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Déstabilisation de la Côte d’Ivoire : Les complices Alain Christophe Traoré, alias « Alino Faso » l’enfoncent et il perd la nationalité ivoirienne.
Déstabilisation de la Côte d'Ivoire : Les complices Alain Christophe Traoré alias « Alino Faso » l'enfoncent et il perd la nationalité ivoirienne.

Déstabilisation de la Côte d’Ivoire : Les complices Alain Christophe Traoré, alias « Alino Faso » l’enfoncent et il perd la nationalité ivoirienne.

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Selon des sources proches du dossier qui nous ont parlé sous l’anonymat, outre le premier ministre -Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo- et le patron de l’ex Agence Nationale de Renseignements du Burkina Faso- le commandant Oumarou Yabré- deux frères du chef de la junte ont activement pris part à plusieurs complots tendant à renverser le Président Ouattara au profit de l’ex-chef rebelle ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro. Le frère ainé, Inoussa Traoré, conseiller spécial de son cadet de président, est le financier des différentes opérations souterraines, alors que Kassoum Traoré, moins jeune que le capitaine Traoré, coordonne une partie des manufactures à fake news dirigées contre la Côte d’Ivoire, en binôme avec un certain Ibrahima Maïga, enseignant reconverti dans le journalisme sans aucune formation préalable, installé aux Etats-Unis depuis quelques années.
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(de gauche à droite) Kassoum Traoré ( petit frère du président), Alino Faso, Oumarou Yabré ( patron du renseignement Burkinabé).

Déstabilisation de la Côte d'Ivoire : Les complices Alain Christophe Traoré, alias « Alino Faso » l'enfoncent et il perd la nationalité ivoirienne.

Alors que le dossier est toujours en instruction, les quatre complices d’Alino Faso reconnaissent tous son activité subversive envers la Côte d’Ivoire.

Devant les policiers, le Burkinabé s’était montré très bavard au cours de son audition, étayant notamment le complot ourdi au Burkina Faso pour renverser le président Ouattara avant la présidentielle d’octobre prochain, au profit de Guillaume Soro, dont les hommes seraient formés dans un camp militaire de Ouagadougou.

Cependant, devant le juge, TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso est revenu sur certaines de ses premières déclarations, ne reconnaissant plus qu’une activité d’espionnage et des accointances avec les communicants de Guillaume Soro sur la toile, dont les activités tendant à déstabiliser le régime ivoirien sont notoires.

Aux enquêteurs de la Direction de la Surveillance du Territoire (DTS), Alino Faso a reconnu avoir été recruté par Kassoum TRAORÉ, frère cadet du chef de la junte burkinabè, en charge de la gestion des cyberactivistes du régime.

Contre 500.000 FCFA tous les mois, il devait contribuer à la communication du régime sur les réseaux sociaux, notamment en contrant les messages hostiles à la junte.

C’est en exécution de cette mission, comme on peut le lire dans des documents secrets que nous avons pu consulter, que Alino Faso avoue avoir recruté plusieurs cyberactivistes et créé en 2024, la « Brigade d’Intervention Rapide de la Communication (BIRC) », sous la supervision de Kassoum TRAORÉ, frère du patron de la junte.

Outre de regrouper les plus importants cyberactivistes pro-junte burkinabè, cette structure rassemble ceux de Guillaume Soro.

Les services de renseignements ivoiriens suivent avec beaucoup d’attention, depuis plus d’un an, les opérations de communication concertées contre la Côte d’Ivoire des activistes pro-junte comme Ibrahima Maïga qui vit aux Etats-Unis et des soroïstes Maïmouna Camara alias La Guêpe ou encore Souley De Paris.

Si le premier objectif de la BIRC est de contrecarrer toutes les informations hostiles à la junte burkinabè, elle a aussi pour but de mener des actions de subversion dirigées contre des individus ou Etats identifiés comme malveillants vis-à-vis de la junte du Faso.

D’où la floraison des fake news contre les autorités ivoiriennes, produites par le BIRC et ses différents relais.

Guerre informationnelle contre la Côte d’Ivoire

Des actions menées contre la Côte d’Ivoire dans le cadre de la BIRC, Alino Faso, lors de son interrogatoire à la police « faisait noter que ses acolytes et lui avaient pris plusieurs mesures contre la Côte d’ivoire dont la surveillance de l’actualité ivoirienne, sur toutes les plateformes d’actualités disponibles, pour répondre éventuellement aux attaques sur la transition burkinabè et créer des fausses informations dans le but d’amener les populations ivoiriennes à douter de leurs dirigeants et créer l’instabilité dans le pays ».

Toujours aux policiers de la DST, comme on peut le lire dans le document confidentiel que nous avons consulté, Alino Faso « indiquait que fin 2023, le Commandant YABRE Oumarou, Président du Conseil National de Sécurité d’Etat et ancien Directeur de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) du Burkina Faso, l’instruisait de trouver également des informations sur le cyberactiviste burkinabè NAÏM TOURE, domicilié à Abidjan.

Quelque temps plus tard, en exécution de cette mission, il informait le susnommé sur les lieux que NAÏM TOURE fréquentait ».

Pour ces missions pour le compte de l’ANR, Alino Faso affirme avoir été rémunéré 1.000.000 FCFA/mois en sus des 500.000 FCFA qu’il recevait du frère du capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Alino Faso a reconnu avoir également surveillé les anciens ministres de l’ex-président Roch Kaboré. Alpha Barry, ancien ministre des Affaires étrangères, Arouna Kaboré, ex-ministre du Commerce, tout comme plusieurs dignitaires du régime renversé, résidant en Côte d’Ivoire.

Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’état du Burkina Faso / Photo-DR

Des hommes de Soro formés à Ouaga pour renverser le régime ivoirien…

Quelques heures après son arrestation, alors qu’il est cuisiné par les enquêteurs de la DST sur des projets de renversement du président Alassane Ouattara, Alino Faso « affirmait avoir été témoin d’une conversation au domicile du Commandant YABRE Oumarou, où des officiers de l’armée burkinabè affirmaient que les hommes de Guillaume SORO, formés au Burkina Faso, au camp militaire Sangoulé Lamizana de Ouagadougou, avec le soutien du Capitaine Ibrahim TRAORE et de son armée, avaient toutes les chances pour renverser le pouvoir ivoirien avant l’élection présidentielle de 2025 ».

La justice prend le relais…

Interpellé le 10 Janvier 2025 pour le Burkinabè TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso, et quelques jours plus tard pour les nommés MINOUGOU Estelle, FOFANA Mamadou, GARANGO Ibrahim et KANGOUAME Abdoul Salam, ils ont tous été inculpés, le 20 janvier 2025, pour les faits « d’Intelligence avec des agents d’un Etat étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire ou de ses intérêts économiques essentiels, de complot contre l’autorité de l’Etat, de diffusion de nouvelles fausses de nature à entrainer une atteinte au moral de la population, de rassemblement des renseignements de nature à nuire à la défense nationale dans l’intention de les livrer à un Etat étranger et d’espionnage », selon les premiers éléments de l’instruction que nous avons pu consulter. Pour ces faits graves, punis par les articles 148, 149, 155, 161, 163, 183 et 190 du code pénal ivoirien, s’ils sont reconnus coupables, la peine maximale pour certains des faits pour lesquels ils sont poursuivis, c’est l’emprisonnement à perpétuité.

Cependant, au cours de l’instruction devant le juge, Alino Faso a nié une partie de ses confessions devant les policiers, mais comme l’affirme des éléments du dossier auquel nous avons eu accès,

« L’exploitation des données numériques contenues dans les différents téléphones et autres outils informatiques » des inculpés corroborent la thèse du complot en vue de déstabiliser le régime ivoirien.

Tout au plus, Alino Faso a-t-il reconnu devant le magistrat instructeur « être en relation avec le commandant de l’Agence Nationale de Renseignement burkinabé avec qui il a des contacts réguliers et à qui il a donné des renseignements sur certains cyberactivistes burkinabé et ivoiriens ainsi que certaines photographies et vidéos de l’armement des Forces de Défense et de Sécurité ivoiriennes ».

Identifiés comme ayant activement pris part aux activités séditieuses d’Alino Faso, MINOUGOU Estelle, FOFANA Mamadou, GARANGO Ibrahim et KANGOUAME Abdoul Salam confirment son rôle dans la conception et la diffusion de fake news tendant à provoquer une insurrection populaire en Côte d’Ivoire.

L’enquête de police ayant révélé que TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso avait acquis la nationalité ivoirienne par le mariage en usant de faux documents, le procureur de la république d’Abidjan-Plateau a saisi le tribunal en vue d’ordonner la nullité de l’acquisition de la nationalité ivoirienne par mariage de ce dernier.

Le 20 février dernier, le tribunal a fait droit à la requête du Procureur de la République en annulant la nationalité ivoirienne d’Alino Faso.

L’instruction se poursuit toujours au niveau de la justice, et aucune date n’est pour le moment fixée pour le procès des cinq inculpés. Tous restent détenus au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA).

Ce qui est vrai, est vrai !    Said Penda  Journaliste d’investigation et analyste politique. Ex-BBC et agence Associated Press (USA).    Logo

 

Depuis Février 2025, Alain Traoré alias Alino Faso a été déchu de la nationalité Ivoirienne ayant usé de faux documents pour l’établissement de cet acte.

De gauche à droite) Kassoum Traoré ( petit frère du président), Alino Faso, Oumarou Yabré ( patron du renseignement Burkinabé.

La junte burkinabè envisageait de renverser le président Alassane Ouattara, avant la présidentielle d’octobre prochain, pour le compte de guillaume soro.

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Said Penda Journaliste d'investigation et analyste politique. Ex-BBC et agence Associated Press (USA).

La junte burkinabè envisageait de renverser le président Ouattara, avant la présidentielle d’octobre prochain, pour le compte de guillaume soro. C’est ce qui ressort de l’interrogatoire d’alino faso, un des maillons du complot, arrêté en janvier à Abidjan. La suite des informations inédites dans cette courte vidéo. Ce qui est vrai, est vrai !

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