C’est ce qui fera dire au Général de Corps d’Armée Lassina Doumbia qui présidait cette cérémonie de clôture, tout le bénéfice que l’on peut tirer de ce type de manœuvre, qui confronte des expériences et des expertises diverses.

Mais pour le Chef d’Etat-Major ivoirien, il s’agira de capitaliser l’ensemble des acquis pour les adapter aux contextes différents et aux réalités individuelles, afin de proposer la meilleure riposte à une menace sans cesse mouvante et qui innove régulièrement dans sa capacité de nuisance.

Bien avant lui, le contre –amiral Jamie Sand, commandant du SOCAF a remercié la Côte d’Ivoire qui a accepté d’héberger l’exercice et justifié la nécessité de construire une solidarité contre le terrorisme qui menace les libertés individuelles.

Il a salué les armées occidentales venues partager leurs protocoles en la matière avant d’inviter les armées des quatre pays africains participants à s’approprier les savoir-faire acquis afin d’opposer une réponse égale partout où le terrorisme chercherait à prendre racine.

Flintlock existe depuis 2005 et est conduit par le SOCAF. Il se déroule alternativement dans des pays africains avec la participation d’armées occidentales et vise à renforcer les capacités opérationnelles des armées africaines invitées.

L’édition 2023 se tiendra au Ghana sur la thématique de la piraterie maritime.

Source: État major des armées