Le port de la Côte d’Ivoire peut potentiellement doubler sa capacité. D’un coût de 400 M€, la construction du TC2 a été financée par le port autonome d’Abidjan et un consortium composé de Bolloré Africa Logistics, Bouygues et APM Terminals.
« On peut aujourd’hui accueillir tous les plus grands navires du monde », a affirmé Madina Alliali Yankalbé, la responsable financière de Côte d’Ivoire-terminal, l’exploitant du TC2 lors d’une présentation à la presse du nouveau terminal qui sera officiellement inauguré en novembre.
D’un coût de 400 M€, le TC2 a été financé par le port autonome d’Abidjan et le groupement composé des français Bolloré Africa Logistics et Bouygues, ainsi que du danois APM Terminals (groupe Maersk).
Sis sur 35,5 hectares, il est équipé de six portiques et de 36 cavaliers électriques pour une capacité nominale de 1,5 MEVP, soit la même que celle du terminal historique. La nouvelle installation bénéficie d’un linéaire de quai de 1 100 m et d’un tirant d’eau de 18 m.
800 000 EVP [EVP = Equivalents Vingt Pieds (1 pied =0,3048 mètres) ].
Quelque 800 000 EVP sont traités chaque année au port d’Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12 % par an (38,3 Mt), portée par les produits agricoles et les grands travaux d’infrastructures, indique le port.
Abidjan sert de plateforme aux pays voisins, dépourvus de façade maritime, à l’instar de Burkina Faso, Mali et Niger.
La rédaction