
La Rébellion Ivoirienne : Anatomie d’une manipulation politique directe du PDCI, Henri Konan Bédié et le rôle clé du Général Michel Gueu.

D'autres témoignages, d'autres documents, d'autres preuves convergent vers la même conclusion : la rébellion fut une guerre par procuration menée par un parti politique déterminé à reprendre le pouvoir. Épilogue : Pour une vérité qui libère L'urgence de la transparence Ces révélations ne sont pas des règlements de comptes : elles sont une nécessité démocratique. Un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la répéter.


La Rébellion Ivoirienne : Anatomie d'une manipulation politique directe du PDCI, Henri Konan Bédié et le rôle clé du Général Michel Gueu.
#Prologue : Quand l’histoire refuse de mentir
« L’histoire, c’est un cauchemar dont j’essaie de me réveiller », écrivait James Joyce.
Pour la Côte d’Ivoire, ce cauchemar porte un nom : la rébellion de 2002.
Mais contrairement aux récits officiels qui nous peignent une tragédie ethnique, la réalité dévoile une tout autre vérité : celle d’une machination politique d’une sophistication glaciale, orchestrée en costumes cravates dans les salons dorés d’Abidjan.
Bienvenue dans les coulisses d’un putsch déguisé en révolution, où le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), sous la houlette d’Henri Konan Bédié a transformé la guerre civile en instrument de reconquête du pouvoir.
Au cœur de cette mécanique infernale : le général Michel Gueu, cet homme providentiel devenu vice-président du PDCI, dont le parcours révèle les arcanes les plus sombres de cette période.
#Chapitre 1 : Félix Doh, ou l’art de transformer un caporal en chef d’orchestre
N’Dri N’Guessan Saint-Clair, plus connu sous le nom de guerre #Félix_Doh, n’était qu’un modeste caporal-chef de l’armée ivoirienne.
Un homme ordinaire propulsé dans l’extraordinaire par une main invisible mais bien réelle : celle du PDCI.
L’anatomie d’une promotion express
Imaginez un instant : comment un simple sous-officier devient-il du jour au lendemain le chef du Mouvement Populaire Ivoirien du Grand Ouest (MPIGO)?
La réponse tient en un mot : instrumentalisation. Félix Doh fut le parfait pion sacrifiable, choisi non pour son génie militaire mais pour sa malléabilité politique.
Son rôle ? Faciliter l’introduction sur le territoire ivoirien de mercenaires libériens, notamment ceux de Sam Bockarie, ce boucher notoire des guerres civiles ouest africaines.
Une opération qui nécessitait des connexions, des financements, des complicités… autant d’éléments que seul un parti structuré comme le PDCI pouvait fournir.
Une mort qui en dit long
La mort mystérieuse de Félix Doh en 2003 n’est pas un épilogue, c’est un point de suspension.
Dans l’univers impitoyable des manipulations politiques, les témoins gênants ont cette fâcheuse tendance à disparaître.
Coïncidence ? Seuls les naïfs y croient encore.
#Chapitre 2 : Mamadou Koulibaly, le lanceur d’alerte qui a fait trembler les palais
En 2018, Mamadou Koulibaly a ouvert les vannes.
Ses révélations, recueillies avec la patience d’un orfèvre, ont mis à nu les circuits financiers qui ont permis au PDCI de bankroller une rébellion.
Pas de rumeurs de marché, pas de on-dit de salon : des documents confidentiels, des témoignages croisés, des preuves tangibles.
La face cachée du financement
Ces révélations démontrent que le PDCI, loin d’être une victime collatérale du conflit, en fut l’instigateur majeur.
Les fonds ont été détournés, les réseaux activés, les complicités orchestrées avec la précision d’une partition de Bach.
Henri Konan Bédié n’a pas seulement toléré cette dérive : il l’a planifiée, supervisée, cautionnée. Un homme qui a sacrifié l’unité nationale sur l’autel de ses ambitions personnelles, transformant la Côte d’Ivoire en terrain de jeu pour ses calculs politiques.
#Chapitre 3 : Le général Michel Gueu, ou l’art du double jeu porté à la perfection
Voici enfin le personnage le plus fascinant de cette tragédie : le général Michel Gueu.
Son parcours illustre à lui seul toute la perversité du système.
Le paradoxe Gueu : loyaliste un jour, rebelle toujours ?
Officiellement issu des forces loyalistes, Gueu a navigué entre les camps avec l’aisance d’un virtuose.
Sa nomination comme vice-président du PDCI-RDA par Henri Konan Bédié n’est pas une réhabilitation : c’est un aveu.
Les coulisses de l’opération
Des sources concordantes révèlent que Gueu aurait joué le rôle de coordinateur suprême, faisant le pont entre :
Les milices armées sur le terrain
Les dirigeants politiques du PDCI dans les salons
Les financements occultes transitant par les circuits parallèles
Les mercenaires étrangers et leurs commanditaires
Sa double casquette militaire et politique lui conférait une légitimité opérationnelle unique.
Qui d’autre qu’un général pouvait crédibiliser une rébellion ?
Qui d’autre qu’un homme du PDCI pouvait garantir la fluidité des opérations ?
L’anecdote qui tue
Un témoignage particulièrement édifiant nous apprend que Gueu supervisait certaines opérations depuis son bureau climatisé d’Abidjan, coordonnant par téléphone satellitaire les mouvements de troupes dans la brousse. L’image est saisissante : un général en uniforme repassé dictant ses ordres à des hommes en treillis, le tout financé par un parti politique en costumes italiens.
#Chapitre 4 : La stratégie du déni, ou l’art de jouer les vierges effarouchées
Le grand spectacle de l’innocence
Le PDCI a perfectionné l’art du déni avec un talent consommé.
*Chaque accusation était balayée d’un revers de main, chaque preuve était qualifiée de « manipulation ».
La stratégie ? Noyer le poisson dans un océan de contre-vérités et de diversions.
Le narratif de la facilité
Pour masquer sa responsabilité, le PDCI a alimenté un récit simpliste : la division ethnique, l’antagonisme Nord-Sud, les conflits pastoraux.
Des explications qui arrangeaient tout le monde, sauf la vérité.
Ces narratifs ont une fonction précise : déresponsabiliser les véritables architectes de la tragédie tout en maintenant les populations dans l’ignorance des véritables enjeux.
#Chapitre 5 : Henri Konan Bédié, portrait d’un stratège sans scrupules
L’homme qui venait du palais
Henri Konan Bédié n’est pas un novice en politique.
Successeur désigné d’Houphouët-Boigny, il a grandi dans les arcanes du pouvoir.
Il connaît les ressorts, les faiblesses, les leviers d’influence. Cette expertise, il l’a mise au service d’une ambition dévorante : reconquérir coûte que coûte le pouvoir perdu.
La logique implacable du retour
Pour Bédié, la rébellion n’était pas une tragédie : c’était un outil.
Un instrument de déstabilisation destiné à prouver l’incapacité de ses successeurs à gouverner.
Le calcul était simple : semer le chaos pour récolter la légitimité.
L’ironie de l’histoire
Le plus ironique dans cette affaire ?
Bédié, qui se présente aujourd’hui en sage de la réconciliation, est l’homme qui a fracturé son pays par calcul politique.
Michel Gueu, promu vice-président du PDCI, symbolise cette réhabilitation des architectes de la division.
#Chapitre 6 : Décryptage des mécanismes : anatomie d’une manipulation
La mécanique du chaos contrôlé
La rébellion de 2002 n’était pas un accident de l’histoire : c’était un produit manufacturé**.
Chaque élément avait sa fonction : Félix Doh : l’exécutant de terrain, le visage médiatique Michel Gueu : le coordinateur, l’interface entre politique et militaire
Henri Konan Bédié : le cerveau, l’architecte suprême
Le PDCI : la machine logistique, financière et politique
Les preuves qui s’accumulent
Les révélations de Mamadou Koulibaly ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
D’autres témoignages, d’autres documents, d’autres preuves convergent vers la même conclusion : la rébellion fut une guerre par procuration menée par un parti politique déterminé à reprendre le pouvoir.
Épilogue : Pour une vérité qui libère
L’urgence de la transparence
Ces révélations ne sont pas des règlements de comptes : elles sont une nécessité démocratique.
Un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la répéter.
La Côte d’Ivoire mérite mieux que des mensonges dorés et des réconciliations de façade.
L’enseignement de cette tragédieL’histoire de la rébellion ivoirienne nous enseigne une leçon universelle : derrière chaque « conflit ethnique » se cachent souvent des manipulations politiques.Derrière chaque « guerre civile » se dissimulent parfois des calculs partisans.L’exigence de justiceLa nomination de Michel Gueu comme vice-président du PDCI-RDA n’est pas seulement un affront aux victimes de la rébellion : c’est un message adressé à tous ceux qui seraient tentés par de semblables aventures. Le message ? L’impunité paie.L’appel à la conscienceIl ne s’agit pas de rouvrir les plaies mais de les soigner définitivement. La vérité, aussi dérangeante soit-elle, reste le préalable à toute réconciliation authentique. Car on ne bâtit pas l’avenir sur des mensonges, même dorés.Conclusion : Quand les masques tombentLa rébellion ivoirienne de 2002 restera dans l’histoire comme l’exemple parfait d’une manipulation politique portée à sa perfection. Henri Konan Bédié, le PDCI et Michel Gueu ont orchestré une symphonie de destruction dont les échos résonnent encore aujourd’hui.Cette vérité, longtemps cachée, émerge enfin. Elle bouscule, elle dérange, elle révulse. Tant mieux. Car c’est dans l’inconfort de la vérité que naît la possibilité d’un avenir différent.
Les masques sont tombés. Les rôles sont dévoilés. Les responsabilités établies. À nous, désormais, de décider si nous voulons continuer à jouer la comédie de l’amnésie collective ou si nous avons le courage d’affronter notre passé pour construire notre avenir.
L’histoire ne pardonne jamais à ceux qui la trahissent.
Mais elle peut absoudre ceux qui ont le courage de la dire.
Sources et références à: Ce décryptage s’appuie sur les révélations de Mamadou Koulibaly (2018), des documents confidentiels, des témoignages analyse rigoureuse des événements de 2002-2007.
Chaque affirmation trouve son fondement dans des éléments factuels vérifiables.
Signé : MO Hamed, patriote intransigeant au service de la vérité affranchi des dogmes.
2 – Politique – Affaire Bédié a financé la rebellion : Billon dénonce “allégations mensongères et cécité” du camp Soro Chris Monsékéla 18 Juin 1017
3 – Affaire « Bédié finance le MPIGO » – Djédjé Mady aux Dan : « On ne peut pas accuser Bédié de crime ». 12 mars 2009 Diarrassouba Sory Olga Ottro photo Envoyés spéciaux
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Les Baoulé, Henri Konan Bédié et la crise ivoirienne et Le financement du mouvement rebelle MPIGO.





