Cet entrainement qui survient après un autre déroulé en juin dernier, visait essentiellement à s’assurer de la conformité de la Base Aérienne de Bouaké à son contrat opérationnel, dédié à l’aviation de combat, en plus de renforcer les aptitudes opérationnelles des pilotes ivoiriens sur les nouvelles acquisitions.
Satisfaction totale des deux Etats-Majors au terme de 72 heures d’interceptions, interdictions, mais également patrouilles conjointes et contrôle d’espace aérien.
Tout le sens de cet exercice conduit dans le cadre d’un partenariat militaire opérationnel avec une armée disposant d’une expertise avérée dans ce domaine
Pour l’Etat-Major Ivoirien, le contrat opérationnel est simple : Assurer l’intégrité de l’espace aérien et en préserver l’inviolabilité.
C’est une mission que l’Armée de l’Air de Côte d’Ivoire assure au quotidien et qui exige de disposer de pilotes aguerris à l’aviation de combat en totale interaction avec les autres moyens de protection du ciel.
Tout le sens de cet exercice conduit dans le cadre d’un partenariat militaire opérationnel avec une armée disposant d’une expertise avérée dans ce domaine.
Il faut relever que la proximité de la doctrine et du concept d’emploi de la troisième dimension dans les deux Armées a particulièrement favorisé le déroulement de la manœuvre qui a engagé une dizaine d’aéronefs de tout type, permettant de revisiter une panoplie de savoir-faire.
Ainsi les opérations de protection d’avions au sol, les patrouilles aériennes avec tireurs embarqués, le ravitaillement en vol et l’interception entre autres, ont permis aux participants de posséder les dernières avancées tactiques.
Une centaine de pilotes
Les chefs des composantes Air des deux Armées, présents pour l’occasion, ont parcouru ensemble les points clés de la manœuvre depuis le centre de contrôle d’Abidjan avant d’embarquer pour le théâtre des opérations à Bouaké.
En cours de vol, ils ont pu apprécier le déroulement d’une opération d’interdiction aérienne, leur avion servant d’objectif pour les avions intercepteurs.
En définitive, la deuxième manœuvre aérienne conjointe FACI-Armée Française qui a rassemblé une centaine de pilotes, personnel de soutien et personnel de planification, recentre de plus en plus la Base Aérienne de Bouaké au cœur du dispositif de coercition aérienne des Forces Armées de Côte d’Ivoire.
Source : BIPA Elvis GOUZA