
Police maritime : 117 ex-militaires reconvertis, reçoivent leurs épaulettes de fin de formation.








Police maritime : 117 ex-militaires reconvertis, reçoivent leurs épaulettes de fin de formation.

Ces ex-militaires constituant la première vague, intègrent ainsi, la direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), avec le grade d’adjudant des affaires maritimes et portuaires.
Le directeur de cabinet, Coné Dioman, représentant le ministre des transports, Amadou Koné, a rappelé que la politique de reconversion des ex-militaires vise à donner plus de chance à la jeunesse dans l’armée tout en reconnaissant et en valorisant les compétences, et l’expérience acquise par ces ex-militaires.« Cette transition professionnelle n’est pas seulement une évolution de carrière pour nos ex-militaires mais aussi et surtout un exemple concret de la politique d’équilibre social au sein des armées et notre nation, si chère au Président Alassane Ouattara », a expliqué l’émissaire du ministre Amadou Koné.
C’est pourquoi il invite les nouveaux agents à retenir que la direction générale des affaires maritimes et portuaires est une administration qui se veut moderne et performante pour faire de la Côte d’Ivoire un carrefour maritime international, sécurisé en vue de son rayonnement politique et de son développement durable.
Pour lui, la mer fait partie de la patrie.
« Au cours de cette nouvelle mission, vous serez confrontés à des défis complexes, mais je suis convaincu que votre formation, votre expérience antérieure ainsi que votre initiation aux métiers des affaires maritimes et portuaires vous ont préparés à faire face à ces défis avec succès », a-t-il expliqué.
Avant de les rassurer que le ministère des transports s’engage avec l’ensemble des collaborateurs à les soutenir tout au long de cette nouvelle carrière.

La contribution de l’Etat sollicité
Le colonel Julien Yao Kouassi, directeur général des affaires maritimes et portuaires, a rappelé que les activités économiques dans le secteur maritime et portuaire se déroulent dans un environnement marqué les vols à mains armées, les passagers clandestins, le prolifération de produits prohibés et de navires sous normes, la pêche illégale, la piraterie maritime et le terrorisme.
« Dans un tel contexte, l’apport de personnels aux compétences avérées et immédiatement opérationnels constituent un atout appréciable dans la conduite des missions de la Dgamp.
C’est pourquoi nous n’avons pas hésités à prendre en charge, sans le moindre appui budgétaire additionnel, les dépenses inhérentes à la formation et à l’intégration des 117 ex-militaires constituant le premier contingent des militaires reconvertis », a-t-il expliqué.
Selon lui, la formation des reconvertis n’a pas été aisée. C’est pourquoi il sollicite l’appui hautes autorités politiques et militaires pour la continuité du processus de reconversion des militaires dont d’autres contingents sont attendus.
Aussi, a-t-il félicité les militaires reconvertis et nouveaux agents des affaires maritimes et portuaires, pour avoir fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation et d’un engagement sans faille à servir le pays au sein des affaires maritimes et portuaires.
« Je vous engage donc à faire preuve de la même discipline qui vous a caractérisés au sein de vos anciennes unités », a exhorté le colonel Kouassi.
« Nous n’hésiterons pas à utiliser l’ensemble des mesures administratives et juridiques mises à notre disposition par l’Etat de Côte d’Ivoire pour maintenir l’ordre et la discipline au sein de notre maison commune », a prévenu le directeur général des affaires maritimes et portuaires, le colonel Julien Yao Kouassi.
Quant au colonel Baya Charles, coordonnateur de la formation des ex-militaires, a fait savoir que cette formation permet d’acquérir des compétences et aptitude, et leur assure une transition réussie entre l’ancien emploi et celui d’agent de police de navigation, des pêches et des ports.
En effet, ce sont 17 vacataires tous des officiers des affaires maritimes et portuaires expérimentés en matière de pédagogie et d’andragogie qui ont été retenus pour dispenser les cours d’initiation dans 17 modules de spécialité.
Il a par ailleurs déploré la lenteur dans le traitement des dossiers administratifs de reconversion et le niveau des certains militaires considéré comme bas.


















