Devoir de mémoire : Déchets toxiques /Il y a un an Trafigura tuait les ivoiriens – Tout sur les déchets de la mort (14 Juin 2010).
Devoir de mémoire : Déchets toxiques /Il y a un an Trafigura tuait les ivoiriens - Tout sur les déchets de la mort (14 Juin 2010 abidjan.net).
Les dirigeants de l'époque peuvent ils nous faire le point sur les 100 milliards payés par TRAFIGURA pour éteindre l'action de la justice. En terme simple cette somme est où ? les impactés attendent ces sommes pour les dédommagements et pour continuer leurs soins à vie : "NOUS ATTENDONS, LE PEUPLE DE CÔTE D'IVOIRE ATTEND DE VOIR"
© Notre Défi Par DR – Scandale des déchets toxiques : ouverture à Amsterdam (Hollande) du procès du Probo Koala. – La cargaison de déchets toxiques du Probo Koala avait finalement été épandue en 2006 en Côte d`Ivoire. Voici où nous a mené la cupidité des dirigeants d’alors qui veulent aujourd’hui se donner une posture de donneurs de leçon. TAISEZ-VOUS et ayez la décence de vous faire « tout petit ».
Au regard de l’Etat de droit, des libertés individuelles, de l’égalité des individus devant la justice et de la qualité de la vie humaine, cette fédération est destinée à œuvrer à la prise en charge effective des victimes dans le respect de son fonctionnement au conformément de la loi N°60-315 du 21 Septembre 1960.
Historique
Le 2 juillet 2006, le PROBO KOALA accoste au port d’Amsterdam. Il a auparavant déchargé une cargaison d’hydrocarbures en Espagne.
La seule injonction faite est de décharger les déchets au port suivant.
Le PROBO KOALA se rend ensuite à Paldiski en Estonie pour charger de l’essence destinée au Nigeria.
Trafigura fait une nouvelle et vaine tentative de vidange.
-Le 12 Juillet 2006, la société TOMMY est créée par, Salomon Ugborugbo, de nationalité nigériane.
Elle n’obtient du ministre des transports ivoirien qu’un agrément d’approvisionnement des navires.
-Le 9 Août 2006 dix jours avant l’arrivée du PROBO KOALA, la société TOMMY est agréée pour le traitement de produits toxiques.
TOMMY n’a ni les moyens ni les compétences pour cette tâche.
-Le 17 août, à Abidjan, la compagnie Puma Energy, filiale de TRAFIGURA, prend contact avec la société Waibs, un intermédiaire qui conseille de faire affaire avec la société Tommy.
TOMMY s’engage à assurer le boulot.
-Le 19 Août 2006, accostage du PROBO KOALA au port d’Abidjan.
La société TOMMY se charge de l’apanage des 528 tonnes dans une quinzaine d’endroits de la ville d’ABIDJAN.
-Le 20 Août une forte odeur s’empare d’Abidjan. Des populations font des allergies multiples.
-Le 21 Août, les analyses du Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) attestent que l’échantillon s’apparente à du produit pétrolier proche de l’essence, avec une forte teneur en hydrogène sulfuré, substance toxique pouvant entraîner la mort immédiate en cas d’inhalation.
-Le 22 Août, malgré une demande d’immobilisation datée au port de la veille, le PROBO KOALA peut quitter sans encombre le port d’Abidjan.
Le PROBO KOALA, dont l’équipage est russe est un navire pétrolier immatriculé au PANAMA, appartenant à une compagnie Grecque et affrété par la société Hollandaise et Suisse TRAFIGURA.
Description chimique de la cargaison
Trois enquêtes sont ouvertes au Pays-Bas afin de déterminer dans quelles circonstances le navire a quitté le pays alors que ses soutes ne contenaient pas que des résidus issus d’un nettoyage.
L’enquête révèle qu’il s’agit des résidus d’une opération de transformation de 70000 tonnes de pétrole et de 28000 tonnes de naphte en provenance des Etats-Unis qui auraient été déchargés en Cote d’Ivoire.
Mouvement Politique et Remous sociaux
Les déversements ayant été effectués dans plusieurs endroits (curieusement) la forte odeur du produit envahit les riverains, des malaises s’ensuivent, des complications cliniques également et à la fin plusieurs cas de décès sont signalés, les populations se révoltent ça et là.
Les victimes s’organisent par sites de déversement pour réclamer justice et la tête des coupables.L’opposition politique s’en mêle, le pouvoir aussi. On se disculpe de part et d’autre, tout en essayant de faire porter la responsabilité aux autres.Le 06 septembre 2006 le premier ministre ivoirien Konan Banny démissionne avec son gouvernement.
Deux ministres (transports et environnement) sont limogés, tandis que sont suspendus le directeur du port d’Abidjan (qui serait un des principaux financiers du clan présidentiel), le gouverneur du district d’Abidjan et le directeur général des douanes ivoiriennes.
Après avoir nié pendant 2 mois la toxicité des déchets déversés à Abidjan,
Deux mois seulement après le drame ; contre toute attente, le président ivoirien Laurent GBAGBO signe plusieurs décrets prévoyant le retour à leur poste des directeurs du port autonome d’Abidjan ;du directeur générale de la douane ivoirienne et du gouverneur du district d’Abidjan réputés être très proche du président. Indignées par la décision du Chef de l’Etat les victimes et leurs associations sont sur le pied de guerre.
Mais curieusement depuis la mise en place de la FENAVIDET-CI les pouvoirs publics ont évité de l’associer aux différentes tractations touchant au sort des victimes ; entres autres, le très impopulaire accord ETAT de COTE d’IVOIRE – TRAFIGURA
Accord Etat de Côte d`Ivoire – TRAFIGURA
Organisation des victimes
Pendant que les victimes à travers leur fédération attendent l’appui et l’assistance nécessaire promis par le Chef de l’Etat (appui administratif logistique et judiciaires…..) elles sont surprises en même temps que la communauté nationale et internationale de l’annonce et la publication d’un accord état de COTE d’IVOIRE – TRAFIGURA lb.
Mais c’était sans compter la volonté du pouvoir d’Etat d’organiser un détournement des 152millions d’euro de TRAFIGURA.
Indemnisation des victimes
Pendant que les associations et organisations de victimes et leur fédération attendaient d’être invitées et associées à la gestion des 152 millions d’euros (100 milliards de franc CFA) de TRAFIGURA, elles furent surprises par une grille de partage minutieusement conçue par la présidence de la république ivoirienne.
On se rendra compte avec le temps que l’indemnisation annoncée tambour battant n’est en réalité qu’un détournement organisé des quelques milliards qui restait des 100 milliards de TRAFIGURA. Les victimes n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Dépollution des sitesUne quinzaine dont 10 grands sites de déversements ont étés identifiés à travers plusieurs endroits à Abidjan.
Dans une conférence de presse en date du 22 Novembre 2007 la fédération des victimes a dénoncé et décrié cette situation et a lancé un cri de cœur à l’endroit de la communauté internationale, aux organisations des droits de l’homme et environnementales afin qu’elles se mobilisent pour la dépollution effective et totale des sites.
Situation sanitaire des victimes
L’on fait le malheureux constat de ce qu’autour d’une telle catastrophe qui a causé des centaines de milliers d’intoxiqués et plusieurs cas de décès, l’Etat n’a prévu aucune structure ni de soins, ni de suivi qui puisse produire des rapports périodiques sur la situation et/ou l’évolution sanitaire des victimes.
La liste de décès se rallonge dans le silence. Le tableau est sombre. Il est impérieux de se mobiliser pour venir en aide à toute une population en détresse.
Actions Judiciaires
A l’éclatement du scandale un bicéphalisme s’est crée au sommet de l’état .un clan dirigé par le premier ministre Charles BANNY issu des accords de paix et l’autre inspiré par le Chef de l’Etat le président Laurent GBAGBO (pour mémoire depuis 2002 la COTE d’IVOIRE est confrontée a une rébellion armée qui a occasionné plusieurs accord de paix).
Deux mois après, la commission d’enquête de la primature publie ses résultats apparemment contestés par le camp présidentiel qui jure de livrer les « vrais » résultats d’enquêtes dans les jours qui suivront.Rien n’y fit jusqu`à ce jour.
Elle se réserve le droit de porter plainte contre l’état de COTE d’IVOIRE et son acolyte TRAFIGURA dans des pays européens et sous d’autres cieux.
Une enquête de Henri Medi.
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Côte d’Ivoire : les victimes expliquent ce qu’ils ont vécu à cause de la cupidité et de l’appât du gain des dirigeants Ivoiriens et de Trafigura,: vont ils être indemnisés?
Entre 2000 et 2010, la Côte d’Ivoire a traversé la tempête. C’était l’époque de la Refondation, un concept aussi flou que la gestion calamiteuse de la population et du pays.