Histoire récente de la Côte d’Ivoire : les faits expliqués à la jeunesse par Eclaireur Pro Vérité – catégorisation (ethnicisme, xénophobie) des Ivoiriens
Histoire récente de la Côte d'Ivoire : les faits expliqués à la jeunesse par Eclaireur Pro Vérité - catégorisation (ethnicisme, xénophobie) des Ivoiriens
SPÉCIAL HOMMAGE Á TOUS NOS COMBATANTS DU MPCI : 19 SEPTEMBRE 2002-19 SEPTEMBRE 2023. – Eclaireur Pro-verite
Pour la jeunesse de notre pays sache que Gbagbo n'a jamais gagné les élections en 2000. Un témoin qui grâce à l'armée l'a mis au pouvoir - Le Colonel Oulata Gaoudi Pierre crucifie gbagbo en conférence de presse du 6 avril 2022; regardez la vidéo et faites-vous votre opinion.
Le Colonel Oulata Gaoudi Pierre (ancien commandant du GSPR) crucifie gbagbo en conférence de presse du 6 avril 2022 . – Eclaireur Pro-verite
Enquête exclusive Côte d'Ivoire : 21 ans après le 19 septembre 2002, comment Duékoué, ville martyre, renaît de ses cendres (DOSSIER)
La ville de Duekoué est chef-lieu de la région du Guémon, à l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Cette ville, considérée comme la porte d’entrée du grand ouest, a longtemps vécu des traumatismes lors des différentes crises politico-militaires qui ont secoué le pays depuis le 19 septembre 2002 jusqu’en octobre 2020.
Duekoué fait tout de même l’effort de renaître de ses cendres et redevenir un havre de paix et un pool économique attrayant.
Cette ville a encore souffert lors de la crise post-électorale de 2010.
Les populations ont encore vécu le traumatisme lors de la crise post-électorale d’octobre 2020. Chaque fois qu’une crise politique survient dans en Côte d’Ivoire, la paix et la cohésion sociale est mise à rude épreuve dans la ville de Duekoué. Cette situation délétère pousse parfois des jeunes, des vieux, des femmes, des enfants et bien d’autres à aller s’installer ailleurs.
Rétablir la confiance entre les populations et les militaires
Le président du collectif des chefs de communautés de la région du Guémon Gouaty Bi Irié Constant, par ailleurs président de la cellule civilo-militaire du département de Duekoué a confié que les choses se normalisent dans cette partie de la Côte d’Ivoire, car les populations ont réappris à vivre ensemble.
Mais pour y parvenir, plusieurs actions ont été entreprises, notamment la réinstauration de la confiance entre l’armée et les populations.
« Pendant la guerre de 2002 jusqu’en 2011, il y a une fracture entre les civils et les militaires.
J’ai d’ailleurs vécu toutes les guerres qui se sont déroulées ici depuis 2002.
Mais aujourd’hui, notre rôle en tant que président de la cellule civilo-militaire, notre rôle, c’est de briser ce mur de méfiance entre les civils et les militaires, prévenir les conflits qui pourraient survenir entre les civils et les militaires.
Quand il y a un problème (…) on essaye de le résoudre. Je peux vous assurer qu’il n’y a plus de problèmes entre les communautés
Nous allons au-delà de cet aspect, car notre rôle, c’est aussi de prévenir les conflits communautaires et les résoudre si possible.
C’est ce à quoi nous nous attelons actuellement.
Quand il y a un problème, c’est à moi que les autochtones s’adressent et ensemble, on essaye de résoudre le problème.
Je peux vous assurer qu’il n’y a plus de problèmes entre les communautés » a-t-il rassuré.
Pour lui, cette manière de procéder permet d’anticiper sur d’éventuels conflits.
M. Gouaty Bi I. Constant, Président de la cellule civilo-militaire du département de Duekoué
La cellule civilo-militaire de Duekoué a également initié des séances de pratiques sportives pour rapprocher davantage les populations des autorités de la ville.
Ces séances se tiennent tous les derniers samedis du mois et rassemblent les militaires, les populations et toutes les couches socio-professionnelles de la ville de Duekoué.
« On se réunit et on marche ensemble. La dernière fois, nous étions au nombre de 400 personnes qui avaient marché. Il y avait des musulmans, il y avait des chrétiens, des mécaniciens.
Tout le monde était là. On a marché et c’était très intéressant. Tout ceci est à mettre à l’actif du préfet du Guemon, M. Ibrahima Cissé » a révélé Gouaty Bi Irié Constant.
Les victimes de Nahibly et Duekoué carrefour veulent être indemnisés
Les quartiers de Duekoué Carrefour et Nahibly ont été fortement secoués. En mars 2011, certaines organisations des Droits de l’Homme révélaient que le quartier « Carrefour » situé près du centre-ville de Duekoué a été le théâtre de massacre d’hommes en arme.
Près d’un millier de personnes avait perdu la vie. Idem pour Nahibly, un village situé à la sortie de la capitale du Guémon qui avait accueilli des réfugiés pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
Ce camp a été incendié. Toutes ces victimes ont pardonné, mais elles exhortent le gouvernement à leur accordé de l’important en leur apportant une aide financière et matérielle en guise d’indemnisation.
Dialogue politique avec l'opposition, après l'appel à la désobéissance civil ayant ôtée la vie à des jeunes et la tentative de création du Conseil National de Transition (CNT). La justice a pris le relais concernant les initiateurs dont certains ont pris la fuite.