Premier producteur mondial de noix de cajou, la Côte d’Ivoire ne transforme que 10 % de sa production au niveau local. Pour renforcer ce secteur, un groupe singapourien a obtenu des financements auprès de Finnfund pour lancer une usine de transformation de cajou dans le pays.

Finnfund, l’institution finlandaise de financement du développement, a accordé une facilité de crédit de 10 millions $ à Valency International Trading Sarl, une filiale du groupe singapourien de négoce de matières premières, Valency International Group.

Le prêt servira à financer la construction d’une usine de transformation de noix de cajou par Valency International en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes heureux de soutenir la croissance et le développement des opérations de Valency International en Côte d’Ivoire, et simultanément, de renforcer la durabilité dans la production de noix de cajou.

Avec la nouvelle usine de traitement, la société générera des emplois et des revenus pour des milliers de personnes », a déclaré Markus Pentikäinen, gestionnaire de placements à Finnfund.

Leader mondial de la production et de l’exportation de noix de cajou brutes, la Côte d’Ivoire ne transforme que 10 % de cette production sur place, le reste étant exporté vers des pays asiatiques abritant des industries de transformation tels que l’Inde, le Vietnam, le Brésil, avant de rejoindre les marchés européens.

La transformation de la noix de cajou est un enjeu majeur pour le Conseil coton-anacarde, en charge de la gestion de la filière de l’Anacarde en Côte d’Ivoire.

Ce conseil avait annoncé fin 2021, la mise sur pied de trois nouvelles usines en vue de tripler dès 2022, la capacité de transformation de la noix brute.

Le projet en cours porté par Valency International Group contribuera au développement de la production et de la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. Il permettra également de développer des chaînes d’approvisionnement en s’appuyant sur de petits producteurs de cajou dans les zones rurales.

Chamberline Moko