Les faits se sont passés dans la commune d’Anyama. Moussa et ses deux amis se sont introduits nuitamment au domicile de Bamba Cheick.

Ils y ont emporté une moto. Et le voisin les ayant aperçus, a alerté tout le monde.

La victime informée a aussitôt constaté la disparition de sa moto.

Et c’est un peu plus tard au carrefour Adja de la commune que Moussa et ses acolytes ont été aperçus par une foule surexcitée.

Seul Moussa a pu être arrêté et mis à la disposition de la police. Interrogé, il explique que ses amis l’ont appelé pour lui dire qu’ils ont en leur possession une moto, mais qu’ils ne savent pas où se diriger.

Il était donc venu les aider à se retrouver.

A la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, il soutient qu’il était monté sur la moto, avec ses amis tout juste pour les accompagner à leur mission. Il ne savait pas que l’engin avait été volé.

C’était la deuxième version du même fait qu’il venait ainsi de livrer.

Ce qui du coup, ne donnait pas de crédibilité à ses déclarations.

Surtout qu’il avait été aperçu par le voisin de la victime.

Le procureur, après avoir rappelé les faits, a insisté sur leur gravité, avant de demander au juge de déclarer le prévenu coupable desdits faits et de le condamner à 24 de prison ferme et 300 000 FCFA d’amende.

Mais la juge après en avoir délibéré a décidé de conduire le voleur de moto à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour un séjour de 12 mois.

A sa sortie, Moussa devra s’acquitter de 300 000 FCFA à titre d’amende.

Il n’a pas été condamné à verser de dommage et intérêt, le Plaignant n’étant pas présent pour les réclamer.

Diomandé Karamoko