C’est le lundi 24 juin que les premiers avions de chasse ont fait irruption dans le ciel de Bouaké : Une patrouille aérienne constituée de trois Mirages 2000 D de l’Armée Française en provenance du Tchad.
Annoncée par l’Etat-Major Général des Armées depuis bientôt une semaine, la manœuvre militaire aérienne entre les Forces Armées de Côte d’Ivoire et l’Armée française est entrée dans sa phase active.
C’est le lundi 24 juin que les premiers avions de chasse ont fait irruption dans le ciel de Bouaké :
Une patrouille aérienne constituée de trois Mirages 2000 D de l’Armée Française en provenance du Tchad.
Après les opérations de parcage et de remise en condition des aéronefs, les équipages français accueillis par les troupes engagées au sol se sont livrés aux opérations préliminaires en attendant l’arrivée des pilotes ivoiriens qui ont rejoint aux premières heures du deuxième jour.
Tout de suite, la phase de coordination et toute la panoplie des procédures ont été revisitées.
L’objectif pour les deux Armées : Evaluer le niveau de complémentarité et d’interopérabilité dans le combat aérien dans le cadre d’une mission de Défense de l’Espace aérien Ivoirien.
Les deux parties ont particulièrement mis à profit cet entrainement pour s’imprégner les uns des avancées en matière d’aviation de combat de façon pratique quand les autres ont renforcé leur connaissance du théâtre d’opérations aériennes.
Pour cet exercice qui s’exécute en prélude à un autre plus grand prévu en septembre entre les deux Armées, les objectifs ont été pleinement atteints :
Hausser le niveau de compétence des Pilotes Ivoiriens en aviation de combat en préparation d’un engagement éventuel en tout point du territoire.
Quant à l’Etat-Major Général des Armées qui a planifié cette manœuvre, le contrat opérationnel pour l’Armée de l’Air est et demeure le même :
Assurer l’intégrité de l’espace ivoirien et en préserver l’inviolabilité.
Dans cette quête, toute coopération sera la bienvenue, notamment avec les partenaires à l’expertise avérée.