L’UNESCO apporte son soutien aux Etats Généraux de l’Education.

La Directrice Générale Adjointe de l’UNESCO chargée de l’éducation, Stefania Giannini, a exprimé le 19 juillet 2021 à Abidjan, le soutien de son institution à la tenue des Etats Généraux de l’Education et de l’Alphabétisation en Côte d’Ivoire.

C’était au terme d’une audience que lui a accordée le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi.

« Nous sommes ici pour marquer tout notre soutien au processus des Etats Généraux de l’Education et de l’Alphabétisation. Ces assises vont permettre de repenser le système éducatif, d’identifier les défis et de saisir les opportunités qui y sont liées, afin de parvenir à un système éducatif inclusif.

Un système qui donnera la chance à tous les enfants de ce pays de jouir d’une éducation de qualité », a dit Stefania Giannini.

Et d’ajouter qu’il ne s’agit pas d’un changement radical. Selon elle, le système éducatif comporte beaucoup de points positifs.

Il est plutôt question de recenser les points négatifs, de les exploiter et de les transformer en opportunités pour un système éducatif de qualité.

Lancés le 19 juillet 2021, les Etats Généraux de l’Education dureront six mois.

Côte d’Ivoire : états généraux de l’éducation, pour un meilleur positionnement du système éducatif ivoirien

Le Premier ministre ivoirien, chef du gouvernement, Patrick Achi souhaite que les états généraux de l’éducation, lancés ce lundi 19 juillet à Abidjan, permettent un meilleur positionnement du système éducatif ivoirien qui commerce à «perdre ses lettres de noblesse» acquises durant les trois premières décennies de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Selon M. Achi, les différentes crises –socioéconomiques, politiques ou militaires– qu’a connues la Côte d’Ivoire depuis le début des années 1990 ont affecté la qualité de l’éducation. Ainsi, malgré les nombreuses initiatives en faveur de l’éducation prises par le gouvernement depuis 2011 –notamment une part de 5% du PIB, 18% du budget de l’État et 44% du budget de fonctionnement au titre de l’année 2019–, l’école ivoirienne reste toujours en difficulté.

Les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGEA) constituent un moment important pour revenir sur le détail des actions et les résultats de cette dernière décennie.

En outre, face au changement perpétuel de la société, il devient impérieux que, de temps en temps, l’on fasse le point pour mesurer le chemin parcouru et, au besoin, apporter les ajustements nécessaires afin de poursuivre plus sereinement la digne marche vers le développement.

«Il nous faut courageusement, avec honnêteté et franchise, questionner le système, évaluer les rôles de toutes les parties prenantes, notamment de l’État qui offre la connaissance et également les parents qui sont au cœur de l’éducation, chacun devant faire le point», a-t-il souhaité.
Il s’agit, a-t-il ajouté, plus globalement de formuler des recommandations en vue d’un meilleur positionnement du système éducatif.

Ces états généraux constituent la quatrième concertation nationale autour de l’éducation après celles de 1977, 1985 et 1994, a rappelé le chef du gouvernement.