“Le contournement peut être une source de transport de produits de contrebande. Ici, les motos tricycles transportent des produits pour contourner nos postes, entraînant une perte d’environ 100 à 150 millions de FCFA par an”, a déclaré M. Kansaye.

Il a déploré les conséquences économiques, sanitaires, sécuritaires et démographiques de ce phénomène.

Le préfet de Tengréla, Mme Anne-Marie Gnaléga, a exhorté les transporteurs à utiliser les voies normales et à ne pas contourner les postes de contrôle frontalier.

“Ne nous mettez pas en danger pour des intérêts économiques personnels.

Notre intention n’est pas de démanteler la gare des motos-taxis, mais de promouvoir le changement. Si nous aimons notre pays, empruntons la voie normale”, a-t-elle dit aux transporteurs.

Elle a également invité les transporteurs à éviter toute complicité, en soulignant que les contrevenants répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes.

(AIP) – kdk/ad/cmas        AIP – Agence Ivoirienne de Presse