In extremis. Alors que la ville d’Abidjan est le théâtre d’un chaos, les forces armées fidèles au président sortant, Laurent Gbagbo, ont fait intrusion mercredi soir dans la résidence de l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire.
Bien qu’ayant réussi à se réfugier dans une pièce sécurisée avec sept de ses employés et agents de sécurité, Yoshifumi Okamura a dû être secouru par la force Licorne.
Ainsi, à la demande des Nations unies, le diplomate japonais et ses compagnons de d’infortune ont été hélitreuillés par les forces françaises. Ils se trouvent désormais dans un lieu sécurisé, au camp militaire français de Port-Bouët.
Le Japon n’a pas manqué de communiquer rapidement sur l’action menée par la France. «
Grâce à l’aide de l’armée française et des Nations unies, l’ambassadeur a été secouru avec sept autres collaborateurs », a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Tokyo, selon
le Parisien. Un porte-parole de l’ONU a indiqué la présence de miliciens pro-Gbagbo sur les toits de la résidence présidentielle. Ils seraient équipés d’ «
armes lourdes menaçant les ambassadeurs voisins et les populations civiles ».
Gbagbo campe sur ses positions
Malgré l’assaut manqué des combattants pro-Ouattara et les frappes militaires des forces françaises survenues mercredi, Gbagbo ne démord pas. Refusant toujours de se rendre, il demeure dans son bunker.
Un proche du président sortant à déclaré sur Europe 1 qu’ « il est toujours à la résidence, c’est une question de principe. Quelques uns de nos camarades sont là-bas ».