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Développement de la filière anacarde en Afrique de l’Ouest: Les États-Unis engagent plus de 12,65 milliards de FCfa sur cinq ans.
Développement de la filière anacarde en Afrique de l’Ouest

Développement de la filière anacarde en Afrique de l’Ouest: Les États-Unis engagent plus de 12,65 milliards de FCfa sur cinq ans.

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Développement de la filière anacarde en Afrique de l’Ouest: Les États-Unis engagent plus de 12,65 milliards de FCfa sur cinq ans.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a présidé hier au Centre Andrew Young au Plateau, la cérémonie de lancement du projet West Africa Cashew, financé par le Département de l’Agriculture des États-Unis (Usda) à travers son programme Food for progress, à hauteur de plus de 12,65 milliards de Fcfa.

L’initiative concerne la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso et le Benin. Se félicitant de ce que la Côte d’Ivoire ait été choisie pour abriter le siège du projet, Kobenan Kouassi Adjoumani a dit l’impact qu’il devrait avoir sur le secteur dans le pays. « On s'attend à ce que les producteurs et usines de transformation partenaires PRO-Cashew exportent aux États-Unis environ la moitié de leur production d’amande de noix de cajou, avec un volume estimé entre 5 000 et 8 000 tonnes métriques (MT) en 2021, pour une valeur comprise entre 12,1 milliards et presque 20 milliards de Fcfa (22 et 35 millions de dollars) », a-t-il expliqué.

Indiquant que cette valeur augmentera régulièrement entre 2022 et 2024, le ministre a invité Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil coton anacarde et Dr Sidiki Cissé, Dg de l’Anader, à travailler en bonne intelligence avec les responsables du projet. Puisque la Côte d’Ivoire ambitionne de transformer 50 % des noix de cajou brutes en amandes d'ici 2024.

Pour sa part, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard K. Bell, a déclaré que ce projet constitue une manifestation supplémentaire de l’intérêt que le gouvernement américain attache au développement humain en investissement dans des projets qui participent à la réalisation d’une croissance inclusive. D’autant plus qu’il s’agit de permettre aux acteurs de la filière de tirer partie de la mise en place et du développement d’une chaîne de valeur à impact réel sur leurs conditions de vie.

Quant à Jean François Guay, chef du projet, il a indiqué que les activités ont déjà débuté dans trois des cinq pays bénéficiaires. « Nous prévoyons d’avancer efficacement pour étendre les activités aux deux pays restants (Bukina Faso et Bénin). Notre objectif est de tirer partie d’un ensemble complet d’interventions pour améliorer le secteur de la noix de cajou tout au long de la chaîne de valeur », a-t-il souligné.

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