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Se souvenir pour les jeunes générations : Gouanou, Katé Gnatoa, Loba Patrice, Abehi, Séka Séka : Ces ennemis de la paix.
Se souvenir pour les jeunes générations : Gouanou Katé Gnatoa Loba Patrice Abehi Séka Séka : Ces ennemis de la paix.

Se souvenir pour les jeunes générations : Gouanou, Katé Gnatoa, Loba Patrice, Abehi, Séka Séka : Ces ennemis de la paix.

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L'ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi, après son extradition du Togo, le 6 juin 2012, à Abidjan pour tentative de coup d'état.
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Se souvenir pour les futures générations : Gouanou, Katé Gnatoa, Loba Patrice, Abehi, Séka Séka : Ces ennemis de la paix ( 15/06/2012).

Ils étaient tapis dans l’ombre. Mais depuis l’interview du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, les Ivoiriens ont désormais mis des noms sur leurs visages.

Les colonels Katé Gnatoa et Alphonse Gouanou viennent de s’ajouter à la liste, non exhaustive d’ailleurs, des ennemis de la paix.

Le premier a lu une déclaration de prise du pouvoir conçue depuis la capitale ghanéenne, comme l’ont montré les images d’une vidéo à l’occasion de l’interview du ministre.

Déclaration dans laquelle, il annonce la dissolution des institutions de la République.

Quant au second, il est, selon le ministre de l’Intérieur, toujours en cavale. Selon les informations en notre possession, Alphonse Gouanou et Katé Gnatoa sont des fieffés partisans de l’ex-président de Gbagbo.

Et leur militantisme à visage découvert ne date pas d’aujourd’hui.

Le Colonel Katé Gnatoa: Informaticien de formation, Katé Gnatoa est un fantassin.

C’est en réalité, un adepte des coups tordus.

Lorsqu’éclate en 1999, le coup d’Etat, il est le commandant du fameux PC-Crise, le tristement célèbre ‘’tribunal’’ qui a fait la pluie et le beau temps au moment où les ‘’jeunes gens’’ du Général Guéi ‘’régnaient’’ sur le pays.

Il était alors capitaine.

Et en dépit de ce grade, il n’a pas manqué d’accuser les généraux Abdoulaye Coulibaly et Lansana Palenfo, respectivement numéro deux et trois de l’ex-junte, dans le complot du cheval blanc.

Mais c’est surtout en 2000, au moment de la présidentielle, qu’il montre son militantisme au FPI.

Il fait partie de la cellule des militaires de l’armée ivoirienne proches de l’ancien parti au pouvoir.

Avec le colonel Ahouman Brouha Natanael, ils sont les deux cerveaux du coup de force qui a conduit Gbagbo au palais à l’issue de la présidentielle qui l’a opposé au général Guéi en octobre 2000.

Les deux officiers supérieurs organisent même la sécurité du palais lors de la prestation de serment de Gbagbo après son élection à la tête de la Côte d’Ivoire, ‘’dans les conditions calamiteuses’’, comme il ne cessait de le dire lui-même.

Ce qui lui vaut une affectation au GSPR.

Puis éclate la rébellion en septembre 2002. Très vite, il est nommé par Gbagbo comme sous-préfet militaire à Toulepleu.

Avant de regagner son ancienne fonction, notamment la GSPR.

Le colonel Alphonse Gouanou :

Il s’est fait passer pour le porte-parole de ceux qui devaient renverser le régime du président Ouattara et dont le coup a été tué dans l’œuf grâce à la vigilance des services secrets ivoiriens.

C’est lui qui a lu la déclaration de prise du pouvoir. Comme son ‘’ami’’, il est, lui aussi fantassin.

Et tout aussi militant du FPI.

Pour ce faire, il regagne la cellule militaire de l’ancien parti au pouvoir. Homme de main et proche parmi les proches, du commandant Jean Noel Abéhi, Alphonse Gouanou a dirigé, dès l’éclatement de la rébellion en 2002, le fuseau Est, basé à Bondoukou.

Il est alors nommé chef de corps du 2ème Bataillon de Daloa.

On lui confie par conséquent la reconquête des villes de la région tombées dans l‘escarcelle des Forces nouvelles.

Mais, il ne parviendra jamais à reconquérir ne serait-ce qu’un millimètre carré des villes en question. Selon ses frères d’armes qui le connaissent très bien et qui ont bien voulu témoigner, le colonel Gouanou a une particularité : la lâcheté.

Dès les premiers coups de feu en 2010 à la suite de la crise postélectorale, il prend ses jambes à son cou et détale comme un sprinter pour regagner Abidjan, avec ses hommes, où il ne combattra d’ailleurs jamais.

C’est cet homme qui se présente aujourd’hui, comme un dur et qui se fait passer pour un héros.

Le commissaire Loba : De son nom à l’état civil, Gnago Loba Patrice, il a été nommé par l’ancien ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, le 22 mai 2007. Commandant de la BAE de Yopougon, il a participé aux massacres des populations de cette commune lors de la crise postélectorale.

Il a conduit des opérations dans les quartiers Port-Bouet II.

Des témoignages soutiennent qu’il a sorti des chars contre les militants et populations des quartiers jugés favorables à l’opposition.

Avant l’arrivée des miliciens et des mercenaires libériens dans ladite commune, durant la crise postélectorale de 2010, le calvaire, la souffrance, le supplice des populations de la plus grande commune du pays portaient déjà la griffe de ce policier.

Il en est de même pour le sergent Brou Serges Pacôme également cité par le ministre de l’Intérieur dans son interview, comme faisant partie du cerveau du coup d’Etat déjoué.

Quant aux commandants Séka Séka et Abehi, ils ne sont plus à présenter.

Tellement ils ont fait suffisamment parler d’eux.

Séka Séka était connu comme étant le père des escadrons de la mort.

Il vient d’être cité comme l’assassin du général Robert Guéi.

Jean Noel Abéhi a joué les héros au camp d’Agban avant de s’enfuir avec la complicité de certains éléments après avoir été reçu par Charles Konan Banny.

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive. Un coup d’Etat comme celui que s’apprêtait à perpétrer ces individus demande beaucoup plus d’acteurs.

Et Dieu seul sait que beaucoup de militaires à la solde du régime déchu se trouve en exil dans les pays voisins et devraient prendre part à l’opération, avec des complicités diverses, extérieures comme intérieures.

Par ailleurs, l’interview du ministre de l’intérieur a révélé l’implication de la quasi totalité des pontes du FPI en exil, parmi lesquels les plus actifs sont le pseudo-porte-parole de Gbagbo, Koné Katina, le sécurocrate Kadet Bertin, Assoa Adou…

Katé Gnatoa, le colonel qui a « accepté de lire une déclaration de coup d’Etat en Côte d’Ivoire pour de l’argent » (PORTRAIT)( 2012).

Débout à la barre, face aux juges de la Cour d’assises d’Abidjan, un micro en main, le Colonel Katé Gnatoa, poursuivit pour « complot contre l’autorité de d’Etat » ivoirien est l’officier qui s’est défendu de sa voix grave et perçante avoir fait une déclaration de coup d’Etat (programmé en 2012), « rien que pour (se) faire de l’argent ».

Originaire de la région natale de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, à Gagnoa dans le Sud-ouest, le colonel Gnatoa, commandant-adjoint du Groupement de sécurité présidentielle (GSPR) en 2011, « fuit » son pays, le 09 mai de cette même année pour le Ghana voisin, un mois après avoir combattu pour l’ancien chef d’Etat à sa résidence officielle à Cocody (Est Abidjan), lors de la crise post-électorale.

Blessé à la tête (au cours des combats) par un éclat d’obus, Katé Gnatoa Paulin, fiché par les services secrets français, pour son rôle dans l’après-coup d’Etat militaire du général Robert Guéi en 1999, est interpellé, le 11 avril 2011, près du bunker de Laurent Gbagbo, par trois soldats français qui le remettent au contingent togolais de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), pour des soins.

Arrivé au Ghana « avec un fonds de 500.000 FCFA », la situation financière de cet ancien sous-préfet militaire de Duékoué (Ouest, 2005-2010), dont les comptes en banque ont été gelés par les nouvelles autorités ivoiriennes, s’est très vite dégradée.

Ruiné, ce fougueux officier que l’ex-ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, Moise Lida Kouassi appelle affectueusement « mon oncle », s’organise à Accra (capitale ghanéenne) avec ses frères d’armes exilés pour créer « le conseil pour la souveraineté nationale ».

Une organisation de militaire dont il est désigné porte-parole.

C’est d’ailleurs au nom de ce conseil que ce haut gradé de l’armée, entouré de quelques amis, enregistre en février 2012 une déclaration filmée de prise de pouvoir de 4’30 secondes qui a fini entre les mains du pouvoir d’Abidjan, et diffusée quatre mois plus tard (en juin), à la télévision nationale, par le ministre Hamed Bakayoko.

« Ce pauvre soldat (de plus de 1,80 mètres), poursuivit par ses adversaires pour « complot contre l’autorité de l’Etat » est victime d’un abus de faiblesse », ne cesse de répéter Maître Kadidia Touré, son avocat.

Cueilli à son hôtel à Grand-Bassam (45 km d’Abidjan), le 08 mars 2012 par des éléments de l’ex-Force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI), après 10 mois d’exil, le colonel Gnatoa, autrefois d’une forte corpulence, mais quelque peu amaigri, après six ans de détention préventive, a soutenu être « en escale » dans cette ville, le temps de « se livrer aux autorités ivoiriennes ».

Ayant reçu plusieurs balles au bas-ventre et l’avant-bras gauche « coupé en deux » au cours de son arrestation, il est conduit à la Polyclinique sainte Anne-Marie (PYSAM) d’Abidjan où il reçoit des soins. Son bras est « sauvé de justesse », mais est resté fortement endommagé.

Incarcéré depuis 2012 dans plusieurs « redoutables prisons » en Côte d’Ivoire, dont le camp pénal de Bouaké (Centre), le colonel Katé Gnatoa, marié et père de cinq enfants a été reconnu coupable mi-janvier des faits de « complot contre l’autorité de l’Etat » et condamné à 15 ans de prison.

« C’est la vérité M. le juge président. J’ai simplement lu ce qui était écrit sur cette feuille (de papier), parce que ma famille (restée en Côte d’Ivoire) et moi (exilé au Ghana) avions besoin d’argent.

Et vu que cette déclaration se présentait comme une solution (de deux milliards de FCFA à se partager), je n’ai pas réfléchi », a insisté l’officier de 53 ans.

Côte d’Ivoire : Accusé de tentative de coup d’État, Jean-Noël Abéhi affirme avoir protégé Ouattara.

Ancien commandant proche de Laurent Gbagbo, Jean-Noël Abéhi est poursuivi notamment pour « complot contre l’État ».

Lors de sa première journée d’audition, lundi au tribunal d’Abidjan, l’ancien militaire soupçonné d’avoir fomenté une tentative de coup d’État a affirmé avoir au contraire voulu protéger Alassane Ouattara.

La justice ivoirienne reproche à l’ancien militaire d’avoir tenté d’organiser, le 23 décembre 2012, une attaque contre la gendarmerie du camp d’Agban, l’un des principaux sites militaires d’Abidjan.

Elle l’accuse de « complot contre l’autorité de l’État, constitution de bandes armées, vol et tentative de vol d’armes et de munitions, attentat à la sûreté de l’État, tentative de déstabilisation d’un régime constitutionnel ».

Jean-Noël Abéhi, ancien commandant du Groupement d’escadron blindé (Geb) du camp de gendarmerie d’Agban a adopté une défense plutôt curieuse, au premier jour de son audition, ce lundi 8 janvier, au tribunal du Plateau.

Il s’est présenté comme le militaire déserteur qui voulait plutôt sauver le pouvoir d’Alassane Ouattara, contre d’autres militaires déserteurs, alors en exil, comme lui au Ghana. Morceaux choisis.

Réunions à Accra

Un projet de génocide se préparait à l’ouest. L’objectif était d’exterminer les Baoulé et les Dioula

« Je n’ai jamais voulu faire un coup d’État contre les autorités actuelles.

Je n’ai jamais voulu me dédire de mon serment de gendarme. C’est le colonel Katé Gnontoa qui a réuni des militaires pendant notre exil pour déstabiliser le régime d’Abidjan », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « J’ai pris part à deux réunions de cette plate-forme, à Accra. À la deuxième rencontre, le président, le colonel Katé Gnatoa nous a demandé à chacun de faire le point de ses hommes et de son armement, en Côte d’Ivoire. Le colonel a envisagé une solution militaire. »

« Un projet de génocide se préparait à l’ouest avec la création du Mouvement du Grand Ouest qui devait avoir pour base, le port de San-Pedro.

L’objectif était d’exterminer les Baoulé et les Dioula. La mission du MGO devait être de créer le désarroi dans cette région de la Côte d’Ivoire. Quatorze groupes étaient constitués pour l’assaut final. Moi j’ai refusé de m’associer à cette opération. J’étais devenu l’homme à abattre » par les militaires pro-Gbagbo exilés au Ghana, a révélé Abéhi.

Côte-d’Ivoire Déclaration de l’ex-ministre de la défense Lida Kouassi après son arrestation au Togo et son arrivée à Abidjan.

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Déclaration du Gl. Katé Gnatoua à propos du coup d’état en cours diffusé par feu Hamed Bakayoko à la RTI.

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Katé Gnatoua qui prétend avoir lu le document pour l'argent.
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