
La Banque mondiale en Côte d’Ivoire.











La Banque mondiale en Côte d'Ivoire.
Quelques données économiques du Bilan de SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire fournies par la Banque mondiale (données pays). Pour ceux qui crient sur les antennes de télévision en réclamant un bilan, ils ont du grain à moudre. Une partie du bilan est sous vos yeux prenez soin de nettoyer vos binocles . Aussi lorsqu'ils circulent dans ne roulent ils pas sur du bitume? qu'ils se demandent qui en est l'ordonnateur. Pitié ouvrez les yeux. Posez les bonnes questions les Ivoiriennes et Ivoiriens vous répondront.
Le Groupe de la Banque mondiale s’attache à soutenir le renforcement du capital humain et de la gouvernance ainsi que le développement d’une économie inclusive, tirée par le secteur privé et pourvoyeuse d’emploi pour les jeunes.
Côte d’Ivoire – Vue d’ensemble
*Au cours de la dernière décennie, la Côte d’Ivoire a discrètement, mais implacablement, transformé son économie. En tant que premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire enregistre l’un des taux de croissance économique les plus rapides et soutenus en Afrique subsaharienne depuis plus de dix ans. Avec une croissance du PIB réel de 8,2 % en moyenne sur la période 2012-2019, la Côte d’Ivoire a réussi à contenir la pandémie de COVID-19 et à garder une croissance positive en 2020 à 2 %. En 2021, le pays a renoué avec sa trajectoire de forte croissance et continue de jouer un rôle central en tant que hub économique régional et terre d’accueil pour de nombreux ressortissants des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’ailleurs. la Côte d’Ivoire s’est engagée dans un ambitieux programme de transformation économique, visant à dépasser le simple statut d’exportateur de matières premières pour devenir un acteur incontournable des chaînes de valeur mondiales.
Longtemps le premier exportateur mondial de noix de cajou brutes, le pays représentait plus de 25 % de l’offre mondiale. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire se réinvente en tant que leader de la transformation des noix de cajou, avec des exportations de produits finis ayant atteint plus de 330 000 tonnes. En moins de dix ans, la part des produits transformés dans la production totale est passée de 9 à 30 %.
Situation économique
La Côte d’Ivoire a su maintenir une trajectoire résiliente face aux perturbations mondiales et régionales, affichant une croissance moyenne du PIB réel de 6,5 % entre 2021 et 2023, même si ce chiffre demeure inférieur aux niveaux d’avant la pandémie. Pour 2024, les perspectives restent solides, avec une prévision de croissance identique, soutenue par d’importants investissements publics et privés ainsi qu’une consommation intérieure dynamique.
Les efforts du gouvernement en matière de consolidation budgétaire, axés sur l’accroissement des recettes fiscales et une gestion rigoureuse de la dette, ont renforcé la confiance des investisseurs. Ce regain de confiance s’est traduit par des améliorations significatives des notations de risque par les agences de notation.
À condition que les réformes macroéconomiques et structurelles se poursuivent de manière robuste, les perspectives de croissance de la Côte d’Ivoire demeurent encourageantes, avec une expansion annuelle moyenne de 6,5 % envisagée entre 2024 et 2026. Les principaux moteurs de cette croissance incluent des développements prometteurs dans le secteur des hydrocarbures, l’amélioration du climat des affaires et des investissements stratégiques dans les infrastructures de transport, numériques et agricoles, qui devraient stimuler la productivité et le potentiel de croissance.
Cependant, les tensions géopolitiques croissantes et les risques climatiques soulignent l’urgence d’améliorer la qualité de cette croissance. Le gouvernement ambitionne de réduire de moitié la pauvreté et d’atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, des réformes plus profondes et une plus grande marge budgétaire s’avéreront indispensables. Bien que le taux de pauvreté ait diminué à 37,5 % en 2021-2022, contre 39,4 % en 2018, la cadence de cette réduction reste plus lente que la croissance économique, avec une concentration des bénéfices principalement dans les zones urbaines.
Avec des recettes fiscales représentant seulement 13,6 % du PIB en 2023, le potentiel d’accroissement de la capacité budgétaire est considérable et pourrait libérer des ressources nécessaires à des investissements accrus dans le capital humain, les services sociaux et la création d’emplois. Pour maintenir cette résilience, il sera également crucial de renforcer les politiques émergentes en matière de transition climatique et d’explorer des mécanismes de financement innovants pour soutenir cette transition.
Situation politique
L’environnement politique est resté calme et stable depuis la dernière élection présidentielle d’octobre 2020. Sur le plan sécuritaire, la Côte d’Ivoire a réussi à contenir les incursions de groupes djihadistes armés qui mènent des attaques récurrentes contre ses voisins du Nord, notamment le Mali et le Burkina Faso. Cependant, le pays est confronté à un défi humanitaire, à la frontière du Burkina Faso, en raison de l’afflux de réfugiés fuyant principalement les violences djihadistes.
Le Gouvernement de Côte d’Ivoire a entamé la mise en œuvre de son nouveau Plan national de développement (PND 2021-2025). À travers ce PND qui mobilisera 59 000 milliards de FCFA, soit environ 100 milliards de dollars, le gouvernement compte accélérer la transformation structurelle de l’économie et améliorer l’accès des populations aux services essentiels tels que l’eau potable, l’électricité, la santé, la protection sociale, et l’emploi. Il envisage également de poursuivre le développement du secteur privé, en lui donnant un nouveau souffle, pour en faire un véritable moteur de l’économie ivoirienne.
Pour soutenir davantage la lutte contre la pauvreté et promouvoir la prospérité partagée dans le pays, la Banque mondiale a présenté, en février 2023, un nouveau Cadre de Partenariat-pays (CPF) 2023-2027 avec la Côte d’Ivoire. Cet engagement, qui a fait l’objet de consultations avec le secteur privé, les autorités, la société civile, et les autres partenaires de développement, vise à soutenir une transformation économique et sociale plus inclusive et durable, telle qu’articulée dans la Vision 2030 du gouvernement et le Plan national de développement 2021-2025.
Le Nouveau CPF se concentre sur trois axes prioritaires :
- Améliorer le capital humain pour aider la Côte d’Ivoire à atteindre des résultats tangibles et renforcer le contrat social entre l’État et les citoyens ;
- Réduire les disparités régionales et promouvoir la résilience à travers la construction d’infrastructures durables et une gestion rationnelle des ressources naturelles ;
- Promouvoir l’investissement privé pour créer des emplois de meilleure qualité à travers le secteur privé.
À travers ce nouveau CPF en cohérence avec la stratégie régionale du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Banque mondiale marque son engagement à soutenir la poursuite des réformes et des programmes qui visent à combler le déficit en capital humain, à renforcer la gestion des ressources naturelles et la capacité du pays à faire face aux effets du changement climatique, et à encourager le développement compétitif de filières agricoles et manufacturières génératrices d’emplois. L’objectif de cette stratégie est de réduire le nombre de personnes en situation de pauvreté ou vulnérabilité, de renforcer la capacité des communautés à faire face aux risques, y compris ceux d’insécurité, et de renforcer le contrat social entre l’État et la population.
Portefeuille
Le portefeuille actif total de la Banque mondiale s’élève à 5,8 milliards de dollars répartis entre 24 projets et programmes actuellement mis en œuvre. Il couvre tous les secteurs, avec les plus gros investissements dans le développement durable (28 %), les infrastructures (27 %), et la gouvernance (29 %).
Avec le nouveau CPF, l’appui de la Banque mondiale vise à aider le gouvernement à assurer l’accès à l’électricité à 80 % des ménages d’ici à 2026 ; il ambitionne également de multiplier par dix le nombre de personnes détentrices d’un titre foncier ou pouvant utiliser une propriété foncière sécurisée. Au niveau de l’éducation de base, il s’agit de faire passer la proportion d’enfants de 3e année qui passeront le test de compétence en lecture de 18,9 % en 2020, à 43 % en 2025.
Société financière internationale (IFC)
L’International Finance Corporation (IFC) joue un rôle stratégique dans le développement économique de la Côte d’Ivoire, en cohérence avec Plan national de développement (PND) 2021-2025.
Dans le domaine des infrastructures, l’IFC a été un acteur clé du développement du secteur énergétique, collaborant avec la Banque mondiale et la MIGA. Grâce à son intervention, la capacité des principaux producteurs indépendants d’électricité (IPP) du pays, CIPREL et AZITO, a été considérablement augmentée.
Concernant l’agro-industrie, l’IFC a déployé une approche sur mesure pour promouvoir l’accès aux services financiers numériques pour les agriculteurs et les coopératives. Cette initiative associe opérateurs de réseaux mobiles, banques et coopératives agricoles pour concevoir des services numériques adaptés aux petits exploitants. L’IFC a également établi des partenariats avec des acteurs majeurs tels qu’Olam, Cargill, OCP et la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles, afin de développer conjointement des programmes visant à renforcer le financement des maillons les plus vulnérables de ces chaînes, souvent constitués de coopératives ou de groupements de producteurs.
Pour améliorer l’accès des PME au financement, l’IFC a accordé des fonds à plusieurs institutions financières locales, dont La Nouvelle société interafricaine d’assurance (NSIA), Bank of Africa (BoA), la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI), Bridge Bank et Ecobank, durant ces cinq dernières années. L’institution a également investi dans des entités de microcrédit telles que Baobab, ainsi que dans des fintechs comme Wave et des banques numériques comme Orange Bank Africa.
Dans le secteur de la santé, le programme Africa Medical Equipment Facility (AMEF) de l’IFC contribue à pallier le manque crucial d’équipements médicaux en Afrique. Dans ce cadre, l’IFC collabore avec des institutions financières telles que NSIA et des fabricants d’équipements médicaux pour aider les prestataires de soins de santé à obtenir des prêts en monnaie locale, afin d’acquérir ou de louer les équipements nécessaires.
En tant que conseiller transactionnel de premier plan, l’IFC accompagne le Gouvernement ivoirien dans la structuration et la mise en œuvre de partenariats public-privé (PPP) dans des secteurs stratégiques tels que la santé, le logement abordable et l’énergie solaire.
Au cours des cinq dernières années (2019-2024), l’IFC a investi 1,2 milliard de dollars dans ces secteurs clés et prévoit de maintenir un rythme d’investissement significatif jusqu’en 2025 et au-delà.
Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)
Actuellement, la MIGA garantit des financements en Côte d’Ivoire dans différents secteurs, notamment dans : le commerce, les infrastructures — comprenant le projet du pont HKB et l’extension de l’usine d’Azito (phases III et IV) – et le tourisme.
Parmi les transactions récentes, la MIGA a annoncé une seconde garantie de financement du commerce, en collaboration avec la Rand Merchant Bank Holdings (RMB) et Mizuho Bank. L’objectif est de renforcer l’accès au financement commercial dans des domaines cruciaux tels que l’éducation, la santé, l’eau potable et l’électricité.
De plus, la MIGA a soutenu le projet hôtelier Kasada, illustrant ainsi son engagement à promouvoir le développement économique et touristique en Côte d’Ivoire.
Historiquement, la MIGA a soutenu des projets stratégiques, tels que la construction de la plateforme d’exploitation de gaz Marlin (par l’intermédiaire de Foxtrot), et s’est associée à de grands acteurs industriels comme Touton pour la mise en place de son projet de plantation et de transformation du cacao.
Le portefeuille de la MIGA comprend :
- la numérisation/les infrastructures numériques (Raxio Data Centers) ;
- la fabrication de médicaments (Cooper Pharma) ;
- l’hôtellerie (projet Kasada greenfield) ;
- le financement du commerce ;
- un projet Carbone, en ligne avec la feuille de route du Crédit carbone de la Banque mondiale (projet de restauration forestière aDryada).
Protection sociale
Aujourd’hui, le Projet de filet social productif est devenu le plus grand programme d’inclusion économique et d’autonomisation de la Côte d’Ivoire, soutenu par un Programme pour Résultats (PforR). Au fil des années, le programme a eu des impacts visibles et durables :
- Plus de 400 000 ménages pauvres, représentant plus de 2 millions de bénéficiaires individuels, ont bénéficié de transferts monétaires numériques trimestriels sur une période de trois ans. Environ 225 000 (56 %) des bénéficiaires directs sont des femmes, profitant d’une inclusion financière et numérique accrue. Le gouvernement vise à atteindre 525 000 ménages d’ici 2025 ;
- Tous les bénéficiaires ont reçu un ensemble complet de mesures d’inclusion économique, visant à aider les ménages, à démarrer ou à développer des activités génératrices de revenus et à renforcer leur résilience économique ;
- Plus de 3 000 associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), établies dans le cadre du programme de filet de sécurité productif et devenant au fil du temps complètement indépendantes, opèrent aujourd’hui à travers le pays, confirmant l’impact durable du programme. Les AVEC offrent un accès au crédit pour des investissements productifs et améliorent les comportements en matière d’épargne, notamment pour les femmes ;
- Le programme a développé des outils clés du système de mise en œuvre, y compris un mécanisme de ciblage efficace, un système de paiement numérique et un système d’information de gestion des bénéficiaires solide. À l’avenir, il vise à favoriser l’utilisation partagée des outils de livraison et les synergies entre les programmes sociaux ;
- Le programme continue de soutenir l’opérationnalisation du Registre social unique, qui permettra l’identification efficace et efficiente des ménages pauvres et vulnérables pour la fourniture d’une gamme de programmes sociaux. Les données socio-économiques d’environ 1,5 million de ménages pauvres et vulnérables ont été collectées par le biais d’enquêtes communautaires et de l’application d’une formule de test des moyens par procuration, représentant la base de données initiale pour le Registre social unique ;
- Plus récemment, le PforR a soutenu les premières étapes de la protection sociale adaptative, en commençant par un projet pilote qui utilise les mécanismes de protection sociale pour répondre aux chocs climatiques tels que les inondations.
Education
Le Projet d’amélioration de la prestation des services éducatifs (PAPSE), encore appelé projet « Mon enfant apprend mieux à l’école » :
- a permis à 63 398 enfants des classes de CP1, CP2 et CE1, dont 31 887 filles, d’améliorer leur niveau en lecture-écriture et en mathématiques ;
- a amélioré le développement de la petite enfance en accompagnant 13 996 enfants, dont 6 974 filles ;
- a encouragé la scolarisation de 8 595 filles grâce à la distribution de kits scolaires complémentaires ;
- a renforcé les capacités pédagogiques de 769 enseignants en lecture-écriture et 1 033 enseignants en mathématiques.
Accès à l’eau potable
- 1 983 330 personnes, dont 48 % de femmes, ont bénéficié de meilleurs services d’approvisionnement en eau dans 10 villes secondaires, dépassant l’objectif initial de 1 200 000 personnes (165 %) ;
- Construction de 10 stations de traitement de l’eau avec une capacité de production totale de 85 960 m³/jour ;
- Construction de 12 réservoirs d’eau avec une capacité de stockage de 15 550 m³ dans des zones urbaines ;
- 1 823 kilomètres de réseau de distribution d’eau potable installés dans diverses villes. ;
- 49 000 branchements sociaux d’eau potable installés pour les ménages à faible revenu, fournissant un accès direct à l’eau ;
- 267 écoles ont bénéficié d’infrastructures WASH (branchement d’eau et construction de latrines hygiéniques équipées de dispositifs de lavage des mains et de cabines spéciales pour la gestion des menstruations), permettant à 95 388 élèves d’accéder à de meilleurs services d’eau et d’assainissement, dont 42 606 filles qui ont accès à des cabines adaptées à l’hygiène menstruelle ;
- 50 centres de santé équipés d’installations sanitaires.
a Banque mondiale collabore étroitement avec le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne (UE) depuis 2011 pour concevoir et mettre en œuvre leurs appuis à la Côte d’Ivoire. La Banque mondiale travaille également avec l’Agence française de développement (AFD) dans les domaines de l’agriculture, les transports, l’éducation et l’emploi des jeunes. Elle travaille aussi en partenariat avec l’OMS, la GIZ, l’UNICEF, KFW, et d’autres bailleurs de fonds, pour réaliser des programmes d’investissement dans divers domaines.
Dernière mise à jour: 03 oct. 2024
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— Cissé Ibrahima Bacongo (@IbrahimaBacongo) March 23, 2025
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Situation économique de la Côte d’Ivoire (document Groupe de la Banque Mondiale). [www.banquemondiale.org/cotedivoire]













