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Economie et Politique – Transformation de la Côte d’Ivoire : Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité.
Economie et Politique - Transformation de la Côte d’Ivoire : Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité.

Economie et Politique – Transformation de la Côte d’Ivoire : Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité.

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Toutefois, si l’homme a du mérite, c’est, par-dessus tout, sa vision politique doublée de son acuité économique. Car, d’une part, dans une Côte d’Ivoire, en proie à l’asphyxie économique, et d’autre part, à l’instabilité socio-politique depuis presqu’une décennie, dans l’un comme l’autre cas, il a su faire preuve d’un leadership exceptionnel.

Economie et Politique - Transformation de la Côte d’Ivoire : Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité.

Transformation de la Côte d'Ivoire: Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité

ECONOMIE ET POLITIQUE – Transformation de la Côte d’Ivoire: Pourquoi Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité

 

On ne le dira jamais assez, Alassane Ouattara est la meilleure chose qui soit arrivée à la Côte d’Ivoire depuis Houphouët-Boigny, considéré comme le Père fondateur de la Côte d’Ivoire.

Celui qui secoue la vie publique ivoirienne depuis plus d’une décennie fit son apparition, pour la première fois, sur la scène ivoirienne en avril 1990, lorsque la Côte d’Ivoire est secouée par une crise économique sans précédent et que le Président Félix Houphouët-Boigny, sous la pression des bailleurs de fonds, lui fait appel, d’abord, en qualité de Président du Comité Interministériel de Coordination du Programme de Stabilisation et de Relance Economique, ensuite en tant que Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le 7 novembre 1990.

Puis, candidat aux élections de 2010, il est élu Président de la République avec 54,10 % des voix, au second tour, face au Président sortant, Laurent Gbagbo.

Il est finalement investi le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, suite à une crise post-électorale qui fera plus de 3.000 victimes.

Tout de suite après avoir accédé à la magistrature suprême, il entama de multiples réformes techniques et économiques qui vont, peu à peu, transformer la Côte d’Ivoire et améliorer les conditions d’existence des Ivoiriens.

Sur la base de ce bilan positif, Alassane Ouattara est réélu le 25 octobre 2015, dès le premier tour, avec 83,66% des voix, pour un deuxième mandat.

Apparemment, les divers liens tissés lors de ses passages au Fonds Monétaire International (FMI), respectivement, en 1968 et en 1984 et à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en 1988 et 1993, les divers liens tissés dans ces institutions, lui seront d’une utilité exceptionnelle, lorsque, deux ans plus tard, plus précisément au moment où « la région traverse une très mauvaise passe économique », Félix Houphouët-Boigny l’appelle à ses côtés et lui confie la présidence du Comité interministériel chargé de l’élaboration et de la mise en application du programme de stabilisation et de relance.

« Il faut reconnaitre qu’Alassane Ouattara, indépendamment de toute considération relationnelle, demeure le modèle de la force mentale par excellence »

Néanmoins, il faut reconnaitre qu’Alassane Ouattara, indépendamment de toute considération relationnelle, demeure le modèle de la force mentale par excellence, l’audace, le courage, la patience, la persévérance, la résilience, pour ne citer que ces quelques qualités.

Il faut dire que l’homme a toujours été confronté à des défis qui s’apparentent à des courses d’obstacles.

Pour autant, lorsqu’on considère les circonstances particulièrement difficiles dans lesquelles il a été aux commandes et les responsabilités qui étaient les siennes, que ce soit en 1990 ou en 2011, il n’y a aucun doute que sans ces valeurs ci-dessus évoquées, il ne serait pas parvenu aux résultats qu’on lui connaît.

Toutefois, si l’homme a du mérite, c’est, par-dessus tout, sa vision politique doublée de son acuité économique.

Car, d’une part, dans une Côte d’Ivoire, en proie à l’asphyxie économique, et d’autre part, à l’instabilité socio-politique depuis presqu’une décennie, dans l’un comme l’autre cas, il a su faire preuve d’un leadership exceptionnel.

« On peut affirmer sans se tromper qu’Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité »

Et même si, dans les deux cas, il a toujours été critiqué pour sa « politique de rigueur budgétaire », il a fini par « être salué tant par les siens que par l’Afrique pour les résultats effectifs de la relance mise en place».

Toutefois, c’est lorsqu’il devint Président de la République, en 2011, qu’il produisit plus de résultats positifs.

Certaines mauvaises langues diront, certainement, que c’est justement parce qu’il se croyait capable de jouer ce rôle qu’il est venu, mais rien ne pouvait présager que le premier venu aurait pu produire de tels résultats positifs dans une Côte d’Ivoire minée par crise économique aiguë provoquée par une décennie de conflits ethnico militaires.

En somme, eu égard non seulement au parcours politique d’Alassane Ouattara parsemé de multiples embûches mais qui ne l’ont pas empêché de réaliser les résultats que nous connaissons, on peut affirmer sans se tromper qu’Alassane Ouattara doit être doublement et même triplement félicité.

Dr OUSSOU Kouamé Rémi, Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké

Expert en développement professionnel. 

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