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Filière anacarde : C’est parti pour la campagne de commercialisation du cajou 2021.
Filière anacarde : C’est parti pour la campagne de commercialisation du cajou 2021.

Filière anacarde : C’est parti pour la campagne de commercialisation du cajou 2021.

La campagne de commercialisation du cajou 2021_CIV_1
La campagne de commercialisation du cajou 2021_CIV_2
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Filière anacarde : C’est parti pour la campagne de commercialisation du cajou 2021.

Hier mardi 9 février, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a sacrifié à sa traditionnelle cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation des noix brutes de cajou, au titre de l’année 2021.

Le prix minimum d’achat chez les producteurs est 305 francs CFA le kilogramme. Soit une baisse de 95 francs CFA par rapport à l’année dernière.

Cette dégression pourrait se comprendre, en raison des tensions du marché mondial des matières premières agricoles dues à la pandémie de Covid-19.

Une crise sanitaire qui aura finalement eu un impact négatif limité sur la traite 2020, selon la direction générale du CCA.

Même avec la baisse du prix d’achat bord champ, le montant pratiqué en Côte d’Ivoire est supérieur à celui du Bénin.

Dans ce pays, la date d’ouverture officielle de la campagne 2021 est prévue pour le 11 mars. Lors d’une réunion préparatoire pour la fixation du prix minimum qui a eu lieu le 14 janvier, il est prévu que la campagne s’ouvrira avec un prix de 275 francs le kilogramme.

À entendre le PCA du CCA qui a rappelé les différents prix annoncés par le gouvernement le 3 février, la campagne 2021 ne sera pas comme la précédente. Notamment, pour ce qui est de la répression contre la fuite des produits vers les voisins de la Côte d’Ivoire.

« Les nouvelles dispositions introduites par l’Ordonnance 2020-602 du 5 août 2020 modifiant l’Ordonnance 2018-437 du 3 mai 2018 sur la répression des exportations frauduleuses donnera plus d’outils au Conseil du coton et de l’anacarde et à l’ensemble des administrations concernées pour lutter efficacement contre ces comportements néfastes pour les économies locales des zones de production concernées et pour toute l’économie nationale », a averti Ouattara Blidia.

Les pertes engendrées chaque année par cette fuite des noix de cajou se chiffrent en milliards de francs CFA au préjudice du premier producteur mondial.

Les autres prix planchers obligatoires sont 330 francs CFA au niveau des magasins de l’intérieur du pays, et 389 francs CFA pour une livraison dans les magasins portuaires.

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