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La première usine de chocolat à Abidjan. (Celle de FULTON est où? A connaît à demander).
La première usine de chocolat à Abidjan. (Celle de FULTON est où? A connaît à demander).

La première usine de chocolat à Abidjan. (Celle de FULTON est où? A connaît à demander).

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Eviter l'humiliation à laurent gbagbo...(Saïd Penda journaliste d'investigations).

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Usine appartenant à Nestlé FULTON, Comté d'Oswego, dans l'Etat de New York (Cette usine a été un gouffre financié des refondateurs).
S'exprimant devant ses partisans récemment, l'opposant qui voulait vraisemblablement démontrer l'échec de son successeur a déclaré que le cacao n'est toujours pas transformé en Côte d'Ivoire. Malheureusement, si durant ses dix années de règne aucun kilogramme de cacao n'a été transformé localement, les choses ont bien évolué dans ce secteur comme dans tant d'autres. En effet, les chiffres officielles en notre possession laissent apparaître que plus de 20% de la production de cacao est déjà transformé sur place, pour un chiffre d'affaire d'environ 900 milliards de CFA pour ces industries locales. Je conseille aux collaborateurs du criminel de guerre gbagbo de lui faire des fiches afin qu'il apparaisse moins ridicule en décrivant, le plus souvent, la Côte d'Ivoire d'il y a plus de dix ans, au moment où il était au pouvoir. Le pauvre vieil homme a besoin d'une mise à jour totale de son disque dur (cerveau) en remplaçant les informations obsolètes par celles toute fraîches qui décrivent un pays complètement transformé...en mieux. Ce qui est vrai, est vrai!

Achat de l’usine de Fulton au USA les Ivoiriens et Ivoiriennes 100 milliards disparus mais pas pour tout le monde : Firmin Kouakou accable Gbagbo

le 

Comme convenu, le procès contre les anciens barons de la filière café- cacao a repris le 9 juillet 2012, au Tribunal de première instance du Plateau. Au menu de l’audience d’hier, l’achat de l’usine de Fulton (100 milliards ont disparus), aux Etats-Unis d’Amérique.

Le fait marquant est que les dirigeants du Fonds de régulation et de contrôle café-cacao (Frc) ont tous été frappés d’amnésie lorsqu’on leur a demandé combien a coûté cette acquisition.

« Je ne m’en souvients pas », ont-ils répondu l’un après l’autre. Même Okaigni Okaigni, administrateur au Frc et président de Nyccc (une société créée par le Frc à l’effet de gérer cette usine de chocolat) n’a pas pu renseigner le Tribunal.

Firmin Kouakou, Dg du Frc a dit que l’idée de ce projet lui a été suggérée par l’ancien président de la République.

« Un après- midi, j’étais à mon bureau quand j’ai reçu Léïla N’Diaye et Amon Jean Claude, des conseillers du président de la République. Ils m’ont dit qu’ils avaient été saisis d’un projet intéressant concernant la filière et qu’ils en avaient parlé au Président et que c’est lui qui leur a dit de me voir.

J’ai mené moi-même mes investigations et le président m’a reçu à déjeuner au palais présidentiel où il m’a confirmé l’option », a-t-il soutenu.

Par cela, Laurent Gbagbo, selon lui, le mettait « en mission » et il lui était alors difficile de s’y soustraire. Une explication qui a soulevé des réactions de la part de la partie civile notamment.

Me Essis a objecté qu’il était trop facile de vouloir ainsi se dédouaner quand on n’apporte pas la preuve que l’initiative viendrait du chef de l’Etat d’alors. Une observation que n’a pas appréciée son confrère, Me Diomandé qui assure la défense de Firmin Kouakou.

Le petit « pugilat » qui s’en est suivi a été vite maîtrisé par le président Coulibaly Ahmed.

Par ailleurs, l’ancien Dg du Frc a soutenu mordicus que ce projet était viable avec un marché potentiel.

Selon lui, le montage de l’usine au plan technique était achevé en juin 2005 et que ces essais avaient été réalisés avec succès. Il ne manquait plus que l’argent soit injecté pour l’approvisionner en matières premières.

Ce qui n’a pas suivi. « Je suis allé voir le président de la République accompagné du ministre de l’Economie et des Finances. Il a donné des instructions au ministre de décaisser l’argent.

On lui a dit oui mais une fois sortis, nous n’avons pas eu l’agent », s’est-il plaint. Pourtant, plus de 5 milliards de francs Cfa ont été virés pour l’entretien de cette usine.

« Si on nous avait donné cet argent au moment où nous demandions, l’usine aurait fonctionné et on aurait pu rentabiliser l’investissement », a-t-il regretté. Firmin Kouakou a également accusé les multinationales dans l’échec de ce projet.

Ce sont elles, au fond, qui l’auraient fait capoter, pour préserver leurs intérêts. « Personne ne nous laissera faire ce que nous voulons de bien pour notre filière. Ceux à qui ont a confié la filière, quand ils voudront aller de l’avant, ils rencontreront des problèmes », a-t-il prévenu, avant de lancer un appel à la prise de conscience.

« Nous devons nous battre, être un peu plus décomplexés, avoir plus audace sinon demain ne sera pas autre chose qu’hier. Si les multinationales étaient des philanthropes, elles nous achèteraient nos produits à un meilleur prix », a-t-il laissé entendre.

Quant à Angeline Kili, présidente du Frc, elle a confirmé les propos de son Dg relativement aux conditions d’acquisition de cette usine et des « misères » que leur aurait fait subir Ousmane Gbané, leur représentant aux Etats-Unis.

Jonas BAIKEH

P.S : Noter que de la même façon Henri Konan Bédié avait prétendu créer une usine de transformation du Cacao en Chine (Les 100 milliards ont disparus aussi).

Décès de Kouakou Firmin ex-DG du FRC lors de l’affaire “usine Fulton”

Firmin Kouakou en costume sombre

L’ancien directeur général du Fonds de contrôle et de régulation du Café-Cacao (FRC), Firmin Kouakou, sous l’ère du Président Laurent Gbagbo et cadre du Front populaire ivoirien (FPI) est décédé, dans la nuit du mardi au mercredi, à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA), selon des sources proches de sa famille. Firmin Kouakou, ex-baron de la filière café-cacao y était interné depuis deux semaines. Economiste et cadre de Banque, Kouakou Firmin était originaire de Bouaflé.

Il a pris la tête du FRC au lendemain de la libéralisation de ladite filière en 2002. C’est sous sa houlette que la Côte d’Ivoire a acheté l’usine de transformation du Cacao, de Fulton aux Etats-Unis.

(AIP) bsp/fmo

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Usine achetée à coup de milliards délabrée, FULTON appartenant à Nestlé, Comté d'Oswego, dans l'Etat de New York.

Usine de Fulton aux Etats Unis d’Amérique – Le document confidentiel qui livre les secrets d’Etat sur son achat

vendredi 13 juin 2008 – Par Le Nouveau Réveil

Le conseiller spécial Compte rendu du comité interministériel des matières premières

Date: lundi 19/04/04
Lieu: Salle A Primature
Heure : 16 H 00
Présents :
Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture
. Ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé
. Ministre du Commerce
. DG du BNETD
. PAC du FRC
. DG du FRC
. M Thomas EPONON du BNETD
. Me KAMARA, Commissaire du Gouvernement
. 4 membres producteurs du Conseil d’Administration du FRC

Sous la présidence de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, le CIMP s’est réuni pour discuter de l’ordre du jour suivant :

*Dossier sur le prêt octroyé par le FRC à la Banque de Financement Agricole et à diverses autres structures agricoles;
*Dossier sur l’achat d’une usine de cacao à FULTON aux USA par le FRC ; *Décision relative au protocole d’accord sur le prix de cession du sucre aux industriels transformateurs ;
*Divers.

Point 1
Après l’intervention introductive du Président de séance, Mme KILI, PCA du FRC, a posé un préalable relatif à l’objet de la mise en exécution du droit de suspension de décision du Conseil d’Administration par le commissaire du gouvernement.
Mme KILI, au nom du CA, rejette le 1er point de l’ordre du jour au motif que ce point n’a pas fait l’objet de discussion par le Conseil d’Administration du FRC. A cet effet, elle a adressé une correspondance au Premier Ministre. Cette correspondance a été lue aux membres du CIMP par Mme KILI.
La parole a été ensuite donnée à Me KAMARA, commissaire du Gouvernement, pour éclairer les membres du CIMP, ceci dans le but de retenir ou non l’objection de Mme le PCA. .

Chronologie des faits
Dossier BFA
1er avril 2004;
Le Commissaire du Gouvernement adresse une lettre au Conseil d’Administration pour dénoncer la prise de participation du FRC dans la BFA .

Dossier FULTON
29-01-04: M. AMON, Conseiller Spécial de SEM le Président de la République, présente le dossier au CA du FRC. Suite à cette présentation, le CA décide que tous les documents du dossier seraient transmis aux membres du CA pour une meilleure appréciation avant toute prise de décision:
19-02-04 : Un Conseil d’Administration est convoqué mais la réunion n’a pas lieu et est reportée.
25-02-04 : Par téléphone, les membres du CA sont convoqués pour le 25 02-04 mais encore une fois la réunion n’a pas lieu.
01-03-04: Le Conseil d’Administration se réunit de 18 H à 23 H en l’absence du commissaire qui n’a pas été convoqué et de l’administrateur du Ministère de l’Agriculture qui a refusé de siéger pour protester contre les vices de procédure. A cette réunion, le dossier est mis sur la table; discuté et les décisions d’achat prises par 5 voix pour (les producteurs) et 4 voix contre (les non producteurs)
05-04-04 : Nouveau Conseil d’Administration avec à l’ordre du jour les dossiers Banque de Financement Agricole (BFA) et FULTON. Le Commissaire dénonce les vices de procédure et exerce son droit de suspension sur l’achat et la nomination du DG de Fulton qui n’est autre que M. Amon, Conseiller Spécial de M. le Président de la République.
15-04-04 : Les mêmes dossiers sont remis à l’ordre du jour. M. le Commissaire du Gouvernement, administrateur à la RTI et convoqué 15 jours plus tôt pour une réunion du Conseil d’Administration de cette structure, s’excuse auprès du PCA du FRC mais, à sa grande surprise, les administrateurs du Fulton sont nommés.
Sur cette transaction, il faut noter que les membres du CA ignorent tout de l’achat de l’usine
– Le prix d’acquisition
– Les investissements nécessaires au démarrage des activités d’exploitation.
Dans la foulée, M. Amon est nommé DG de l’usine de FULTON.
Après ce long exposé du commissaire, les membres du CIMP ont décidé de délibérer sur les points de l’ordre du jour tel que prévu.
En ce qui concerne les prêts octroyés par le FRC.
Plusieurs prêts ou dons (?) ont été faits à diverses structures:
1,8 milliard à la BFA. Est-ce une prise de participation? Est-ce un prêt? Sur quelle base juridique ?
26,161 milliards au FDPCC
200 mi1lions à la Moloragri pour une durée de 12 mois au taux de 3,5%
200 millions à l’ARECA
10 milliards Correspondant au contrat d’assistance avec la société IC Management basée aux USA pour la gestion de risques portant sur 50.000T de cacao.
3,5 Milliards Transférés à Lion Capital Management Group pour l’achat de l’usine de Fulton
Le constat que l’on peut faire pour tous ces transferts de fonds est qu’ils n’ont aucune base juridique et sont faits sans autorisation du CA.
Suite à l’exposé du Commissaire, le PCA a informé le CIMP de ce; que le CA n’a pas pris de décision concernant la prise de participation ou non du FRC au capital de la BFA. Cette information a été battue en brèche par l’administrateur représentant-le ministère de l’Agriculture. En effet, la décision a été prise par les administrateurs au CA du 15/04/04, seule la décision du niveau de la participation a été reportée.
Après des échanges riches, le CIMP a décidé que:
. Les décisions prises après le CA du 29-01-04 sont nulles et nul effet.
En ce qui concerne les prêts, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture se rapprochera du Ministère de l’Economie et des Finances pour que l’Etat regarde de plus près le financement de la filière sous un angle qui tienne compte des volets banque, assurance et garantie.
Le dossier BFA devra être transmis au CIMP pour un examen à l’extérieur de la problématique globale de financement.
Le CIMP, par ses actions et ses prises de décisions, doit retrouver ses lettres de noblesse pour jouer pleinement son rôle.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, demandera au FRC de faire le point sur le dossier BFA, vu sous l’angle du prêt de 1,8 milliard octroyé à cette dernière à la demande du Ministre de l’Agriculture.

Points 2
Le: PCA a fait un bref exposé pour rappeler la genèse du projet qui est né d’un contact de M. AMON, Conseiller Spécial du Président de la République en juillet 2003.
Le 1-03.04, le Conseil d’Administration du FRC décide de l’achat de l’usine via GIE à créer, détenu majoritairement par le FRC et par la société Lion Capital Management Group. C’est cette structure qui porte jusqu’à ce jour les parts du FRC. Le contrat d’achat est signé entre la société américaine et l’Etat de Côte d’Ivoire représenté par des Conseillers du Président de la République en la personne de Mme Leila N’DIAYE et Monsieur AMON Jean Claude
Le Directeur Général du BNETD dont une équipe a fait l’évaluation technique de l’usine, livre aux membres du CIMP des observations comme suit:
Superficie:2,3 ha
Vendeur :Nestlé
Prix du terrain et du bâtiment:1 F symbolique
Capacité de production:40.000 T
Valeur du matériel acquis:3,5 milliards de FCFA.
Etat actuel:Matériel date de l’année 1900, les charges d’entretien lourdes
Investissement à prévoir: 4,5 milliards de FCFA
L’équipe d’évaluation du BNETD conclut en disant qu’au stade projet, aucun contrôle n’est possible. II faut créer la société et la doter de tous les moyens de contrôle et mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en exploitation de l’usine.
Plusieurs questions posées par les membres du CIMP demeurent sans réponse
.Pourquoi NESTLE vend-elle?
.Quel est l’âge de l’usine, celui du matériel?
.L’équipe ivoirienne a-t-elle la capacité « managériale » requise dans un milieu anglophone?
.Quel est le positionnement de l’usine sur le marché américain?
.Le produit fabriqué sera commercialisé sous quelle marque ?
.De quel produit s’agit-il ?
.Que gagne la Côte d’Ivoire, que gagnent les producteurs?
.Quels sont les moyens de financement à Court, Moyen et Long terme?
La première évaluation faite parle BNETD fait apparaître un besoin de financement de 8 milliards de FCFA. D’où viendra cette somme? D’où viendront les financements à venir?
Après un long débat, je CIMP a abouti aux conclusions suivantes:
.Ce n’est pas le CA qui a pris la décision de l’achat de l’usine
.Les termes de référence adressés au BNETD ne lui permettaient pas de faire une étude quant à la viabilité financière et économique ainsi que la rentabilité de l’usine;
.Les dossiers disponibles sur l’opération sont en anglais donc inexploitables par les membres du Conseil d’Administration,

.L’usine, si la décision d’achat était prise, doit s’orienter vers la production de produits finis et non semi-finis.
Le CIMP a décidé que:
. Le Conseil d’Administration du 14 mars 2004 est nul d’effet
. Il rendra compte aux autorités compétentes pour que des instructions précises soient données au Commissaire du gouvernement quant à la conduite à tenir face à ce problème ;
. Il adressera au BNETD pour une évaluation plus complète de l’usine afin de produire un dossier qui permettra au Conseil d’Administration de prendre les décisions en toute connaissance de cause;
. L’Etat prendra ses responsabilités,Conclusion Générale:
. De façon générale, il est apparu de graves dysfonctionnements au FRC :
.Le conseil de surveillance ne fonctionne pas par manque de documents de travail.
.Le DG prend certaines décisions sans se référer ni au PCA ni au CA. Deux demandes d’informations du PCA adressées au DG les 6/01/04 et 15/03/04 sont restées sans suite.
.Les décisions prises par le CA sont ignorées du DG,
.La gestions et le niveau de la réserve de prudence sont inconnus des organes de gestion à l’exception du DG.
.Des prêts ou dons (7) sont faits à des structures sans l’avis du CA ni support juridique
.Des conventions sont signées avec des tiers sans l’approbation du CA
.Une simple réunion a décidé d’une modification d’une des missions du FRC fixée par décret (réunion du 26/02/04 sur la perception des redevances)1. Dossier effort de Paix
Officiellement, la contribution du FRC à l’effort de Paix était de 10 milliards en réalité: cette contribution avoisine aujourd’hui les 30 milliards et se décompose comme suit:
.10 milliards : Effort de Paix
10 milliards : Emprunt à l’Etat
2 milliards : Couloir économique
8 milliards : Non justifiés.
Il convient de noter qu’aucun acte du Conseil n’a autorisé ces décaissements et qu’il n’a été que partiellement informé après coup.2. Dossier ARECA
Un prêt de deux cent millions de francs CFA (200 000 000 FCFA) octroyé à l’ARECA pour le démarrage de ses travaux.
La résolution du Conseil pour le remboursement de ce prêt n’a pas été suivie d’effets.3. Dossier Bourse de New York
La direction a engagé le FRC sans l’aval du Conseil d’Administration dans un contrat d’assistance avec la société IC Management basée aux Etats-Unis et portant sur la somme de dix milliards de francs CFA pour la gestion des risques de 5.000 tonnes de cacao sur le marché de New York.
Jusqu’ici, aucun compte rendu n’a été fait au Conseil sur les résultats de cette opération.4. Dossier Fonds cacao
Lors de la campagne intermédiaire 2003-2004, le PCA a décaissé dix milliards au profit du  » FDPCC  » pour amorcer les achats de produits aux producteurs.

C’est après coup que le CA qui n’a pas autorisé ce décaissement a été informé.

Le FDPCC considère que cette somme est une donation alors que le Directeur du FRC prétend qu’il s’agit d’un prêt sans pour autant en rapporter la preuve par la production d’un document établi à cet effet.

5. Dossier FRC/CAA/ACE
Une convention de partenariat lie le FRC/CAA/ACE. Ce point n’ayant pu être examiné lors du CA tenu le 27 novembre 2003, avait été renvoyé à la prochaine séance.
Ce dossier n’est jamais revenu devant le Conseil pour analyse, approbation et autorisation, mais le Directeur Général a signé seul directement la convention.

6. Dossier FULTON

La Direction du FRC a engagé le conseil sans son avis préalable dans l’opération d’achat d’une usine aux Etats-Unis de l’ordre de neuf milliards de francs CFA (9 000 000 000 FCFA).
En effet, sur convocation écrite de sa présidente, le CA du FRC s’est réuni pour examiner entre autres points inscrits à son ordre du jour, le dossier FULTON.
A la demande de la Direction, ce dossier a été présenté au Conseil par Monsieur AMON Jean Claude, Conseiller Spécial de Son Excellence, Monsieur le Président de la République.
Le Conseil a été informé de ce que l’usine dont il s’agit et qui appartenait à la société NESTLE, est située à FULTON, Comté d’Oswego, dans l’Etat de New York.
Après débats, les Administrateurs et le Commissaire du Gouvernement ont fait état de leurs préoccupations quant à la réalisation de l’opération d’acquisition de cette usine.
Pour une meilleure appréciation de la transaction, le Conseil a subordonné la question de l’envoi ou non d’un mandataire du FRC aux Etats-Unis, à l’étude et à l’examen préalable de l’ensemble des documents relatifs à l’acquisition de cette usine.
Monsieur le Directeur du FRC s’est engagé à transmettre aux Administrateurs et au Commissaire du Gouvernement dans de brefs délais, les documents sollicités.
Dans l’attente de ces documents, le CA a été convoqué par écrit le 19 février 2004 pour statuer à nouveau sur le dossier FULTON.
Le 24 février 2004, le service juridique du FRC a téléphoniquement informé les participants au conseil que la nouvelle date de la tenue du Conseil est fixée au 25 février 2004.
A cette date également, le Conseil ne s’est pas non plus tenu.
Fort curieusement, le 1er mars 2004 de 18 heures à 23 heures un CA du FRC, convoqué verbalement s’est tenu pour statuer sur le dossier FULTON.
Le CA qui s’est tenu le 1er mars 2004 de 18 heures à 23 heures et auquel certains administrateurs n’ont pas régulièrement été conviés, a autorisé par cinq voix pour contre 4 voix, l’achat de l’usine.
Par convocation en date du 5 avril 2004, le CA a été convoqué pour le 6 avril 2004 afin de délibérer sur l’ordre du jour suivant:
1. Détermination du prix bord-champ (avril – mai – juin 2004)
2. Dossier FULTON
3. Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA)
4. Fonctionnement du FRC
5. Questions diverses.
A cette réunion, le Commissaire du Gouvernement a exercé, conformément aux dispositions de l’article 27 des statuts du FRC, son droit de suspension de prise de décision sur les points relatifs aux dossiers FULTON et Banque pour le Financement de l’Agriculture pour lui permettre de consulter le Comité interministériel des matières premières.
Le 15 avril 2004, les mêmes dossiers sont remis à l’ordre du jour. M. le Commissaire du Gouvernement, Administrateur à la RTI et convoqué 15 jours plutôt pour une réunion du Conseil d’Administration de cette structure, s’excuse auprès du PCA du FRC; mais à sa grande surprise, les Administrateurs de Fulton sont nommés.
Sur cette transaction, il faut noter que les membres du CA ignorent tout de l’achat de l’usine :
a. Le prix d’acquisition,
b. Les investissements nécessaires au démarrage des activités d’exploitation,
Dans la foulée, M. AMON, Conseiller Spécial de Monsieur le Président de la République est nommé DG de l’usine de Fulton.7. Dossier Banque pour le Financement de l’Agriculture (BFA)
Lors de la séance du CA du FRC tenue le lundi 29 mars 2004, le Directeur Général a informé le Conseil que la BFA a été agréée en tant que banque et que les formalités de constitution de la société était en cours chez le notaire rédacteur des actes.
Il a par ailleurs informé le Conseil que le FRC est administrateur de cette banque.
Après les échanges, il est ressorti que c’est lors de sa séance du 31 décembre 2002 que le Conseil d’Administration du FRC, après sollicitation da sa tutelle, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, a autorisé un prêt de un milliard huit cent millions de francs CFA (1.800.000 000 FCFA) au profit de la BFA en cours de constitution.La Conseil n’a pas exclu le droit pour le FRC de prendre ultérieurement des participations dans le capital de la banque.
Le Conseil a en outre donné mandat au Directeur Général pour discuter avec le bénéficiaire du prêt, du taux d’intérêt, de la durée et des modalités de remboursement du prêt.
La séance du CA du 31 décembre 2002 n’a pas autorisé une quelconque prise de participation du FRC dans le capital de la BFA ni désigné son représentant permanent pour siéger au CA de la BFA.

La présence du FRC dans le capital de la BFA résulte donc d’une initiative personnelle non décidée par le Conseil d’Administration qui a une compétence exclusive en la matière.

8. Dossier DAFCI
Par courrier daté du 8 août 2004 (ci-joint), le Commissaire du Gouvernement a confirmé au PCA du FRC, avoir exercé son droit de suspension de prise de décision dans le dossier d’acquisition de droits sociaux de la société DAFCI.

Pour consultation du CIMP.
Dans cette même correspondance, il a insisté pour rappeler que la saisine du CIMP oblige le Conseil d’Administration à surseoir à toute prise de décision; mieux, il a répondu à une convocation verbale du CA du 9 août 2004, pour débattre du dossier DAFCI.
A cet effet, il s’est rendu le 9 août 2004 au FRC de 9H55 à 10H 55 sans que la réunion du CA ne se tienne. A 14H45, il apprend que le Conseil d’Administration s’est tenu et a autorisé l’acquisition par le FRC des droits sociaux de la société DAFCI, ce, au mépris du droit de suspension de prise de décision qui a été régulièrement signifié au PCA. Il a donc immédiatement saisi le Président du CIMP sur cette question.
Le 12 août 2004 une lettre conjointe référencée 0092 des Ministres d’Etat, de l’Economie et des Finances, et de l’Agriculture (ci-jointe) est adressée au PCA du FRC, lui notifiant la décision du CIMP de la suspension de toute transaction relative à l’acquisition de droits sociaux de la société DAFCI par le FRC.
Il convient de noter que les actions concernant ce dossier ont toutes été menées en violation des procédures et sans l’avis favorable du Comité Interministériel des Matières Premières.9. Dossier Société d’Aménagements Ruraux
et d’Equipements
de Mécanisation
Agricole (SAREM)
La création de la Société d’Aménagements Ruraux et d’Equipements de Mécanisation Agricole (SAREM) doit être considérée comme faite avec les ressources parafiscales (réserve de prudence) sans accord préalable du Conseil d’Administration et au mépris des décisions du Comité Interministériel des Matières Premières.

Chocolat Made in Côte d'Ivoire_9
President_inaugure_1ere_Usine_Chocolat_CotedIvoire_052015_RCI_CIV_16

La première usine de chocolat à Abidjan (à montrer à Gbagbo qui était à la prison Néerlandaise à Scheveningen).

Comme le disent le Ivoiriennes et Ivoiriens, "A CONNAÎT PAS A DEMANDER".

"Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a inauguré lundi sa première usine de chocolat, une denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao.
Les propos sont du président ivoirien Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an, construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune très populaire d'Abidjan.
Du chocolat en poudre, en tablette ou en pâte à tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à être empaqueté par des salariés vêtus de combinaisons blanches immaculées, aux bouches couvertes de masques.
"L'arrivée d'une nouvelle chocolaterie chez le premier producteur mondial de cacao (...) permettra aux planteurs ivoiriens d'accéder enfin au plaisir du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français Cémoi, propriétaire de cette structure.
Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat fin vendu à prix d'or aux plus aisés. Mais avec une production davantage orientée vers le grand public, l'entreprise veut "valoriser le chocolat en Côte d'Ivoire", lance-t-il.
Car ce pays vert aux terres riches fourmillant de plantations est le géant inégalé de cacao, avec plus de 35% des récoltes mondiales et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014.
"L'or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.
Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de source officielle, peu d'entre eux ont l'occasion de savourer du chocolat, un produit transformé hors du pays, qui coûte cher et dont la consommation ne figure pas dans les habitudes alimentaires.
"Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en Côte d'Ivoire", opine le ministre ivoirien du Commerce, Jean-louis Billon.
- Chocolat 'made in Côte d'Ivoire' -
Grâce au chocolat "made in Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc "de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit dans cette nouvelle consommation un symbole de "l'émergence d'une classe moyenne".
Après une décennie de crise politico-militaire (de 2002 à 2011), la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à Abidjan, la capitale économique.
Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique de l'Ouest et ses 350 millions de consommateurs", soit presque autant que la "population européenne", explique son PDG.
Les autorités ivoiriennes voient également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à transformer toujours plus de cacao sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur pays.
"En 2014, les 12 unités industrielles du pays, dont Cémoi, ont transformé 570.000 tonnes de fèves, en hausse de plus de 20% par rapport à 2013", avec la volonté de parvenir à un taux d'au "moins 50% à d'ici 2020", énumère le ministre ivoirien de l'Industrie, Jean-Claude Brou.
Car les profits générés par les seules récoltes - 2,13 milliards d'euros pour les producteurs ivoiriens lors de la saison 2013/14, selon le Conseil café-cacao de Côte d'Ivoire - pèsent peu finalement dans l'industrie cacaoyère.
Sur la saison 2013/14, la production mondiale de cacao a permis d'engranger quelque 13 milliards de dollars (un peu plus de 9 milliards d'euros au cours d'alors). A titre de comparaison, la production de chocolat en a généré près de 10 fois plus, selon l'Organisation internationale pour le cacao (ICCO).

La première chocolaterie de Côte-d’Ivoire

La Côte-d’Ivoire est le premier producteur de cacao au monde. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, son marché n’était pas approvisionné en chocolat. Le groupe CÉMOI, présent depuis plus de 20 ans dans ce pays, pallie cette lacune en ouvrant sa première usine de production de chocolat ivoirien. Avec sa surface de 2 000 m², représentant un investissement de 6 millions d’euros, elle pourra produire 10 000 tonnes de chocolat par an.
CÉMOI commercialisait déjà depuis 2013 deux gammes de produits chocolatés : la gamme « Akwaba » pour les consommateurs et la gamme gourmet pour les professionnels. Afin de faire découvrir cette nouvelle culture du chocolat, l’équipe CÉMOI organise des dégustations, journées découvertes en écoles… La nouvelle usine va permettre l’introduction de deux nouveaux produits chocolatés, comme le stick tarticao, mais aussi la création d’un chocolat 100% made in Côte-d’Ivoire jusqu’à lors inexistant

Dans le cadre du développement durable…

La construction de cette usine s’inscrit dans une volonté d’égalitarisme mais aussi à une plus grande échelle, celle du développement durable en créant un chocolat issu d’une filière 100% responsable à l’horizon 2020. On peut ainsi voir la naissance du programme « PACTS » (Processors Alliance for Cocoa Traceability and Sustainability). Il vise à améliorer la qualité du cacao avec le concept « Cacao Frais » tout en améliorant la qualité de vie des planteurs. On pourra ainsi voir d’ici quelques années l’augmentation des rendements des cacaoyers en utilisant des techniques agronomiques naturelles et la création d’un nouveau rôle pour les coopératives locales en matière de transformation et de développement.
Dans cette même optique, le groupe CEMOI met en place une seconde démarche: « Transparence Cacao ». Elle permet une traçabilité totale des fèves au produit fini et la création d’un nouvel indicateur de qualité. Ce dernier prend en compte la qualité d’arôme du chocolat, mesure le niveau de risque lié à la déforestation, les moyens de fertilisation et les circuits de recyclages et contribue à améliorer la vie des planteurs en prenant en compte la productivité, le taux de scolarisation, l’accès à l’eau et aux soins…

Cémoi inaugure le chocolat made in Côte d'Ivoire.

Le groupe familial a ouvert en 2015 la première chocolaterie d’Abidjan pour fournir le marché régional. Premier producteur mondial de cacao,

la Côte d’Ivoire veut davantage transformer localement

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Dans le vaste bâtiment moderne de la zone industrielle de Yopougon, dans la banlieue ouest d’Abidjan, des opérateurs empilent, dans des cartons, les pots de pâtes à tartiner sortis de la ligne de conditionnement entièrement automatisée. En face, sur une autre ligne, sortent des tablettes de chocolat format XXL destinées aux pâtissiers des grands hôtels de la capitale. Implanté depuis 1997 en Côte d’Ivoire, Cémoi a ouvert, l’an passé, une chocolaterie près de son usine de transformation de cacao d’Abidjan. Paradoxe : la Côte d’Ivoire a beau être le premier producteur mondial de cacao, avec 40 % de la récolte mondiale de fèves, l’entreprise familiale française, qui réalise 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, est pour l’instant la seule à réaliser localement toutes les étapes de transformation de la fève jusqu’à la tablette.
En investissant 8?millions d’euros dans sa nouvelle unité, qui emploie une centaine de salariés, Cémoi vise le marché régional. « La consommation n’est que de 30 à 50 0 grammes de chocolat par habitant pour l’instant, contre 8?kilos en Europe et 500 grammes en Chine. Mais le potentiel de l’Afrique de l’Ouest est important », estime Benjamin?Sexy, le directeur général de Cémoi en Côte d’Ivoire. Dans les années 1980, Abidjan comptait bien une chocolaterie industrielle, mais elle a périclité. Avant de lancer la production locale, Cémoi a commencé par importer du chocolat de France pour tester le marché. Seule particularité locale : l’entreprise a développé des petits sachets individuels pour sa pâte à tartiner, vendus dans les échoppes traditionnelles. « Nous travaillons aussi à un produit plus local qui comprendrait de la noix de cajou, l’autre grande production ivoirienne », ajoute Tristan Borne, le directeur général adjoint du groupe.
5 000 tonnes de fèves transformées par mois
Avant de rejoindre les cuves de conchage de la chocolaterie, la masse de cacao n’a pas beaucoup de chemin à parcourir. L’usine de première transformation se trouve à quelques mètres. Dans la chaleur moite flotte une odeur lourde de cacao. Devant l’usine, un ouvrier sonde les sacs de fèves avant de les débarquer du camion pour mesurer l’humidité. Dans les immenses hangars, où s’accumulent les stocks entre les deux récoltes annuelles, elle ne doit pas dépasser 7 %.
Le groupe Cémoi, qui réalise 30 % de son chiffre d’affaires en Côte d’Ivoire notamment dans le négoce, achète 120 000 tonnes de fèves par an. Chaque mois, 5 000?tonnes sont transformées dans l’usine, où travaillent 1 000 salariés. Passées au tamis pour être délestées de leurs résidus, les fèves sont torréfiées dans de grosses cuves avant d’être broyées. Seulement 10 % de la masse de cacao rejoindront la chocolaterie attenante. Le reste est moulé en grands pains, prêts à être exportés dans les usines du monde entier.
La chocolaterie Cémoi tombe à point nommé pour les autorités ivoiriennes. « Notre politique industrielle est fondée sur l’agro-industrie. Nous produisons 1,8 million de tonnes de cacao, dont 525 000 seulement subissent une première transformation sur place », affirme le ministre de l’Industrie Jean-Claude?Brou, présent lors de la visite d’une délégation du Medef sur le site. De 30 % de transformation locale des fèves, la Côte d’Ivoire espère passer à 50 % d’ici à 2020. Pour y parvenir, le gouvernement a dégainé des exonérations fiscales et remis de l’ordre dans cette filière très opaque. Un prix d’achat plancher a été fixé à 1 000 francs CFA le kilo. Les efforts de Cémoi pour améliorer la qualité de ses approvisionnements vont dans le sens de cette politique. Depuis 2012, l’entreprise a aussi lancé un programme de traçabilité et de formation des planteurs. En Côte d’Ivoire, le rendement annuel des cacaotiers reste trois fois moins important qu’en Indonésie.

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Côte d’Ivoire / INAUGURATION D’UNE USINE DE CHOCOLAT (Usine inaugurée en mai 2015)

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Côte d’Ivoire / INAUGURATION D’UNE USINE DE CHOCOLAT (Usine inaugurée en mai 2015)

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