En 2022, le Burkina Faso a connu un ralentissement économique attribuable à l’instabilité sociale, aux coups d’État militaires ayant entraîné des sanctions économiques, à la dégradation de l’environnement sécuritaire et aux répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Pour faire face aux défis sécuritaires et humanitaires, les dépenses publiques ont augmenté, passant de 25,6% du PIB en 2021 à 26,1% en 2022.
Par conséquent, le déficit budgétaire s’est creusé, atteignant 8,5% du PIB en 2022, contre 6,3% du PIB en 2021.
Au regard de l’accroissement des engagements publics, le gouvernement a donc eu recours à la dette publique pour faire face à ses obligations.
Ainsi, selon les documents officiels consultés par Sika Finance, Ouagadougou affichait une dette publique nominale de 6 737,21 milliards FCFA à fin décembre 2022, contre 5 986,18 milliards FCFA à fin décembre 2021, soit une augmentation de 12,5%.
Cet engagement est composé à 45% de dette extérieure et à 55% de dette intérieure.
Ce niveau d’engagement représente environ 59,3% de la richesse du pays.
La dette extérieure, s’élevant à 3 032,86 milliards FCFA à fin décembre 2022, a connu une hausse de 7,2% par rapport à son niveau de décembre 2021.
Cette augmentation pourrait s’expliquer en partie par la variation des taux de change.
L’encours de la dette extérieure se décompose ainsi : 89,5% envers les organismes multilatéraux, 8,7% envers les créanciers bilatéraux et 1,8% envers les banques commerciales, selon les chiffres officiels du pays.
Selon les données de la Banque mondiale, l’encours de la dette envers la Côte d’Ivoire représentait 1% de la dette extérieure, soit 30,33 milliards FCFA en 2022 et fait de la Côte d’Ivoire le premier pays africain qui prête le plus au pays.
Il est à noter que l’encours à fin décembre 2022 des IDE en provenance de la Côte d’Ivoire se chiffrait à 135,81 milliards FCFA faisant également du pays l’un des principaux investisseurs étrangers.
DONGO Henri
1 – Mali, Burkina Faso : 1 000 milliards FCFA dépensés en produits pétroliers ivoiriens.
2 – Electricité: La Côte d’Ivoire exporte 11% de sa production vers 6 pays de la CEDEAO.
<B>Les volontaires signent un contrat avec l’Etat. Ils sont engagés pour un an renouvelable, avec un maximum de cinq ans. La formation est brève, deux semaines. Le VDP y apprend le maniement des armes et le code de conduite. A l’issue de cette brève formation, un fusil automatique AK-47 -une Kalachnikov- lui est délivré. Sa mission détaillée dans la loi sera de faire remonter des informations et de défendre son lieu de résidence, tout en étant autorisé à combattre en attendant l’arrivée des militaires. </B>
Le capitaine Traoré accuse ses voisins ivoirien et béninois de vouloir déstabiliser le Burkina