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Côte d’Ivoire – Apalo et les motos : ça roule à Bouaké ! (Reportage).
Côte d’Ivoire - Apalo et les motos : ça roule à Bouaké ! (Reportage).

Côte d’Ivoire – Apalo et les motos : ça roule à Bouaké ! (Reportage).

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Les mototaxis en règle respectent la loi : ils portent le casque moto devenu obligatoire.

Côte d’Ivoire - Apalo et les motos : ça roule à Bouaké ! (Reportage).

Le général Touré Apalo Alexandre, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale avait donné, le 12 avril 2021, une semaine aux conducteurs de moto (moto-taxi et ordinaire) pour se mettre en règle. Plus question de rouler sans casque.

Mais Bouaké étant connue pour son incivisme notoire et le désordre qui y règne à longueur de journée, les plus sceptiques n’avaient pas espoir que les mesures du général soient respectées.

Plus de trois semaines après cette rencontre, le constat est net : plus de 80 % des motocyclistes portent des casques et respectent à nouveau les feux tricolores à Bouaké.

Le casque ou la fourrière

Lundi 3 mai 2021. Il est pratiquement 10 h 30 et nous sommes au carrefour dit « Feu de la Poste ». Des dizaines de gendarmes sont en poste en ces lieux. La mine grave, ils procèdent au contrôle du port des casques.

Ceux qui ont vite compris le message et qui portent des casques, n’ont aucun souci. Par contre, les indisciplinés qui mettent les casques devant la moto et roulent sans les porter, sont vigoureusement réprimandés, quand les plus récalcitrants, qui roulent sans casque, voient leur moto saisie.

Comme s’ils s’étaient passé le mot, les populations de Bouaké en général et les motocyclistes en particulier, se sont trouvé des casques comme par enchantement.

Au grand rond-point central de la ville, en face de la préfecture de police, ce mardi 4 mai 2021, nous constatons qu’aucun motocycliste ne passe sans son casque sur la tête.

Même dans les quartiers les plus reculés, le port du casque fait désormais partie du quotidien. Idem pour le respect des feux tricolores.

La bonne affaire des commerçants

Les casques s’arrachent dans les magasins comme de petits pains. Hamadou Diallo, vendeur de motos à Dar-Es-Salam confirme.

« Les casques se vendent très bien en ce moment. Les gens ne veulent pas avoir affaire à la gendarmerie », confie-t-il. Les prix de ces « chapeaux spéciaux » varient de 15 à 40 000 francs CFA alors même que ces mêmes casques coûtaient 6 000 francs avant l’ultimatum du général Apalo.

En attendant l’expiration du délai fixé pour les documents (carte grise, vignette, assurance, permis de conduire) des véhicules et motos, les populations de Bouaké, satisfaites de la discipline observée souhaitent que la Gendarmerie ne lâche pas prise.

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