Magazine spécial bilan : le nouveau visage d'un pays en marche (journal le patriote).

Dans une équipe de football, le porteur du numéro « 10 » est le dépositaire du jeu. C'est lui qui fait jouer son équipe et conduit avec maestria toutes les offensives. Il détient ainsi, par sa vista, c'est-à-dire sa bonne vision du jeu, la clé du succès de son groupe.

L'histoire du football mondiai retiendra d'illustres noms de meneurs de jeu, dont les légendes vivantes Edson Arantes do Nascimento dit Pelé, Lionel Messi ou encore Zinedine Zidane, mais également l'icône planétaire récemment disparue, Diégo Armando Maradona.

A l'image de ces stars mondiales, qui ont mené à la baguette le jeu de clubs de foot mythiques ou de leur équipe nationale, s'agissait de sortir un pays du gouffre du désespoir, la tâche, elie, n'était pas jouée d'avance.

Car, rappelons-le, lorsqu'il prenait les rênes de la Côte d'Ivoire, les fondements en étaient pour le moins brinquebalants, prêts à s'écrouler à la moindre brise sociopolitique, tant le pays avait subi les pesanteurs éprouvantes de la mal gouvernance, de la destruction du tissu social avec, notamment, l'exacerbation de
la question ethnique ou identitaire.

Le défi était donc immense. Mais, comme Un Vrai « 10 », Alassane Ouattara a su virevolter entre les « jambes adverses » pour franchir le « rideau défensif » que constituaient ainsi ces véritables

Le bilan d’Alassane Ouattara parle indéniablement pour lui. Ce grand homme d'Etat, homme d'action et d’ambition, est une vraie chance pour la Côte d'ivoire.

Alassane Ouattara est un «10», || n'est pas bien sûr un esthète du ballon rond, encore moins un renard des surfaces de réparation du rectangle vert. Mais, son « ballon rond » et sa « surface de réparation » à lui, c'est son expertise en matière la gestion des hommes et de la chose publique, ainsi que ce géniepolitique dont les lvoiriens peuvent s'enorgueillir aujourd'hui.

Tels les référents du football cités plus haut, l'ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international a mené, avec brio et dextérité, son équipe gouvernementale de 2011 à aujourd'hui, cela sur une aire de jeu pas du tout évidente pour ne pas dire impraticable : la reconstruction d'une Côte d'Ivoire défigurée par près de deux décennies de tourments politico-militaires et appauvrie par une gestion scabreuse de son prédécesseur.

Pour le métronome et capitaine Alassane Ouattara, si l'enjeu était indéniablement crucial car il défis de reconstruction d'une Côte d'Ivoire méconnaissable. A la tête d’un gouvernement de devoir, le chef de l'Etat ne s'est pas seulement contenté de donner des ordres.

|| a inspiré les actions et inculqué sa rigueur et son dynamisme au travail à son commando. Souvent, il a enfilé les habits d'homme de terrain pour arpenter villes, villages et hameaux pour toucher du doigt les réalités quotidiennes de ses concitoyens. Près de dix ans après, le résultat est plus que probant.

Il est édifiant. Et si on veut être honnête, il est exceptionnel, au regard de la situation dans laquelle il a hérité de la Côte d'Ivoire, au lendemain d'une crise postélectorale qui a fait, faut-il le rappeler, officiellement 3000 morts.

Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a un Pib de 34 447 milliards de FCFA contre 12 324 milliards en 2010. Elle possède également l'une des économies les plus dynamiques du continent, avec un taux de croissance moyen de 7,5 % depuis 2012 contre -4,2% en 2011.

La production de richesse s'est nettement accrue. Alors déclarée « infréquentable », la Côte d'Ivoire s'est rapidement transformée pour se hisser au rang de « pays aux portes de paradis », par la Banque mondiale en 2018.

Pour preuve, la hausse des investissements directs étrangers qui sont passés de 155 milliards CFA à 913 milliards.

De nombreuses infrastructures sont sorties de terre, des mesures fortes ont été prises pour améliorer les conditions salariales des travailleurs du privé et des fonctionnaires.

De gros sacrifices ont été consentis par l'Etat pour la réconciliation et la cohésion sociale. De plus, Ouattara a initié une politique volontariste, guidée par un objectif précis : offrir aux Ivoiriens un mieux-être pour maintenir le pays dans la stabilité depuis 2011.

Jamais, dans l'histoire de ce pays, la Côte d'Ivoire n'avait fait autant de progrès en si peu de temps. Le bilan d'Alassane Ouattara parle indéniablement pour lui.
Ce grand homme d'Etat, homme d'action et d'ambition, est une vraie chance pour la Côte d'ivoire. Avec lui, les Ivoiriens poursuivent leur rêve de caresser les étoiles de l'émergence économique durable pour un nouveau miracle, sur les cinq prochaines années.

Après le scrutin du 31 octobre 2020 à l'issue duquel les électeurs se sont massivement prononcés en faveur du bilan de Ouattara en l'adoubant à 94,27%, on peut dire qu'un nouveau bail de confiance est conclu.

Ouattara en meneur de jeu, les Ivoiriens avec lui, attendent d'amortir et supporter les chocs sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19, pour se projeter sur l'avenir et, comme le dit la devise olympique, avancer plus vite, plus haut et plus fort sur les chantiers du développement.

Par Charles Sanga