La Côte-d’Ivoire devient « le 1er pays africain détenteur d’un simulateur de vol à usage militaire » (État-major).
La Côte-d’Ivoire devient « le 1er pays africain détenteur d’un simulateur de vol à usage militaire » (État-major).
L’armée ivoirienne a procédé vendredi 10 décembre 2021 à la base aérienne d’Abidjan, à l’inauguration du simulateur de vol ALX-103 en présence du chef d’Etat major général des Armées (CEMGA), Lassina Doumbia, permettant ainsi au pays de devenir le 1er pays d’Afrique à détenir un simulateur de vol à usage militaire.
Pour le CEMGA, cet outil s’inscrit dans la dynamique d’affirmer la volonté d’appropriation du processus de perfectionnement des ressources humaines de l’aviation ivoirienne mais aussi de marquer la volonté politique de disposer d’un appareil militaire robuste animé par des cadres compétents.
« Disposer d’un outil majeur de formation et d’entraînement dans une spécialité aussi précieuse que le pilotage d’aéronef a constitué une ambition légitime pour les FACI.
L’objectif est d’acquérir l’autonomie dans la formation et l’entrainement de ces personnels parce que la performance se nourrit de connaissances et de capacités », a déclaré Doumbia Lassina.
Il s’est félicité des efforts d’investissements consentis par l’Etat pour favoriser la montée en puissance de son armée.
« L’entrainement sur simulateur permettra surtout d’aguerrir nos aviateurs aux engagements de haute intensité et l’acquisition de cet instrument annonce celle d’aéronefs qui seront qui seront mis en œuvre par des pilotes formés et perfectionnés sur place », a-t-il indiqué.
Le général de brigade aérienne, chef d’Etat major de l’armée de l’air, Koffi N’Guessan Alfred a expliqué que ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs classes d’avions partant du petit d’avion monomoteur au jet moyen type Air Bus A320 en passant par les bimoteurs type Beechcraft King Air.
« La Côte d’Ivoire devient ainsi le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possèdent dans le cadre d’écoles d’aviation civile », a affirmé le général Koffi.
L’engin a été développé dans une firme française représentée en Côte d’Ivoire par AFRICAT. À la différence des autres simulateurs consacrés à des types d’avions, ALX-103 simule des classes d’avions et est capable de former sur un large spectre d’aéronefs, a exprimé le président directeur général de AFRICAT, Alexandre Haloin.
Avec cette acquisition, l’Armée de l’air ivoirienne devient le centre névralgique de la plateforme aéroportuaire d’Abidjan en termes de formation au pilotage.
(AIP)
Armée Nationale : après un accord d’acquisition de 4 drones, la Côte d’Ivoire, devient le 1er pays d’Afrique détenteur d’un simulateur de vol.
La Côte d’Ivoire devient le premier pays d’Afrique à détenir un simulateur de vol dans un cadre militaire. En effet, l’Armée ivoirienne procédera à l’inauguration d’un simulateur de vol de type ALX-103, ce vendredi 10 décembre 2021, à la base aérienne d’Abidjan.
En effet, après avoir paraphé un accord avec le groupe français DELAIR pour l’acquisition de quatre (4) drones de surveillance en vue de sécuriser la frontière nord du pays, l’Etat-major des forces armées de Côte d’Ivoire vient d’acquérir un simulateur de vol. .
L’engin a été, développé dans une firme française représentée en Côte d’Ivoire par AFRICAT. À la différence des autres simulateurs consacrés à des types d’avions, ALX-103 simule des classes d’avions (Light Turbopropulseur, Medium Turbopropulseur, Light Jet, Medium Jet).
Il est ainsi capable de former sur un large spectre d’aéronefs.
Un outil qui permettra aux forces aériennes de Côte d’Ivoire d’exécuter notamment des entraînements à la navigation, aux procédures, la sélection en vol pour les nouveaux pilotes, des vols sans visibilité etc.
Avec cette acquisition, l’Armée de l’air ivoirienne devient le centre névralgique de la plateforme aéroportuaire d’Abidjan en termes de formation au pilotage.
Quant aux quatre drones, ils offriront aux forces Armées de Côte d’Ivoire des moyens de plus en plus modernes et sophistiqués aux fins de répondre aux défis sécuritaires imposés par la menace djihadiste.