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Litige commercial / Le député Ahondjon dans une affaire de plus de 726 millions de Fcfa d’un contrat de bitumage.
Litige commercial / Le député Ahondjon dans une affaire de plus de 726 millions de Fcfa d’un contrat de bitumage.

Litige commercial / Le député Ahondjon dans une affaire de plus de 726 millions de Fcfa d’un contrat de bitumage.

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Litige commercial / Le député Ahondjon dans une affaire de plus de 726 millions de Fcfa d’un contrat de bitumage
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[Dégradation de l’axe Toumodi-Oumé] Les précisions du ministre Amédé Koffi Kouakou.
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Litige commercial / Le député Ahondjon dans une affaire de plus de 726 millions de Fcfa d’un contrat de bitumage.

Les pratiques douteuses dans la réalisation des marchés de bitumage dévoilées

Après avoir realisé des travaux de bitumage dans un contrat de sous-traitance, un différend oppose Diarra Mory à son partenaire d’affaires, le député de la circonscription d’Arrah, Mathias N’guessan Ahondjon.
Le litige selon les courriers adressés aux autorités compétentes, concerne un montant de préjudice s’élevant à 726 649 629 FCFA, principalement liés aux travaux de bitumage de voies réalisés par Diarra Mory.

Les travaux en question incluent plusieurs ouvrages de bitumage, dont l’axe Toumodi-Oumé, qui a suscité l’ire du public sur les réseaux sociaux et dans les médias en mai 2023.

Malgré la reconnaissance des faits par l’homme d’affaires Ahondjon qui a sous-traité le marché, ce dernier refuse de payer son partenaire Diarra Mory.

Approché et interrogé à ce sujet, le député Mathias N’guessan Ahondjon admet que Diarra Mory est effectivement son employé, mais nie l’existence d’un contrat de travail entre eux.

Il affirme avoir confié à Diarra Mory des chantiers de sous-traitance au fil des années, sans que ce dernier ne possède une entreprise en bonne et due forme.

Cette pratique non contrôlée par ceux qui donnent des travaux à des entreprises, a conduit à des réalisations de piètre qualité.

Certaines d’entre elles payées à des coûts exorbitants par les contribuables, se détériorent rapidement, comme l’axe Toumodi-Oumé.

Le député refuse d’honorer ses 726 millions de francs CFA dus à l’entreprise exécutante.

Il propose de sources proches du dossier 50 millions FCFA comme règlement final.

Quant à Diarra Mory, il réclame le paiement de la somme due, soit plus de 726 millions FCFA, à son employeur. Les tentatives de communication de Diarra Mory avec son employeur sont restées vaines, provoquant une tension croissante entre les deux parties.

Cette affaire met en lumière le travail au noir prévalant dans la réalisation des travaux de bitumage, mettant en danger la qualité des projets.

L’étonnement de M. Ahondjon face à cette situation, indique que son employé, M. Diarra n’a jamais été traité ainsi auparavant.

Ce qui l’a poussé à tirer le ver de notre nez lors de notre rencontre par des accusations de sa part envers ses anciennes connaissances, avec lesquelles il est désormais en froid.

Cette affaire met également en lumière les pratiques peu scrupuleuses des autorités, qui attribuent des marchés importants à des individus par le biais de relations personnelles plutôt que sur la base de leur compétence réelle.

Ces marchés sont souvent réalisés par des sous-traitants maltraités, rémunérés au rabais.

Ce conflit met en exergue les défis auxquels sont confrontés les Pme ivoiriennes et révèle l’importance d’une transparence dans l’octroi des marchés publics.

Avec Crocinfos.net      Connectionivoirienne

[Dégradation de l’axe Toumodi-Oumé] Les précisions du ministre Amédé Koffi Kouakou

[Dégradation de l’axe Toumodi-Oumé] Les précisions du ministre Amédé Koffi Kouakou

[Dégradation de l’axe Toumodi-Oumé] Les précisions du ministre Amédé Koffi Kouakou

La vidéo virale qui a fait le tour des réseaux montrant les travaux de bitumage de l’axe Toumodi-Oumé, dégradés par endroit vendredi 1er novembre, indexant la société, New entreprise, livre ses secrets.

Des plaques de bitumes ont fait place à des nids de poule, ou rendu en graviers, ou encore complètement fissurées. Un constat qui ne laisse aucun usager indifférent.

Un fait largement commenté par des internautes accusant la société qui a exécuté les travaux : New entreprise.

Pour étayer son propos, l’internaute met sur la toile, le témoignage retranscrit, selon lui d’un chef de mission du  Bureau national d’Études techniques et de Développement (BNETD) qui a préféré garder l’anonymat.

La source de l’internaute explique que l’État mandate des contrôleurs, surveillants et agents labo pour suivre les travaux de bitumage d’une route neuve ou d’une réhabilitation du début jusqu’à la fin des travaux.

‘’Je n’avais pas de voiture’’, selon le témoignage du chef de mission du BNETD

À en croire la source anonyme, ces trois personnages sont complémentaires et ‘’jouent le rôle de policier d’État.’’

« Ils sont les yeux, et les oreilles de l’État. Ils analysent, vérifient, contrôlent, apprécient la qualité de tous les matériaux (graveleux, G.N.T (Grave Non Traité), c’est le gravier blanc. La qualité du goudron lors de la mise en œuvre, la qualité de l’émulsion c’est à dire la colle, la compacité… utilisés par l’entreprise pour l’exécution des travaux », explique le chef de mission du BNETD.

Une vue de la capture du film

Avant de mettre le pied dans le plat accusant sa structure de n’avoir pas contrôlé la société qui a exécuté les travaux de s’être contrôlée elle-même : « New Entreprise n’a pas été contrôlée, elle a travaillé sans qu’une mouche ne l’embête. Elle s’est contrôlée elle-même, aucun agent de l’État n’était présent. »

Et de se défendre quand le BNETD l’a mis en mission. « On était tous occupé. Ils avaient voulu que j’aille le faire seul. Mais je ne pouvais pas parce que moi j’étais déjà occupé sur les axes Oumé-Gagnoa et Oumé-Divo, en plus, je n’avais pas de voiture ».

‘’Le tronçon Toumodi-Oumé, n’était pas de travaux de renforcement, mais plutôt de travaux de point-à-temps plus la réalisation d’un tapis général de 5 cm de béton bitumineux.’’

Approché, la direction générale de l’entreprise n’a pas voulu faire de déclaration, mais juste indiqué que c’est une ‘’méconnaissance du dossier’’.

De sources proches du ministère de l’Équipement et de l’Entretien routier, notre source précise que les moyens financiers des renforcements des routes bitumées nécessitent de gros moyens financiers et que la voie Toumodi-Oumé est une ‘’solution expérimentale.’’

Les précisions du ministre

En effet, cette dénonciation aux intentions lugubres et inavouées (sans faire de recherches préliminaires) a déjà été élucidée par Dr. Amédé Koffi Kouakou ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, lors de sa visite sur ce tronçon, mardi 26 octobre 2021.

Face aux dégradations observées sur les routes bitumées, deux grands types de traitement sont usuellement employés, notamment la fermeture des trous (PAT) et le renforcement (reprise de la route en totalité).

Il avait précisé que le tronçon Toumodi-Oumé, n’était pas de travaux de renforcement, mais plutôt de travaux de point-à-temps plus la réalisation d’un tapis général de 5 cm de béton bitumineux.

Car, ces méthodes sont tributaires des budgets disponibles.

Ainsi les travaux de fermeture des trous nécessitent peu de moyens pour une durée de vie comprise entre trois et six mois.

Ces travaux ont été effectués entre 2018 et 2019, avant la visite en 2020, d’Amadou Gon (Premier ministre décédé).

Le travail, à l’en croire, a consisté à « boucher simplement les trous et mettre 5 cm de bitume dessus. Et de rassurer :

« On fera des évaluations avec le BNETD, les équipes techniques pour voir si cette expérience peut continuer.

Chaque fois qu’il y aura un ou des trous qui vont apparaître, on va systématiquement les boucher », a rassuré Amedé Kouakou.

Pour lui, des conclusions vont être tirées au regard de l’option expérimentale.

Dr. Amédé Koffi Kouakou avait insisté sur le coût représente qui 1/3 des travaux de renforcement et ayant pour avantage de prolonger de 5 ans la durée de vie de nos routes bitumées, précisant que « cette méthode, si elle est concluante, pourra être vulgarisée sur le réseau de route bitumée afin d’améliorer les conditions de circulation des usagers en attendant les travaux de renforcement. »

À l’analyse, cette expérimentation représente ⅓ du coût des travaux de renforcement réalisés dans les normes, vérifiable sur le site de l’Ageroute. Un listing des routes renforcées pour un total de 1287,9 km, dont 52 km Toumodi-Oumé, pour un montant de 15,4 milliards FCFA.

L’Ageroute fait cas de route ‘’renforcée’’ pour ce tronçon Toumodi-Oumé, en faisant la distinction entre route renforcée / réhabilitation et renforcée / renforcement.

Quant à la méthode expérimentale, dont le coût représente 1/3 des travaux de renforcement donc moins coûteuse, selon les données sur le site de l’Ageroute, le tronçon de 52 km est de 15,4 milliards FCFA.

À l’approche des élections locales prévues en 2023, les laboratoires des informations non recoupées, même pas vérifiées vont inonder les réseaux sociaux pour le bonheur des mandants.

Kpan Charles

Encadré

Ces poids lourds, le vrai danger

Les gros porteurs ou gros camions ou encore les poids lourds sont les vraies causes de destruction des voies bitumées. Ils sont des centaines à contourner les postes à présage par endroit et l’axe Toumodi-Oumé n’est pas épargné.

Kpan Ch.        Crocinfos

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