
Se souvenir des actions de ceux qui s’insurgent et qui demandent d’oublier.












Se souvenir des actions de ceux qui s'insurgent et qui demandent d'oublier.
Urgent / Affi N'guessan arrêté à la frontière ivoiro-ghaneene
L'information est de première main. Pascal Affi N'guessan vient d'être appréhendé à la frontière ivoiro-ghaneene ce vendredi 6 novembre dans la soirée alors qu'il tentait de quitter la Côte d'Ivoire.
D'autres sources indiquent en revanche qu'il a été arrêté dans un village d'Adzopé en partance pour Bongouanou avec deux de ses collaborateurs. Seule certitude, il a effectivement été arrêté. Selon des sources policières, il sera ramené à Abidjan pour répondre de ses actes.
Affi N'guessan, président d'une frange du Fpi avait pris la poudre d'escampette après l'annonce de la mise en place d'un Conseil national de transition.
Ce conseil devait se substituer à l'Etat et s'apparentait à un véritable coup d'Etat militaire.
Jean-Baptiste ASSI
Lâché par la communauté internationale, le conseil national de transition vole en éclat.

Ils y avaient crû jusqu’à ce mardi 3 novembre 2020. Les opposants, réunis au sein d’un conseil national de transition, ne regardent pas dans la même direction. Tout débute le dimanche 1er novembre.
Après le scrutin présidentiel, le comité centrale du Front populaire ivoirien (Fpi) proche de l’ancien président, Laurent Gbagbo, s’est réuni.
À l’ordre du jour : la mise en place d’un conseil national de transition (Cnt) Selon une source ayant participé à la réunion, le débat fut houleux. Il y avait d’un côté, ceux qui étaient pour et de l’autre, ceux qui sont contre. Pour trancher, le comité a joint, séance tenante, Laurent Gbagbo pour avis.
Celui-ci a clairement fait entendre qu’il s’y opposait fermement parce qu’il n’y a ni soutien diplomatique, ni soutien national au projet. Il en a profité pour désavouer Simone Gbagbo qui avait clairement appelé à la mise sur pied d’une transition.
La décision a été notifiée au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié.
Celui-ci a souhaité en discuter personnellement avec Laurent Gbagbo, le lundi 2 novembre 2020.
Ce lundi donc, réunis à la résidence du président Bédié, les débats ont repris. Bédié convaincu Gbagbo du fait qu’en Côte d’Ivoire, l’opposition maîtrise le terrain et que son soutien pourrait être déterminant.
Finalement, Gbagbo a accepté du bout des lèvres et a émis une réserve : plus question pour Gbagbo que Pascal Affi N’guessan soit le porte-parole de la transition. Silence pendant la réunion. Finalement, Bédié a accepté la condition de Laurent Gbagbo. Affi venait d’être sacrifié.
Ce mardi 3 novembre, alors que l’opposition tentait d’animer d’une conférence de presse pour définir les contours de la transition, les forces de sécurité ont pris d’assaut la résidence de Konan Bédié. Des arrestations y ont été faites, demantelant ainsi un Cnt.
De son côté, Tidjane Thiam, qu’on annonçait dans le Cnt s’est désolidarisé. Il a clairement fait savoir au président Bédié qu’il ne se sentait pas concerné par une telle initiative.
D’ailleurs, sur sa position vis-à-vis de l’opposition, une source proche de l’ancien patron du crédit suisse a été clair. Tidjane Thiam n’a jamais parlé à Affi N’guessan. Il a d’ailleurs été surpris de la sortie de M. Affi annonçant son soutien à l’opposition.
« Quand Affi a fait l’annonce, Tidjane Thiam était surpris. En fait, quand Bédié a demandé à Affi N’guessan d’où tirait-il son information, il lui a confié que c’est un intime de Thiam qui lui a donné l’information », nous a révélé notre source d’information.
L’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et la Cedeao ont appelé l’opposition à revoir leur position et à respecter la légalité constitutionnelle.
Jean-Baptiste ASSI
Appel à la désobéissance de l’opposition : Le corps du Gendarme porté disparu retrouvé non loin de Yamoussoukro
COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE D’ABIDJAN
Le samedi 31 octobre 2020, un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, avait été pris à partie dans le village de Zatta, sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro, aux environs de 16 heures.
Arrivés à un barrage tenu par des personnes agissant dans le cadre de la mise en œuvre du boycott actif, les agents du Ministère du Budget avaient essayé de négocier la levée des barricades afin de poursuivre leur voyage sur Abidjan. Ces individus, surexcités, avaient alors tenté d’incendier les véhicules avec leurs occupants à bord, après en avoir crevé les pneus.
En définitive, ces agents réussissaient à s’extirper de ce traquenard avant d’essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l’un des leurs à la tête pendant que les autres s’échappaient en gagnant la brousse voisine.
Au triste bilan de cette agression terroriste, l’on note les trois véhicules du Ministère du Budget incendiés et un agent, l’Adjudant SANOGO Seydou, porté disparu.
Face à ces faits d’une particulière gravité, la Gendarmerie nationale a entrepris de retrouver l’agent disparu. C’est ainsi que les enquêtes menées ont abouti à l’indication d’une sépulture sommaire faite à quinze (15) mètres de la route principale entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi, à quelques encablures du lieu de l’attaque.
Cette sépulture serait celle de l’Adjudant SANOGO Seydou.
La sépulture ouverte en présence du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké agissant sur délégation du Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan, permettait de constater la présence d’un corps humain calciné, à la boite crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc. 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis pour enquête.
Les auditions de ces personnes permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette barbarie.
Le corps découvert a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale afin de déterminer les causes de la mort.
C’est le lieu, pour le Procureur de la République, d’indiquer que les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Il tient à assurer l’opinion nationale et internationale que toutes les localités où ces faits d’une particulière gravité se sont produits sont concernées par les enquêtes ouvertes.
Le Procureur de la République tient enfin à appeler les uns et les autres à la retenue, à la pondération et à la responsabilité afin de préserver les vies humaines.
Fait à Abidjan, le 21 novembre 2020

Insurrection armée/De nouvelles arrestations pro-Soro opérées
Coup de filet des fins limiers Ivoiriens.
De nouvelles arrestations ont été opérées, mercredi 4 novembre 2020. Il s’agit d’ex-combattants recrutés et armés par l’ancien chef rebelle, Guillaume Soro. Rimo Rimo, un radié de l’armée, volubile sur les réseaux sociaux, et qui annonçait des opérations de déstabilisation a également été arrêté. Avec lui, plusieurs ex-combattants dont un certain Koné Karim.
Très vite, ces ex-combattants sont passés à table. Ils disent avoir reçu des fonds, par personnes interposées, de la part de Guillaume Soro pour passer à l’offensive.
« Soro, la pièce maîtresse des opérations militaires »
Il faut dire que l’ancien chef rebelle avait juré que la présidentielle du 31 octobre 2020 ne se tiendrait pas. Il a promis aux Ivoiriens que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara ne serait plus président après le 31 octobre.
Tout portait à croire qu’il s’était préparé à toutes les éventualités, en embarquant l’opposition dans son projet funeste.
En témoigne le Conseil national de transition mis en place par l’opposition, qui était, selon des sources bien informées, l’aboutissement du projet funeste. Les fins limiers du renseignement, qui étaient sur des pistes ont pu mettre le grappin sur certains des ex-combattants.
« L’aide de camp de Bédié pris la main dans le sac »
La thèse du coup de force militaire est d’autant plus corroborée qu’une écoute téléphonique de l’aide de camp du leader du Pdci, Henri Konan Bédié, en est la preuve.
On y entend cet aide de camp dérouler un plan de déstabilisation du gouvernement ivoirien. Cet aide de camp est d’ailleurs aux arrêts depuis deux jours.
Quant à Guillaume Soro, en cavale, les preuves contre lui abondent et permettront de compléter son dossier tout aussi lourd. Pour l’instant, les principaux leaders d’opposition sont en observation pour certains dans leurs résidences et pour d’autres, dans des lieux de détention.
« Assoa Adou dévoile le plan de Bédié »
Nos sources indiquent que Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi) proche de l’ancien président, Laurent Gbagbo a confié à des intimes qu’il n’a jamais été pour une transition. C’est d’ailleurs la position de son mandant,
Laurent Gbagbo, qui estime improductive une transition à l’heure actuelle. Il a révélé que c’est Konan Bédié qui les a convaincus de la nécessité d’une transition qui devrait être accompagnée par une révolution populaire.
À l’heure actuelle, les ballets diplomatiques chez le leader du Pdci visent à le convaincre de renoncer au conseil national de la transition en vue de permettre l’ouverture d’un dialogue avec le pouvoir.
Qu’à cela ne tienne, le pouvoir d’Abidjan avance sûrement ses pions, et a décidé de passer à la vitesse supérieure la semaine prochaine, le temps pour l’opposition de se ressaisir.
Yves TAPE

Le Colonel Allah Kouakou Léon est cité dans une affaire de coup d’Etat manqué en Côte d’Ivoire, mi-décembre 2020.
La rumeur de son arrestation avait enflé, obligeant le Colonel, anciennement attaché de défense à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Maroc, à réagir, le 4 février 2021. Dans une vidéo sur Facebook, Allah Kouakou Léon démentait l’accusation de son implication dans un quelconque coup d’Etat. Seulement voilà !
Trop de faits incitent à croire le contraire. L’officier supérieur de la gendarmerie n’est pas aussi blanc comme neige.
« Comment le coup a été préparé »
Selon des sources bien introduites au sein de la gendarmerie, Allah Kouakou Léon a bel et bien participé activement à plusieurs réunions pour préparer le coup qui a foiré. Les officiers arrêtés ont tous avoué avoir été en contact avec lui.
Pendant la période pré électorale, c’est à dire en septembre et octobre, selon nos sources, Allah Léon a tenu plusieurs rencontres à Yopougon.
Pendant l’une des réunions, il a suggéré à « ses frères d’armes » de sortir les blindés de la gendarmerie pour soutenir les manifestations de rue.
Car pour lui, si la gendarmerie entre en scène, les populations suivront l’élan pour faire chuter le pouvoir en place. Il faut dire que cette réunion était aussi coordonnée par un haut gradé de la gendarmerie en poste au camp d’Agban. Celui-ci se faisait représenter régulièrement aux réunions par un capitaine dont nous tairons aussi le nom.
C’est ce capitaine, au cours de la réunion, qui marqué sa désapprobation face à la stratégie du colonel Allah, arguant que la gendarmerie ne pouvait sortir des blindés que si l’insurrection était une réalité.
Or, soutient ce capitaine, ce qui n’est pas le cas puisque les populations semblent ne pas adhérer aux mots d’ordre de l’opposition.
De retour à Agban pour faire le rapport, le capitaine signifie au haut gradé les risques d’une opération militaire en Côte d’Ivoire.
« Commissaire Lezou, cousin de Allah Kouakou, avoue… »
Étant donné que le Col Allah n’est pas sur place à Abidjan, c’est son cousin, commissaire Lezou, en poste au 6ème arrondissement de Koumassi, qui gérait le « PC » (Poste de commandement). Il était soutenu par le Col Akpo.
Tous ceux là ont été pris la main dans le sac.
Un ancien instructeur de la gendarmerie était aussi dans le coup.
À la retraite, c’est lui qui était chargé de faire la liaison avec la Cellule chargée de frapper. Après avoir raté l’occasion d’empêcher la présidentielle, la Cellule devait frapper avant l’investiture du président Alassane Ouattara. Allah Kouakou Léon a pris un congé maladie pour coordonner les opérations.
Il a quitté le Maroc pour l’Europe où plusieurs fois, il a eu des contacts avec Kader Fofana, aide de camp de Guillaume Soro.
Les fins limiers de la gendarmerie nationale ont intercepté des messages qui corroborent le coup en préparation. Les officiers et sous officiers impliqués dans cette énième tentative de coup d’Etat ont presque tous été pris.
Tous ont cité Allah Kouakou Léon dans leurs dépositions. C’est d’ailleurs ce qui explique le long silence du Col Allah qui a pris une douche froide suite à l’échec du coup de force. Déstabilisé, il a gardé le silence avant de réapparaître dans une vidéo. Si tant est qu’il ne se reproche rien, pourquoi ne rejoint-il pas son poste au Maroc ?
Pourquoi n’entre-t-il pas en Côte d’Ivoire ?
En réalité, il sait que les carottes sont cuites pour lui.
Jean-Baptiste ASSI
Un proche de Soro dévoile une conversation téléphonique qui épingle Jean Bonin
« Toi, tu ne m’as pas appelé pour me demander à quel moment ils vont attaquer parce que c’est gâté à Abidjan ?
Tu ne m’as pas appelé pour me demander de te mettre en contact avec Soro. Tu voulais parler à Kader (Fofana, ex-aide de camp de Soro radié de l’armée). Je t’ai dit que je n’étais pas au courant », a déclaré Peter 007.
« Plusieurs coups d’Etat déjoués »

Cette révélation dévoile les desseins de l’opposition ivoirienne, qui espérait un coup de force militaire contre le pouvoir d’Abidjan. Kader Fofana, ex-aide de camp de Guillaume Soro cité dans l’affaire est fiché comme celui qui a pris plusieurs contacts au sein de l’armée ivoirienne.
D’ailleurs, sur ce point, plusieurs coups ont été éventrés par les fins limiers Ivoiriens dans le mois de décembre 2020.
Plusieurs officiers et sous officiers ayant été contactés et recrutés pour attenter à la vie du président de la République et de plusieurs ministres ont été arrêtés.
Parmi eux figurait un ancien instructeur de la gendarmerie nationale, cheville ouvrière de l’opération. Une saisie importante d’armes à feu a également été opérée.
« Jean Bonin Kouadio, proche d’Affi dévoilé »

Selon des sources sécuritaires, l’opération devait se dérouler en trois phases : discréditer au maximum le pouvoir par une campagne de communication bien élaborée. Sur ce point, l’opposition avait presque réussi, en témoigne le déchaînement de la presse internationale à l’orée de la présidentielle d’octobre 2020. La deuxième phase consistait à provoquer une insurrection populaire.
Cela devait se faire de concert avec des organisations de la société civile et ensuite les partis de l’opposition. Cette phase n’a pas été concluante.
La dernière étape consistait à frapper militairement des cibles du gouvernement.
En plus du chef de l’Etat, plusieurs ministres et présidents d’institutions étaient visés.
Avec l’arrestation de la chaîne devant participer au putsch, c’est tout le réseau qui a été démantelé. Aujourd’hui, c’est le regret et les révélations.
L’opposition étant désormais divisée, chaque parti dégage sa responsabilité dans l’échec des actions et tente de noyer l’autre.
Jean-Baptiste ASSI
Bongouanou / Voici les meneurs des violences qui ont fait 1 mort

On en sait un peu plus sur les meneurs des violences à Bongouanou, qui ont fait 1 mort. Parmi les meneurs, il y a le président des jeunes de Broukro, Andjemian et un directeur d’école primaire, Adoni de l’EPP Kayabo.
Nos sources d’information sur place indiquent que pour le village de Kangandi, le meneur, un certain KB, se fait appeler Commandant Zguehi, qui est soutenue par un agent de la police municipale de Bongouanou appelé Firmin. Au quartier Habitat, Hamien Bosco est celui qui a détruit les gadgets du RHDP.
Au quartier Agnikro, selon nos informateurs, Jean Brou et N’Da, Ekanza Didier, responsable du service communication du conseil régional assurent la propagande sur les réseaux sociaux. C’est également ce dernier qui a appelé des jeunes du Fpi à incendier la maison de l’Inspecteur Général, Ahoua N’Doli Théophile,
Au niveau des cadres, un responsable local Pdci, Allou Romuald et le frère cadet de Ahoua Don Melo, Cyriaque Don Melo, assurent la coordination avec les meneurs.
Stanislas KOFFI, envoyé spécial à Bongouanou
Média contre la CI/Voici les mercenaires de l’opposition et de Guillaume Soro

Il ne se passe plus une journée sans que certains médias français, les mêmes, présentent la situation en Côte d’Ivoire comme périlleuse. Ces médias vont plus loin en faisant écho aux appels séditieux.
Décryptage d’une stratégie qui vise à discréditer les Institutions de la République et le régime d’Abidjan.
Le ‘‘petit opposant’’ de Paris, Guillaume Soro, s’est lancé dans une guerre médiatique contre le pouvoir d’Abidjan.
L’homme qui avait parié tout sur la formation d’un ‘‘gouvernement d’union nationale’’ par l’opposition sous l’égide de la communauté internationale joue sa dernière carte. Car, les choses se compliquent sérieusement pour l’ex-rebelle.
Malgré ses menaces, l’élection du 31 octobre s’est tenue. La Communauté internationale continue de féliciter le président Alassane Ouattara pour sa réélection.
A l’heure des futures discussions qui devraient s’ouvrir dans les prochains jours, les articles à charge contre le pouvoir d’Abidjan peuvent aider à compliquer la tâche au gouvernement et au président de la République Alassane Ouattara.
Avec Guillaume Soro, l’opposant Affi N’Guessan et ses communicants, le patron de Lider, Mamadou Koulibaly, et tous les cyberactivistes pro Gbagbo sont à la manœuvre pour salir les institutions et ceux qui les incarnent.
• Patricia Balme : Elle n’a jamais digéré la perte de son job aux côtés de Ouattara

Patricia Balme est la Présidente-Fondatrice de PB Com International. Elle a géré la communication du Président Ouattara pendant presque une décennie.
Aujourd’hui animée par la haine et la rancune, elle se dit trahie par le chef de l’Etat ivoirien. Communicante politique, elle se présente comme une femme de droite et une féministe non-agressive. Rien que ça.
Un paradoxe incroyable lorsqu’on sait aujourd’hui qu’elle loue ses services à un ex-rebelle qui n’a jamais renoncé aux armes pour parvenir au pouvoir.
Un reclus de justice accusé de fomenter un coup d’Etat et qui passe son temps à appeler à la rébellion et à la violence contre les institutions de la République ivoirienne. Patricia Balme, une féministe non-agressive ?
Et pourtant, comme sa collègue Geneviève Goёtzinger, recruté par Pascal Affi N’Guessan, elle scrute toutes les décisions du gouvernement du président Alassane Ouattara en vue de minimiser sur les réseaux sociaux la portée.
Elle encourage ses confrères et amis des autres médias français à produire des publications et autres reportages à charge contre le régime d’Abidjan.
C’est ce qui s’est passé pour le reportage du journaliste Yves Bigot de Tv5 Monde, il y a deux jours.
Ce reportage sur les violences à M’Batto est abusivement intitulé « La candidature puis la proclamation du Président Ouattara à un 3e mandat engendre des violences dans tout le pays».
Un titre qui, en vérité, n’a rien à voir avec le contenu du reportage qui présente des familles endeuillées et ne porte aucune accusation, ni début de manifestation de la vérité sur les auteurs de ces violences.
Rien dans la séquence publiée sur la page Twitter de Tv5 Monde n’accuse le gouvernement ivoirien et des forces de maintien d’ordre d’avoir perpétré ces violences.
Et pourtant, Patricia Balme et tout son réseau sur Twitter, ont repris l’information en vue de l’amplifier et de discréditer les résultats des élections.
Et comme, il fallait s’y attendre TV5 Monde n’a pas fait de démenti, ni protesté contre l’utilisation partielle de son reportage pour manipuler l’opinion sur la situation en Côte d’Ivoire.
Et tout ça, tout cet engagement, Patricia Balme assure le faire pour trois fois rien. Presque gracieusement pour son employeur, l’ex-rebelle Guillaume Soro. Tout simplement impressionnant. « (…)
J’ai décidé de mobiliser l’ensemble de mon Cabinet au profit de la cause légitime de Guillaume Soro.
J’ai travaillé pendant 11 ans auprès d’Alassane Ouattara.
Il a choisi de m’écarter lorsqu’il a gagné l’élection présidentielle de 2010. (…) Guillaume Soro et moi, nous avons été trahis par le même homme», avait déjà avoué la communicante en septembre dernier.
• Geneviève Goёtzinger : «La nouvelle venue» prête à tout pour Affi N’Guessan

Elle est la Présidente d’imaGe, Conseil en stratégie de communication.
Elle est journaliste politique, ex-Directrice générale du groupe Audiovisuel Rfi-Mcd. Son carnet d’adresse a fortement contribué à la production d’articles pointés du doigt aujourd’hui par le gouvernement ivoirien.
Sur sa page twitter, la communicante du président du Front Populaire Ivoirien (Fpi) Affi N’Guessan est fière de poster l’article de nos confrères de ‘‘Africa Intelligence’’ qui la présente comme « la nouvelle venue dans la guerre que se livre les communicants sur le continent africain.
Au niveau de la radio France Internationale (Rfi), « Son nom y est connu, son carnet d’adresses un atout. Le tout doublé d’un important réseau dans le monde médiatique et la classe politique française», rapporte le monde-économique.ch ;
Pour une néophyte, elle y va à fond pour se faire une place sous le soleil africain. Sous le fallacieux prétexte de piloter la communication d’une «nouvelle génération soucieuse d’une relation assainie avec la France», Geneviève Goёtzinger relaie les fakes news distillés par l’opposition. Son cabinet de communication est totalement mobilisé pour nuire aux Institutions ivoiriennes.
Remise en cause de la lettre de félicitation du président Macron à son homologue ivoirien, allégations mensongères sur les conditions de détention de son client Affi N’Guessan, campagne pour une transition en Côte d’Ivoire, couverture des manifestations des militants de l’opposition à Paris, diffusion d’image de violence et d’appel à la violence via son compte twitter, attaque contre le dialogue politique initié par le Président Ouattara, présence sur les plateaux de télévision, mise en relation avec certains politiques de gauche le Conseil en stratégie de communication de Affi N’Guessan ne lésine pas sur les moyens pour salir le président de la République et les autorités ivoiriennes.
Et, il est fort à parier qu’elle prépare en ce moment une autre offensive médiatique en Europe.
Jean Bonin, le Communicant officiel de Affi N’Guessan est à Paris depuis quatre jours maintenant pour dit-il ‘‘gérer un certain nombre de rendez-vous’’.
«Je serai probablement à Bruxelles. Après, j’irai à Stockholm. J’irai probablement à San Francisco et Washington. Je donne mon itinéraire pour que je puisse rencontrer les compatriotes ivoiriens qui sont dans ces pays pour échanger avec eux», a indiqué Jean Bonin sur sa page Facebook.
Que les Ivoiriens ne soient pas surpris de voir le communiquant du FPI sur les plateaux de télé en France en train d’affirmer sans sourciller qu’il n’y a pas d’élection en Côte d’Ivoire le 31 octobre dernier. On dira alors merci à qui ? A Geneviève Goёtzinger bien sûr.
• Norbert Navarro utilise Rfi pour régler ses comptes personnels

Dans une Contribution parue sur le site du très redouté « Médiapart » du mardi 13 novembre dernier intitulé « Pourquoi Navarro joue contre le Président Ouattara ?», le cyber activiste Justice Konan, depuis Paris, dresse le portrait du journaliste français.
Pour le lanceur d’alerte ivoirien, Navarro voue une hostilité tenace et incurable à Alassane Ouattara.
Cela, a-t-il démontré, parce que l’actuel chef de l’exécutif ivoirien avait refusé en 2010 que le journaliste travaille auprès de ses équipes. « (…)
Il voulait faire, pour l’opposant Alassane Ouattara, exactement le même travail que fait aujourd’hui Geneviève Goёtzinger, un ex de Rfi, pour Pascal Affi N’Guessan, et que font de plus en plus des journalistes de cette radio et des médias occidentaux pour des acteurs politiques ou économiques, aussi bien en Europe, que, surtout, en Afrique », a-t-il affirmé.
Cela aurait suffi, assure Justice Konan, pour que Norbert Navarro devienne un défenseur acharné du FPI, ‘‘un pro Gbagbo, un anti-Ouattara actif et militant’’.
Puisqu’il, a soutenu l’activiste, n’est pas exclu que des indiscrétions sur son marchandage manqué avec le camp Ouattara soient parvenus à la direction de Rfi.
« Les autorités ivoiriennes envisagent des droits de réponse, de réplique, et de rectification. Des témoins de l’époque assurent avoir des documents, pour confondre le Navarro de Rfi, qui mérite de ne plus traiter des questions de Côte d’Ivoire, car il est juge et partie», a-t-il tranché sur la question.
Source : L’Expression









