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Les chefs de Tiébissou s’engagent à mener des actions d’apaisement (région du Lôh Djiboua).
Cohésion sociale : Les chefs de Tiébissou s’engagent à mener des actions d’apaisement

Les chefs de Tiébissou s’engagent à mener des actions d’apaisement (région du Lôh Djiboua).

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Le chef des chefs du Lôh Djiboua, Tégbo Aliko et la délégation des gardiens de la tradition de Tiébissou ont pris l’engagement d’œuvrer pour la cohésion sociale.

Cohésion sociale : Les chefs de Tiébissou s’engagent à mener des actions d’apaisement (région du Lôh Djiboua).

Tiébissou est l’une des régions du Grand centre à avoir été ébranlée par les manifestations violentes du fait du mot d’ordre de désobéissance civile.

Les chefs des tribus de ce département, à la faveur d’une rencontre, vendredi, avec le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou, ont dénoncé ces évènements qui ont détruit les biens de nombreuses personnes et endeuillé bon nombre de familles.

Devant cette malheureuse réalité, Nanan Yao Boni Aimé, au nom de ses pairs réunis à la résidence du ministre Amedé Kouakou à Divo, ont donc pris l’engagement de mener des actions de sensibilisation dans leur localité afin que ces faits déplorables ne se reproduisent plus à l’avenir. « Il y a une mission de bons offices mise en place par les chefs du département de Tiébissou.

En partant d’ici, nous allons faire des tournées dans les villages respectifs pour passer le message de cohésion, de paix dans le Tchéwi afin que tout ce que nous avons vécu ne soit qu’un mauvais souvenir », s’est-il engagé en sa qualité de chef de Tiébissou-baoulékro, un village de ce département.

Kouamé N’Guessan Marcellin, le président des jeunes de Kondéyaokro, au nom de ses camarades, a rassuré le ministre de leur volonté de ne plus se laisser instrumentaliser.

« Nous prenons l’engagement de parler à nos frères, de les sensibiliser en leur disant que la politique est faite pour se développer et non pour faire la guerre.

Certains d’entre nous n’ont pas compris cela. Nous allons faire une tournée sur le terrain dans le but de leur inculquer cette réalité », a-t-il déclaré. Avant de demander pardon pour leurs actes qui ont causé beaucoup de tort à leurs parents et aux populations du département de Tiébissou et partant celui de Toumodi.

A l’entame justement de cette réunion, les chefs des tribus avaient indiqué être venus voir le ministre Amedé Kouakou, par ailleurs, maire de Divo, pour lui présenter leurs excuses et regrets pour le désagrément causé aux membres de sa famille vivant à Ably, leur village, situé dans le département de Toumodi. Deux de ses collaborateurs ont été tués par des jeunes en furie dans ce village.

« Nous sommes venus vous demander pardon pour ce que nous avons fait, pour ce que nos jeunes ont fait », s’est exprimé Nanan Yao Boni Aimé.

Le chef des chefs du Lôh-Djiboua, Tégbo Aliko, présent à cette rencontre, a soutenu qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. Il a invité la délégation à sensibiliser les enfants et à les encadrer afin qu’ils ne nuisent plus à la cohésion à travers certaines actions qui entament le climat et le ciment social.

Amedé Kouakou a profité de ces échanges francs avec ces représentants de la chefferie de Tiébissou, pour appeler à l’apaisement. Il a insisté auprès de ces garants de la tradition à poser des actions pour préserver la cohésion dans leur circonscription et raffermir les liens fraternels dans leurs localités respectives.

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