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Échanges commerciaux intra-africains : La Côte d’Ivoire veut miser sur les ports secs.
Échanges commerciaux intra-africains : La Côte d’Ivoire veut miser sur les ports secs.

Échanges commerciaux intra-africains : La Côte d’Ivoire veut miser sur les ports secs.

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Port sec de Ferkéssedougou

Échanges commerciaux intra-africains : La Côte d’Ivoire veut miser sur les ports secs.

« Les ports secs : outil d’accélération socio-économique en Afrique atlantique ». C’est le thème central d’une table ronde qui a réuni le 10 mars, à l’hôtel palm club, à Cocody, plusieurs acteurs du secteur des transports en Côte d’Ivoire.
Initiée par le Centre de recherche maritime portuaire et logistique (Crempol) de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (Arstm), en partenariat avec la Fondation française Sefacil et le Cabinet Datopi,

La cérémonie qui a été suivie de la dédicace d’un document sur le même thème, avait pour but de fédérer, autour d’une même table, les savoirs, savoir-faire et pratiques en matière de ports secs. Mais aussi, de relever les retombées présentes et à venir pour le tissu social et l’environnement économique des populations en Afrique.

Trois zones industrielles créées…

Le ministre des transports, Amadou Koné, était représenté à l’occasion par son conseiller technique maritime, le Lt/Colonel Aya Odette Kouakou, administrateur des Affaires maritimes et portuaires. Elle avait à ses côtés, le Directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly.

Elle a souligné que le port sec vise à permettre de développer les échanges intra-africains, et d’assurer la montée en gamme du commerce sur le continent, en rendant les économies, moins dépendantes, des chocs extérieurs.
« C’est pourquoi l’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 26 août 2020, à Abidjan, un accord de développement d’un projet de partenariat public-privé, entre le conseil régional du Tchologo, le Port autonome de San Pedro et le groupe Arise Ivoire, pour la création de trois zones économiques industrielles, à fort impact, implantées à Akoupé Zeudji (Abidjan), à San Pedro et à Ferkessédougou, pour la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, qui devrait générer des emplois et contribuer au PIB d’ici 2030 ».
La Côte d'Ivoire mise sur les ports secs. (DR)

La Côte d’Ivoire mise sur les ports secs. (DR)

Rapprocher les ports des partenaires régionaux

Selon la représentante du ministre des transports, les travaux du port sec de Ferkessédougou, lancés depuis mai 2021, vont désengorger les ports ivoiriens et les rapprocher de ses partenaires régionaux.

Il va également mettre en valeur les potentialités économiques des districts de savane (Poro, Tchologo et Bagoué), et du Zanzan (Gontougo et Bounkani), qui permettront aussi de créer des milliers d’emplois, dans une zone qui en manque cruellement.

Dans le même sens, le Dg de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly, a indiqué que le développement des activités de l’économie maritime et portuaire, se heurte à des problématiques, liées notamment, au congestionnement des villes portuaires, obstacle à la mobilité et à la compétitivité, aux questions de criminalité organisée, et de gestion écoresponsable des ressources naturelles.

« C’est la raison d’être du Crempol qui a pour objectif, de proposer des solutions pragmatiques aux défis logistiques auxquels sont confrontés les Etats africains, les entreprises du secteur maritimes, les institutions multilatérales, les investisseurs, les entreprises portuaires, et industrielles, concernant les offres de transport maritime, les passages portuaires, la gestion des corridors, ainsi que les problématiques liées à la pêche, à la sécurité et à la sûreté maritime ».

Casimir Djezou

Côte d'Ivoire port sec de Ferké, un grand projet stratégique pour le développement du septentrion.

D’ici fin 2023, la Côte d’Ivoire va prendre livraison de son premier port sec. Stratégiquement située au nord du pays, cette infrastructure vise à désengorger et rapprocher le port autonome d’Abidjan de ses partenaires régionaux (Mali, Burkina Faso, Niger).

C’est ce vendredi 21 mai que la ministre ivoirienne des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a procédé à la pose de la 1ère pierre du chantier du port de port sec de Ferkessédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire à 600 km de la capitale économique Abidjan.

La première phase des travaux, étendue sur une superficie de 732 ha, est exécutée par l’entreprise China National Complete Plant Import Export Corporation (COMPLANT).

Evaluée à 254 milliards FCFA (473,4 millions USD), cette étape est prévue pour durer 30 mois.

Il y aura principalement une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid, etc.) ; un dépôt d’hydrocarbures ; un abattoir régional et un marché à bétail ; ainsi qu’une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers.

Selon Kandia Camara, ce chantier « outil d’accélération de la croissance et de réduction de la pauvreté », va générer plus de 71 000 emplois directs au profit des jeunes et des femmes.

Dans sa globalité, ce chantier d’envergure nécessitera un investissement de 303 milliards FCFA (461 millions EUR) dont 50% seront mobilisés par des privés.

Il a été retenu comme prioritaire dans le cadre du deuxième Programme économique régional (PER) de l’UEMOA.

Une fois achevé, le port sec de Ferkessédougou contribuera durablement au développement des régions du nord du pays et à la mise en valeur des potentialités économiques des districts des Savanes (Poro, Tchologo, Bagoué) et du Zanzan (Bounkani, Gontougo), en plus de tirer profit des atouts commerciaux des régions frontalières :

Sikasso (Mali) et Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

Romuald Ngueyap pour agenceEcofin

AFRIKIBARIA.COM

Côte d’Ivoire : la SDMA réalise un port sec de 2,9 millions USD dans la zone de Bouaflé

Pour décongestionner le Port autonome d’Abidjan qui devient très saturé et faciliter l’écoulement des produits de l’ouest de la Côte d’Ivoire, la Société de dédouanement maritime et aéroportuaire (SDMA) vient d’ouvrir un port sec sur une superficie de 4 ha dans la commune de Bouaflé.

Qui pourra également éviter les surcoûts portuaires.

Cette infrastructure logistique, qui a coûté 2,9 millions de dollars, selon le directeur général de la SDMA, Emile Gnagra, a mobilisé 300 emplois directs, indirects et saisonniers.

Le groupe compte implanter dans la zone d’Abengourou, San Pedro et Abidjan des similitudes.

Pour le port sec Bouaflé (région de la Marahoué), deux entrepôts sont déjà opérationnels.

Le premier est bâti sur une superficie de 2000 m² et un autre d’une superficie de 1600 m². « Cette plateforme va permettre à l’Etat d’organiser l’approvisionnement régulier des sociétés et industriels et de connaitre les stocks des parties prenantes de sorte à faire une meilleure location », explique le directeur général de la SDMA.

« L’implantation de notre premier hub logistique dans la région de la Marahoué est un choix stratégique fort qui  vise également à mettre en lumière le potentiel économique d’une région pleine de ressources agricoles et minières », a-t-il ajouté.

Dans le cadre de la Bourse des matières premières agricoles (BPMA) qui entre dans phase d’opérationnalisation, la SDMA veut aider l’Etat en mettant à disposition ces entrepôts pour l’entreposage des produits agréés à la BPMA.

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