Aux côtés de la première magistrate de la commune d’Abobo, la Présidente Kandia Kamissoko Camara, et de Boua Aké Mathieu, 1er adjoint du maire d’Anyama, le ministre de a en effet parcouru plusieurs sites des communes citées plus haut, ainsi que de Yopougon.
Selon le premier responsable de la Salubrité, l’opération entre en vigueur dès le 1er décembre 2023.
« Aujourd’hui, nous commençons cette phase de sensibilisation à l’effet d’informer les gens qu’ils doivent quitter le domaine public.
Ensuite, nous allons organiser la phase pratique assez rapidement, parce que nous voulons commencer le 1er décembre 2023.
Nous ne souhaitons pas recourir à l’usage de la force publique, c’est pourquoi nous envoyons des mises en demeure afin que les populations installées sur le domaine public partent d’elles-mêmes, de façon organisée.
Nous avons besoin de l’implication de tout le monde », a révélé Bouaké Fofana.
Qui envisage d’ores et déjà, avec les mairies, de coupler cette opération de libération des artères avec la lutte contre la recolonisation des sites libérés.
Mme Kandia, pour sa part, s’est réjouie de cette visite. « Au niveau d’Abobo, nous avons déjà tenu plusieurs réunions pour sensibiliser nos populations à l’effet de donner à Abobo un visage reluisant, et d’en faire une cité propre et assainie.
Cette visite permet aux populations de comprendre que ce qui leur avait été dit, se réalise », a indiqué Kandia Camara.
Cette lutte contre le désordre urbain, faut-il le mentionner, est menée en prélude à la CAN 2024, de manière à offrir à la Côte d’Ivoire une fière allure, et d’accueillir les hôtes du pays dans un cadre assaini.
La population est appelée à jouer sa partition afin que ladite CAN soit, sur tous les plans, la plus belle jamais organisée.
Georges Dagou