Le directeur général a souligné que les recettes mobilisées par les impôts au premier trimestre 2024 sont en hausse de 12,6% (102 milliards de FCFA par rapport à 2023).Il a expliqué que cette bonne performance s’explique par la tenue de l’activité économique et la poursuite de la digitalisation.
Expliquant l’écart négatif, Abou Sié Ouattara a noté l’impact de la réforme des impôts sur les traitements et salaires (Its) dont les effets pervers ont commencé à se faire sentir dès le mois de janvier 2024.
Il a également ajouté la baisse du niveau des droits d’enregistrement du binôme café-cacao, le retard dans l’implémentation de certaines dispositions de l’Annexe fiscale 2024, le retard dans la mise en œuvre du dispositif de contrôle des flux de télécommunication et l’instabilité du réseau informatique de la Dgi.
Quant au directeur de cabinet adjoint du ministre des Finances et du Budget, Vassogbo Bamba, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir toutes les actions de l’administration fiscale qui s’inscriront dans la dynamique d’amélioration des rendements des agents des Impôts.