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Politique – Dossier/11 avril 2011-11 avril 2024/13 années après l’horreur : Comment Ouattara a transfiguré la Côte d’Ivoire
Politique - Dossier/11 avril 2011-11 avril 2024/13 années après l'horreur : Comment Ouattara a transfiguré la Côte d'Ivoire

Politique – Dossier/11 avril 2011-11 avril 2024/13 années après l’horreur : Comment Ouattara a transfiguré la Côte d’Ivoire

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Dossier/11 avril 2011-11 avril 2024/13 années après l'horreur: Comment Ouattara a transfiguré la Côte d'Ivoire.

Politique - Dossier/11 avril 2011-11 avril 2024/13 années après l'horreur : Comment Ouattara a transfiguré la Côte d'Ivoire

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Quelques infrastructures qui ont changé le visage de la Côte d’Ivoire. (Ph : DR).

 

Jeudi 11 avril 2024. Voilà 13 ans, jour pour jour, que Laurent Gbagbo a été arrêté, au terme d’une guerre électorale sans merci, qui aura fait officiellement 3000 morts. 13 ans après, son successeur, Alassane Ouattara, a réussi à effacer les balafres de la Côte d’Ivoire des années Gbagbo.

Quand Alassane Ouattara prenait les rênes de la Côte d’Ivoire en 2011, à l’issue d’une bataille épique contre les forces de Laurent Gbagbo, le pays était pratiquement à terre.

Les bureaux de l’administration publique étaient dévastés ; les établissements bancaires fermés et leur fonctionnement déstructuré ; les bureaux de bien des chancelleries et institutions internationales comme la Banque africaine de développement (BAD) délocalisés ; les édifices sécuritaires comme les commissariats étaient hors d’usage.

Et par-dessus tout, les rues d’Abidjan étaient jonchées de détritus de toutes sortes. En un mot, la Côte d’Ivoire présentait au monde, un visage apocalyptique.

C’est le prix qu’il a fallu payer pour stopper le hold-up électoral de Laurent Gbagbo, qui espérait gagner par les armes un scrutin qu’il avait perdu dans les urnes en octobre 2010.

 

Du chaos à une floraison de routes et ponts 

Treize ans après ce « déluge », Alassane Ouattara a totalement effacé ces balafres de la Côte d’Ivoire, héritées du régime de la Refondation.

Sorti vainqueur de la double confrontation qui l’a opposé dans les urnes et sur le terrain militaire à Gbagbo, Ouattara s’est mis immédiatement au travail.

Il a commencé par rattraper des décennies de retard accusé sur le plan infrastructurel, en raison de la crise au long cours qui a éclaté suite au décès d’Houphouët-Boigny en 1993.

L’ex-Directeur général du Fonds Monétaire International (FMI) a ainsi doté, tous azimuts, le pays d’infrastructures socioéconomiques: plusieurs routes ont été construites à travers tout le territoire  national ; des échangeurs et ponts sont sortis de terre, facilitant ainsi la mobilité des biens et des personnes. Entre autres, les 3eme, 4eme et 5eme ponts d’Abidjan ; les ponts reliant Jacqueville à Abidjan, Adzopé à la ville de Bettié.

Les routes Dimbokro-Bocanda, Tiebissou-Didievi, Boundiali-Tengrela.

Des infrastructures qui ont changé du tout au tout, le quotidien des populations autrefois confrontées à l’impraticabilité de ces routes.

De nouveaux hôpitaux, universités et écoles d’excellence

Ouattara a également doté le pays de nouvelles infrastructures sanitaires.

On peut notamment citer l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville ; le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angré, les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) d’Aboisso, d’Adzopé, de Man et d’Azaguié.

À cela, s’ajoutent de nombreux nouveaux centres de santé à travers le pays.

Autant d’édifices qui ont permis d’accroître la capacité de la Côte d’Ivoire à rendre accessibles les soins de santé aux populations des zones les plus reculées.

Le secteur éducatif n’a pas été en reste : de nouvelles universités ont vu le jour, au nombre desquelles l’université virtuelle d’Abidjan, les universités de Man, de San Pedro, de Bondoukou ; mais aussi de nouveaux établissements scolaires de formation générale ou technique parmi lesquels le lycée d’excellence de Grand-Bassam, le groupe scolaire d’excellence Dominique Ouattara d’Abobo, le centre de formation multisectoriel Mohamed V de Yopougon. Des infrastructures qui contribuent à doter le pays de ressources humaines de qualité.

Un rayonnement diplomatique indiscutable

Mais les changements intervenus sous Alassane Ouattara, ce ne sont pas que dans le béton.

C’est aussi un rayonnement diplomatique. Sous sa gouvernance, la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable.

En témoignent ces quelques événements marquants qui traduisent à souhait, ce come-back : la Côte d’Ivoire a siégé de 2018 à 2019 au Conseil de sécurité de l’ONU pour la troisième fois de son histoire ; elle a organisé des événements d’envergure internationale dont la COP 15 en 2022, les 8eme Jeux de la Francophonie en 2017, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en 2024.

À cela, s’ajoute la désignation d’Alassane Ouattara pour présider la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de février 2012 à mars 2014.

Des faits qui en disent long sur le repositionnement diplomatique de la Côte d’Ivoire grâce au leadership du président de la République.

Par ailleurs, ce rayonnement diplomatique a eu des incidences économiques avec notamment l’installation, en 2017 à Abidjan, du siège de l’Organisation internationale du cacao, en abrégé ICCO ; le retour de la BAD à son siège d’Abidjan, après avoir délocalisé à Tunis pendant la crise postélectorale ; la ruée des investisseurs étrangers, notamment dans le secteur hôtelier avec l’apparition de nouveaux hôtels hauts de gamme comme le Radisson Blu, Seen Hôtel, Hôtel Onomo, Hazalaï, Mövenpick, Noom.

Des infrastructures qui ont permis d’améliorer significativement les capacités hôtelières de la Côte d’Ivoire tout en agrémentant le paysage de la capitale ivoirienne. C’est aussi cela la magie Ouattara !

Le recul du taux de pauvreté

Toute cette dynamique a eu pour effet de booster la croissance économique de la Côte d’Ivoire et partant, faire reculer la pauvreté.

En effet, de 2012 à 2019, le pays a enregistré en moyenne, 8,2% de taux de croissance du PIB et 7,2% en 2023 là où le taux de croissance de bien des économies à l’échelle mondiale tournait autour de 3,1%.

Toutes choses qui ont eu pour incidence, une réduction du taux de pauvreté, qui est passé de 50,01 en 2011 à 35% en 2020.

On le voit, en 13 ans de gestion du pays, Alassane Ouattara a complètement relooké le visage de la Côte d’Ivoire, lequel était défiguré après les 10 années passées au pouvoir par Laurent Gbagbo et ses affidés.

Assane Niada          Logo Lavenir.ci

 

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