Une justice proche des populations
Cette juridiction de première instance est composée du Tribunal de première instance, la maison de d’arrêt et de correction ainsi que la cité pénitentiaire.
Et à en croire le Garde des sceaux, ce sont « les fruits de cette forte implication de l’Etat en vue de rapprocher la Justice des populations et en faveur de leur bien-être « .
Les caractéristiques
Notons que le Tribunal de première instance, construit sur une superficie de 3,142 ha, a coûté 2 049 596 457 FCFA. Quant à la maison d’arrêt et de correction, d’un coût de 5 872 039 106, elle est construite sur une superficie de 5 ha, avec une capacité d’accueil de 500 détenus.
La cité pénitentiaire qui la jouxte, est, elle bâtie sur 2,5 ha, pour un coût de construction de 7 461 800 969 FCFA. Ce sont donc des infrastructures d’un coût global de 15 383 436 532 FCFA dont est ainsi dotée la ville de San Pedro
« La mise à disposition de ces infrastructures est une preuve supplémentaire des remarquables progrès réalisés par notre pays, dans tous les domaines, au cours de cette dernière décennie, grâce à la clairvoyance et au leadership du président de la République, SEM Alassane Ouattara », a fait remarquer Sansan Kambilé.
Des actions à consolider
Pour sa part, l’ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro a expliqué que l’engagement de l’UE et de ses États membres en faveur notamment de l’amélioration des conditions de détention ne s’arrête pas ici.
Et que plusieurs actions restent à pérenniser afin de consolider les acquis, de rendre le système pénitentiaire plus équitable, efficace et conforme aux standards internationaux, codifiés dans ce qu’on appelle les « règles Mandela ».
La mise en œuvre du Plan national des Droits de l’homme, ainsi que les récentes réformes du code pénal, constituent des occasions pour approfondir les efforts dans le secteur
« A cet égard, je salue le fait que la feuille de route élaborée par la Primature ait identifié, parmi les réformes légales prioritaires pour l’année 2023, l’adoption du projet de décret relatif à la détention des personnes dans les établissements pénitentiaires.
La mise en œuvre du Plan national des Droits de l’homme, ainsi que les récentes réformes du code pénal, constituent des occasions pour approfondir les efforts dans le secteur judiciaire, en particulier en ce qui concerne la détention » a-t-elle souligné.
Rappelons que ce projet s’insère dans le programme d’appui à la réforme et à la modernisation du système judiciaire et pénitentiaire, doté d’un budget de 18 millions d’euros sur les quatre ans (2015-2018).