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Après la libération des 3 soldates ivoiriennes : le voile est levé sur la détention des 46 autres soldats.
Après la libération des 3 soldates ivoiriennes : le voile est levé sur la détention des 46 autres soldats.

Après la libération des 3 soldates ivoiriennes : le voile est levé sur la détention des 46 autres soldats.

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Vous faites notre fierté et celle de notre Armée nationale (nous sommes 46). TENEZ BON.
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Après la libération des 3 soldates ivoiriennes : le voile est levé sur la détention des 46 autres soldats.

Bientôt deux mois que des soldats ivoiriens sont dans les geôles au Mali et les négociations semblent bloquées après la libération des trois (3) et seules soldates parmi les 49 détenus par la junte malienne.

Selon la RFI, les parties prenantes butent sur certains points des négociations.
S’il est vrai que le président togolais Faure Gnassingbé par ailleurs médiateur de cette crise, a évoqué la raison humanitaire pour la libération des trois soldates, pour les autres restants, c’est tout autre chose.

Le Mali veut des excuses

Depuis le début des négociations, Bamako exige des excuses de la part d’Abidjan. Une forme d’« humiliation », selon certains observateurs, à laquelle la Côte d’Ivoire n’a pas consenti.

Plusieurs sources jugent que Bamako pourrait renoncer à cette exigence difficilement accessible

La reconnaissance, par Abidjan, de « manquements » et d’« incompréhensions », ainsi que l’engagement à respecter les nouvelles procédures mises en place par le Mali et les Nations unies, sont-ils suffisants pour tourner la page ?

Bamako exigerait également un engagement écrit de la Côte d’Ivoire.

Cette dernière y est-elle prête ?

Avec ou sans excuses ?

Un échange “d’hommes’’

De source proche des négociations, le Mali exigerait également l’extradition de personnalités politiques réfugiées en Côte d’Ivoire et recherchées par la justice malienne. Karim Keïta, fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, et l’ancien ministre Tiéman Hubert Coulibaly, sont cités.

Plusieurs sources jugent que Bamako pourrait renoncer à cette exigence difficilement accessible, mais rien n’est acté et les personnalités en question ne sont, en tout cas pour certaines, plus à Abidjan actuellement.

Mesure de précaution tant que les discussions se poursuivent ?

Le soutien de la BCEAO

Les autorités maliennes de transition demanderaient également un soutien ivoirien pour obtenir des facilités auprès de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), afin de se refinancer.

Avant même la libération des trois soldates, la Côte d’Ivoire avait accepté d’envoyer un nouveau contingent grossir les rangs de la Minusma.

Ils sont 425, déployés depuis dix jours à Tombouctou, portant le total des effectifs de l’armée ivoirienne au Mali pour le compte de la mission onusienne à 650, information fournie par le gouvernement ivoirien.

Samedi 3 septembre 2022, le ministre togolais des Affaires étrangères a déclaré que des décisions étaient toujours « en cours pour que, très rapidement, les autres soldats en détention puissent retrouver leur liberté totale ».

Alain Zadi

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