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Devoir de mémoire : nous sommes dans la période 2008-2010 – manifestation contre la vie chère (LA VAR).
Devoir de mémoire : nous sommes dans la période 2008-2010 - manifestation contre la vie chère (LA VAR).

Devoir de mémoire : nous sommes dans la période 2008-2010 – manifestation contre la vie chère (LA VAR).

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Le PDCI, jadis concepteur du fameux "Trop, c’est trop" en 2008-2010, se retrouve aujourd’hui bras dessus bras dessous avec celui-là même qui en avait subi les foudres. À croire que le parti d’Houphouët est prisonnier de ses propres slogans, au point d’en perdre toute boussole idéologique.
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Devoir de mémoire : nous sommes dans la période 2008-2010 - manifestation contre la vie chère (LA VAR).

 

Il fut un temps-la belle époque, diront certains- où le PDCI, alors dans l’opposition, avait fait preuve d’une inspiration remarquable en lançant le concept devenu célèbre : Trop, c’est trop.

Ce slogan, largement repris, traduisait le profond désarroi d’une population confrontée à une vie de plus en plus chère et à une pauvreté aussi silencieuse qu’insoutenable (55% de pauvres).

L’indignation était générale : les infrastructures de base- eau potable, électricité (33% à l’époque), écoles (665 salles de classe en 10 ans )- faisaient cruellement défaut, et les femmes qui eurent l’audace de manifester leur détresse furent accueillies par une répression brutale.

Le bilan fut lourd : deux mortes et de nombreuses blessées.

Face à cette montée de colère populaire, le président d’alors, notre papa national Laurent Gbagbo, s’illustra non pas par l’écoute ou l’humilité, mais par sa désormais célèbre capacité de dénégation.

Plutôt que d’assumer, il préféra tourner en dérision les doléances des citoyens, dans ces fameuses rencontres au Palais présidentiel qu’il affectionnait tant, transformées en véritables one man shows présidentiels.

Ironie du sort : le même Gbagbo, aujourd’hui revenu dans le rôle d’opposant désarmé, dépassé, sans leviers d’action, redécouvre avec enthousiasme ce vieux concept qu’il avait pourtant balayé d’un revers de main.

Mieux encore, il le ressuscite, comme une incantation oubliée, espérant peut-être rallumer les braises d’une contestation dont il fut jadis la cible.

Mais là où le spectacle devient presque comique, c’est que le PDCI, jadis concepteur du fameux Trop, c’est trop, se retrouve aujourd’hui bras dessus bras dessous avec celui-là même qui en avait subi les foudres.

À croire que le parti d’Houphouët est prisonnier de ses propres slogans, au point d’en perdre toute boussole idéologique.

Ainsi va la politique sous nos tropiques : ce qui était vérité hier devient option aujourd’hui, et tant que la situation ne nous concerne pas directement, elle ne mérite ni indignation ni mobilisation.

 

Yacouba DOUMBIA    Journaliste.

(VERSION AUDIO) -Le témoignage des populations qui ont manifesté contre la vie chère en 2008-2010 sous la gouvernance de Laurent Gbagbo : Le PDCI, jadis concepteur du fameux « Trop, c’est trop » en 2008-2010, se retrouve aujourd’hui bras dessus bras dessous avec celui-là même qui en avait subi les foudres. À croire que le parti d’Houphouët est prisonnier de ses propres slogans, au point d’en perdre toute boussole idéologique.

2008-2010 sous la refondation (Laurent Gbagbo) : Il fut un temps la belle époque, diront certains- où le PDCI, alors dans l’opposition, avait fait preuve d’une inspiration remarquable en lançant le concept devenu célèbre : Trop, c’est trop. Ce slogan, largement repris, traduisait le profond désarroi d’une population confrontée à une vie de plus en plus chère et à une pauvreté

"J'ai vu un jeune homme mort. Il portait un trou à la tempe", a déclaré un témoin interrogé par Reuters. Les autorités se sont refusées à tout commentaire. FRANCE24 (Récit : E. Allain) 02/04/2008

Le PDCI, alors dans l’opposition 2008-2010, avait fait preuve d’une inspiration remarquable en lançant le concept devenu célèbre : Trop, c’est trop; Aujourd'hui ce m^me parti politique s'allie avec celui contre lequel il avait trouver ce slogan "Trop c'est trop". Aussi ce même Laurent Gbagbo n'avait-il pas entrainé la jeunesse de ce pays pour humilier le père de la nation, Feu le Président Félix Houphouët Boigny en faisant scander "Houphouët VOLEUR" ?..
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Il fut un temps la belle époque, diront certains- où le PDCI, alors dans l’opposition, avait fait preuve d’une inspiration remarquable en lançant le concept devenu célèbre : Trop, c’est trop. Ce slogan, largement repris, traduisait le profond désarroi d’une population confrontée à une vie de plus en plus chère et à une pauvreté aussi silencieuse qu’insoutenable (55% de pauvres). L’indignation était générale : les infrastructures de base- eau potable, électricité (33% à l’époque), écoles (665 salles de classe en 10 ans )-

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