Général Lassina Doumbia à propos des 49 soldats : « Le problème sera résolu, le Chef suprême des armées y veille ».
Général Lassina Doumbia à propos des 49 soldats : « Le problème sera résolu, le Chef suprême des armées y veille ».
Les militaires ivoiriens du 7e contingent ivoirien d’Eléments nationaux de soutien (Nse 7) ont été reçus vendredi à l’état-major avec leur décoration Minusma. Au salut du drapeau, vendredi à l’état-major général des armées au Plateau, ils étaient là, la poitrine bombée, mettant en relief la médaille MINUSMA.
Cette parenthèse se refermera certainement », a affirmé le chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire.
Le général Lassina Doumbia, un homme de terrain, sait que les soldats acceptent difficilement d’abandonner leurs frères d’arme.
Il comprend aussi que lorsque des militaires savent qu’ils disposent d’hommes et femmes de qualité, de logistiques plus qu’appropriées pour aller libérer des camarades emprisonnés, il faut savoir leur parler pour les calmer.
Parmi les 50 soldats ivoiriens membres de la 7ème rotation NSE arrivés en juillet du Mali, 16 y étaient lorsque les 49 arrêtés foulaient l’aéroport de Bamako. Ils les attendaient pour une passation de consigne.
Depuis 2019 que la Côte d’Ivoire assure cette mission pour le compte de la Minusma, la pratique est qu’à chaque rotation, des éléments du contingent en fin de mission restent quelques jours avec la relève pour la passation de consigne.
Le 10 juillet, ces 16 soldats ont vu toute la relève arrêtée. Avant que les jours suivants, eux-mêmes ne soient expulsés. Ils ne comprenaient pas qu’eux qui ont assumé durant six mois la mission soient libres et expulsés alors que leurs frères d’armes venus les relever soient arrêtés pour mercenariat.
Pour qu’ils acceptent de rentrer, il a fallu que le chef d’état-major général des armées leur parle.
Il connaît ses hommes.
Hier encore, il leur a expliqué l’obligation d’obéissance du militaire. « Chers frères d’armes, nous sommes satisfait que vous ayez obéi aux ordres, à mon ordre en faisant preuve de maîtrise de soi pour exécuter l’injonction d’expulsion, évitant ainsi de jeter de l’huile sur le feu.
Je l’ai dit à un de vos camarades qui me disait ne plus s’apprécier et avoir perdu le sommeil du fait du sentiment d’avoir abandonné leurs frères d’armes.
Aux soldats ivoiriens que cette affaire incongrue commence à sérieusement irriter, le chef d’état-major des armées a trouvé les mots justes.
« Je conviens avec vous qu’il est dommage que plus d’un mois après, cette situation continue de perdurer. Mais nous devons continuer de faire confiance à l’action diplomatique.
Nos camarades ne seront jamais l’objet d’abandon », a-t-il réaffirmé.
Le chef d’état-major général des armées s’est appuyé sur les négociations entreprises par l’Onu, le président de l’Union africaine, le Togo et d’autres pays frères pour démontrer l’intérêt des autorités ivoiriennes pour les soldats en détention injustement à Bamako.
Il a salué la bravoure et le sens du professionnalisme des militaires ivoiriens au centre et au nord du Mali, qui continuent de combattre le terroristes malgré la forte campagne de dénigrement.
Il a aussi félicité l’ensemble des soldats ivoiriens qui ont conduit avec maestria les festivités marquant le 62e anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Curieux patriotisme
Pulchérie Gbalet, celle qui a organisé en juillet dernier, au nom d’une société civile que seule elle représente, une journée ville morte et que personne, même pas sa servante, n’a suivie, a trouvé une opportunité pour effacer sa honte et rebondir.
Revenue d’un voyage à Bamako pour lequel elle ne nous a pas encore dit qui le lui a payé, elle a envahi les réseaux sociaux pour répandre l’intoxication. Même les thèses grotesques que la junte malienne a abandonnées, Pulchérie Gbalet les reprend. Par exemple que les autorités ivoiriennes contactées le 10 juillet ont dit ne pas reconnaître les soldats ivoiriens.
Depuis le communiqué du Conseil national de sécurité présidé par le Président de la République et depuis aussi que Goita s’est rendu compte des mensonges de son entourage, plus personne n’évoque ce point.
Sauf Pulchérie, le nouveau chantre.
Avec tout le mépris que j’ai pour elle pour le mépris qu’elle a pour la Côte d’Ivoire, je ne dirai jamais qu’elle s’est rendue au Mali pour être servante.
A cause du niveau bas de rémunération de ce métier à Bamako tout comme celui de gardien.
On sait que sur ce dossier (est-ce le seul ?) Pulchérie Gbalet collabore avec Franklin Nyamsi Wa Kamerun, le chantre du soroisme sur les réseaux sociaux et qui est devenu, depuis son installation en juillet à Bamako, le maître à penser de la junte malienne.On sait aussi que son voyage (est- ce ça seulement) à Bamako a été financé par le responsable du Gps au Mali.On sait aussi qu’elle voue une admiration sans limite pour l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, dit-elle régulièrement sur les réseaux sociaux, l’a soutenue financièrement lors de son incarcération. Est-ce le seul soutien financier ?Toujours est-il qu’il y a le ventre (on comprend), la reconnaissance (c’est normal) mais il doit avoir aussi les méninges et la conscience minimale d’éviter les idioties qui peuvent empirer une situation .
Affaire 49 Soldats Ivoiriens détenus au Mali/le Général de corps d’armée Lassina Doumbia : »Nos camarades n’ont pas été reniés ».