La FAO encourage l’aquaponie en Côte d’Ivoire.
La FAO encourage l’aquaponie en Côte d’Ivoire.
Ce système vise l’atteinte de la souveraineté alimentaire promue par le gouvernement ivoirien.
« En présentant ce système de la FAO, on veut contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire, qui est le fait de pouvoir produire ce que nous consommons », explique Mme Djiré Foungnigué, administrateur du programme Fish4ACP à la FAO Côte d’Ivoire.
Dans un stand sis au Salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2023), Mme Djiré Foungnigué montre aux visiteurs l’opportunité de faire de l’aquaponie, ce système conçu par la FAO et qui allie la production de poissons à celle de maraîchers.
L’aquaponie est une méthode de culture de poissons et de plantes dans un même système.
Les déchets produits par les poissons sont utilisés comme source de nutriments par les plantes, ce qui maintient un environnement sain pour les poissons.
Cette innovation promue par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se veut une solution durable à la question de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.
« Si chaque Ivoirien arrive à produire son poisson (avec du maraîcher, tel la tomate, l’aubergine, le piment, du chou ou de la salade), on arrive à la souveraineté alimentaire », mentionne Mme Djiré Foungnigué.
Elle fera, toutefois, observer que « c’est une activité professionnelle, bien qu’on voit un engouement des populations pour ce système ».
Les opérateurs peuvent ainsi réaliser l’aquaponie à l’échelle commerciale ou familiale.
Pour une maîtrise de ce mode d’élevage de poisson combiné au maraîcher, l’attitude à adopter, « c’est de commencer par se faire former pour maîtriser tous les rouages de production », conseille l’administrateur du Programme Fish4ACP.
Dans l’optique de vulgariser ce système, la FAO a accru la formation des acteurs du secteur de l’élevage du poisson, notamment ceux qui veulent s’installer afin de booster la production nationale en produits halieutiques.
AP/APA