prévenu a expliqué qu’il a fallu quatre ans pour mettre l’usine en route et c’est le 14 mai 2004 que l’achat a été opéré.
Selon le Pca de l’usine, c’est le Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao) qui a acheté l’usine. Du coup, le président Coulibaly Ahmed a demandé que Kouakou Firmin et Kili Angeline, respectivement Dg et Pca du Frc de venir à la barre pour confrontation.
Selon le Dg, c’est effectivement le Frc qui a financé l’achat de cette usine dont le terrain et les bâtiments, propriétés du Comté n’étaient pas à vendre.
A la question de savoir s’il y avait urgence pour l’achat d’une telle usine dépiécée aux Etats-Unis, le prévenu martèle que c’était une opportunité à saisir pour donner une plus-value au travail des paysans ivoiriens. Et d’ajouter qu’il a pris sur lui, la décision de l’achat suite à une injonction du président Gbagbo.
Quant à Kili Angeline, Pca du Frc, elle a déclaré que son conseil d’administration n’a pas siégé pour donner quitus au Dg pour cette affaire.
Selon elle, c’est par téléphone que le Dg Kouakou l’a informée puis, il a obtenu quitus après qu’elle a notifié cela aux membres de son conseil.
«Pour la mise en route de l’usine, il a fallu un an pour que les premières tablettes de chocolat sortent. Malheureusement, nos concurrents nous ont fait couler.
L’usine nous a coûté 46 milliards de francs.», a lancé Kouakou Firmin.
Poursuivant ses propos, le prévenu a révélé que l’achat a été effectué sur le fonds dit de ‘’ Reserve de prudence’’ doté d’un budget de 182 milliards de francs CFA de 2002 -2008.
Après cette confrontation, c’est Aka épouse Elloh Evelyne Marguerite, directeur générale de Coco-service qui était à la barre pour répondre de sa gestion à la tête de cette structure.
Puis, elle a été suivie par le président de la chambre des notaires de Côte d’ Ivoire, Me Niamien N’ Guessan Antoine, qui a répondu aux questions relatives aux actes qu’il a authentifiés lors de la cession de Coco-service et de Sifca.

Selon, le président Coulibaly, le notaire est à la barre pour infraction constatées dans ses deux actes. Le procès reprend aujourd’hui avec cette dernière audition

M. Ouattara

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