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Frontière Côte d’Ivoire – Burkina-Faso (23/02/2024).
Frontière Côte d'Ivoire - Burkina-Faso (23/02/2024).

Frontière Côte d’Ivoire – Burkina-Faso (23/02/2024).

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Des policiers et des journalistes Burkinabè mis aux arrêts en territoire ivoirien pendant quelques heures !.

Frontière Côte d'Ivoire - Burkina-Faso (23/02/2024).

Peut être une image de 4 personnes et texte qui dit ’Une vue des policiers burkinabè qui ont franchi le poste- frontière de Larélaba le vendredi 23 février 2024. © DR’

 

Des policiers et des journalistes Burkinabè mis aux arrêts en territoire ivoirien pendant quelques heures !
Les faits :
Ce vendredi 23 février 2024 en début d’après-midi à la frontière Nord de la Côte d’Ivoire plus précisément au poste frontalier de Larélaba.
Une colonne de Pick Up venue du Burkina Faso, pays voisin, a été interceptée par des éléments des forces de sécurité ivoiriennes en poste dans cette partie frontalière au Nord du pays.
À bord de ces véhicules se trouvaient des hommes en tenue armés de fusils d’assaut de type Kalachnikov et des armes de poing notamment des pistolets automatiques.
Ils étaient accompagnés d’une équipe de reportage de la RTB, la télévision publique Burkinabè.
Surpris par cette arrivée inopinée sur leur territoire, les forces de sécurité ivoiriennes ont arrêté les éléments Burkinabè.
Ces derniers ont vite expliqué qu’ils étaient en mission du côté du Burkina mais qu’ils s’étaient trompés de route.
Ils ont ajouté qu’ils escortaient une mission de ministres Burkinabè dont celui de l’Administration du territoire et de la Sécurité, tout près de la frontière.
Il n’empêche ! Pénétrer en territoire étranger avec des armes sans autorisation, pose problème.
Immédiatement, la sécurité ivoirienne a rendu compte à sa hiérarchie.
L’affaire est vite remontée jusqu’à Abidjan.
En quelques minutes, les plus hautes autorités ivoiriennes ont été informées de la situation de cette entrée inopinée de ces policiers burkinabè sur le territoire ivoirien.
Elles ont instruit que les policiers Burkinabè soient relâchés pour retourner dans leur pays. Ce qui fut fait.
Cependant, l’équipe de reportage a été retenue quelque temps juste pour les besoins de vérification.
Il s’agissait de s’assurer que l’équipe n’avait pas pris des images du poste-frontière.
Une fois rassurée que les caméras de la RTB ne contenaient plus des images du poste-frontière, les reporters ont été autorisés à leur tour de regagner le Burkina Faso.
C’est ainsi qu’en fin de journée, les policiers ivoiriens les ont remis à leurs collègues Burkinabè.
Ces derniers en ont profité pour présenter, une fois de plus, leurs regrets et leurs excuses pour avoir pénétré en tenue et en armes sur le territoire ivoirien sans autorisation.
Source : AFRIK Presse          Afrikipresse

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