Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi Jérôme a procédé ce lundi 24 janvier 2022 à Ebimpé (Anyama), à la pose de la première pierre des travaux d’un projet de construction de sept (7) établissements de formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Ce projet de construction de 7 établissements sera construit et équipé par une structure chinoise, Avic International dans les villes de Yamoussoukro, Kong, Ebimpé, Gbéléban, Diabo, Dabakala et Korhogo.

Pour le Premier ministre Patrick Achi, la mise en œuvre de ce projet s’inscrira sur une durée de sept années, dont trois pour la construction et les équipements et quatre au cours desquelles le partenaire accompagnera le corps enseignant pour la formation des élèves, du corps enseignant ainsi que pour la maintenance des équipements.

 » Cette disposition permettra d’inscrire nos établissements dans la durabilité dans une performance durable  » a souligné le chef du gouvernement.

À en croire le Premier ministre, ce projet de construction est financé à hauteur de près de 22 Milliards de francs CFA par l’Etat ivoirien et près de 124,6 Milliards de francs CFA par l’EXIM BANK OF CHINA, soit un montant total de 146, 5 Milliards de francs CFA.

Bien avant, Alexandre Tang, de l’entreprise Avic International a rassuré que ces établissements seront construits par des experts et l’enseignement de qualité sera donné dans ces établissements.

Dans ce registre, cent quatre-vingt-cinq (185) enseignants seront formés en Chine ou dans d’autres centres en raison de la persistance de la pandémie. Cette première expérience de construction de Lycées Professionnels se fera en parfaite cohérence avec le Secteur Privé.

Un parcours spécifique sera proposé à la rentrée 2022-2023 en synergie avec le Secteur Privé, de manière à mettre en application le système DUAL, formation/stage pratique, comme cela se fait dans d’autres pays d’Asie.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Dr N’Guessan Koffi a pour sa part indiqué que le dysfonctionnement du système conjugué à une inadaptation des programmes avec les besoins du Secteur Privé pourvoyeur d’emplois ont eu un impact peu reluisant sur la qualité des formations et l’employabilité des apprenants.

Ainsi, les réflexions en cours dans le cadre des Etats Généraux de l’Education permettront de disposer d’un diagnostic plus précis sur les limites de notre formation générale ainsi que les remèdes à lui proposer.

Selon lui, ce projet s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat qui a promis multiplier, sur l’étendue du territoire national, les centres de formation professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi.

« Chaque établissement aura également une spécificité et tiendra compte des activités ainsi que des potentialités de la région où il est implanté. » a-t-il confié.

Ainsi plusieurs filières dont la Mécanique Générale, l’Électricité et l’Électronique, la Maintenance Véhicules et Engins, la Chaudronnerie, le Froid et la Climatisation, la Soudure, la Mécanique Agricole, le Bâtiment et les Travaux Publics, la Transformation Agroalimentaire, l’Agriculture, l’Élevage, les TIC, etc ont été retenues.

Cyprien K.