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Infrastructures – ces routes et ponts qui mènent au développement : axe Yamoussoukro Daloa.
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Infrastructures – ces routes et ponts qui mènent au développement : axe Yamoussoukro Daloa.

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L'axe Yamoussoukro Daloa état de la route avant les travaux
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Infrastructures - ces routes et ponts qui mènent au développement : axe Yamoussoukro Daloa.

Il y a moins d’une décennie, le mauvais état des routes faisait perdre près de 1 000 milliards de FCFA par an à l’économie nationale, selon une étude du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural.

Depuis 2011, l’état du réseau routier ivoirien connaît une grande amélioration, grâce aux investissements continus du gouvernement dans le secteur. En sept ans, 612 km de routes ont été bitumées et, chaque année, 22 000 km de routes en terre sont traitées.

Manches et pantalons retroussés, des hommes déchaussés pataugent dans la boue pour tenter de dégager un vieux véhicule de transport en commun.

La scène remonte dans le temps, en novembre 2014, sur l’axe Bloléquin-Toulepleu, dans l’Ouest du pays. Parmi ces hommes, Nonhoua Coulibaly, instituteur à Bloléquin, en partance pour Toulepleu. Tous les occupants du véhicule sont descendus.

On a également descendu les bagages. Dans le déchargement, le sac de Nonhoua tombe dans la boue. L’instituteur récupère son bagage et dit, tout découragé : « Cette route est difficile. En saison sèche, on voyage dans la poussière. Et quand il pleut, la voie est coupée ».

Le véhicule enfin désembourbé redémarre, mais le calvaire n’est pas terminé. A proximité du village de Kaadé, la rivière a débordé. Le pont de fortune qui l’enjambe a pratiquement cédé.

Là encore, les passagers descendent des cars. La traversée est assurée par des motos-taxis, puis le voyage continue avec des minicars “Massa” garés sur l’autre rive. Depuis 2016, ce calvaire est devenu un lointain souvenir.

Les travaux de bitumage du tronçon Bloléquin-Toulepleu, engagés par l’Etat, offrent de meilleures perspectives à la région, en termes de mobilité et de développement socio-économique.

« Avec le bitumage, de nouvelles gares se créent. Cela va faciliter les déplacements dans la zone, redynamiser le commerce et même créer des emplois pour les jeunes », témoigne Amos Gnantin, cadre de la région.

Comme l’indiquait en 2016, l’ex-directeur général de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), Bouaké Fofana, citant une étude du ministère en charge de l’agriculture, le mauvais état des routes coûte à l’économie nationale près de 1 000 milliards de FCFA par an.

Aussi, pour soutenir la croissance et améliorer le bien-être des populations, le gouvernement a-t-il initié un dynamique programme de développement routier, tant en ville qu’en campagne.

Outre les grands ouvrages déjà livrés et fonctionnels, notamment l’autoroute Abidjan-Bassam et le revêtement des chaussées dans le District d’Abidjan, plusieurs chantiers de réhabilitation et de construction d’axes routiers sont en cours sur l’ensemble du territoire national. Plus de 1 114 milliards FCFA ont été investis depuis 2011.

On peut citer, entre autres, le bitumage en cours de l’axe Divo-Guitry (76 km) et la réhabilitation du tronçon PK 109 de l’Autoroute du Nord-N’Douci-Divo-Gagnoa (170 km).

Les travaux de l’axe Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa (135 km), ainsi que ceux de la route Tiébissou-Didiévi (42 km) avancent bien. Il en est de même pour la réhabilitation en cours de la voie Bouaké-Ferkessédougou. Les travaux des voies de désenclavement des villages de Bingerville, Songon et Anyama, d’une longueur de 110 km sont achevés.

Ceux de la route Ferké-Ouangolo, longue de 46 km, aussi. « Cette voie ressemblait à un plateau d’awalé* et occasionnait de nombreux accidents. En plus, la présence de bandits appelés, “coupeurs de routes”, rendait le trajet peu sécurisé », se souvient Aboubacar Dosso, fonctionnaire à Korhogo.

« Désormais, Ferké-Ouangolo se fait en 30 minutes, contre 1 heure 30 minutes auparavant », témoigne, Awa Coulibaly, commerçante de beurre de karité.

En plus de ce qui a été déjà réalisé, le gouvernement prévoit investir 3 760 milliards de FCFA, d’ici à 2020, dans le cadre du Programme National de Développement Routier 2016-2025 (PNDR).

*Awalé : jeu de société combinatoire africain composé d’un plateau à alvéoles.

Défis : Le contrôle qualité, gage d’un réseau routier performant

Un réseau routier performant, tant en zone urbaine que rurale, est essentiel pour faciliter la circulation des biens et des personnes et soutenir le développement agricole, industriel et touristique. La réussite de ce pari requiert un contrôle rigoureux de la qualité des ouvrages et leur entretien régulier, afin d’en garantir la durabilité et minimiser les charges récurrentes.

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